Roman Polanski

Je plussoie les avis de rotko et zephyr sur ce film, The Ghost Writer.

A voir absolument

Amarande a écrit:

Je plussoie les avis de rotko et zephyr sur ce film, The Ghost Writer.

A voir absolument

Tout à fait. Je le place dans la lignée des meilleurs Polanski. Mention spéciale pour Eli Wallach, vétéran du grand écran qui tient un 2ème rôle (ou plus exactement, 3ème) assez émouvant.

Guernico a écrit:

Tout à fait. Je place The Ghost Writer dans la lignée des meilleurs Polanski. Mention spéciale pour Eli Wallach, vétéran du grand écran qui tient un 2ème rôle (ou plus exactement, 3ème) assez émouvant.

Il obtient le prix du meilleur film à la 23e cérémonie des Prix du cinéma européen à Tallinn. Nommé à sept reprises, le dernier film de Roman Polanski a au total raflé cinq prix.

Bon, je vois que vous êtes trés centrés sur "le pianiste" ainsi que son dernier "The ghost writer", partons sur ses plus vieux et plus interessants films!
Mes préférés étant, Repulsion, cul de sac, le couteau dans l'eau (premier long métrage en 1962).
Repulsion est excellent, il est terrifiant, psychologique, qui mélange rêve, hallucinations, cauchemars, avec réalité, objets clefs (comme le rasoir ou les murs). Le jeu de Catherine Deneuve encore toute jeune_en effet la vingtaine_nous donne la chair de poule et peut nous rappeller les films expressionnistes allemands des années 20, ou dans le Bunuel (et oui en effet quand on voit tout cela on est bien deçu de ces petits derniers qui n'ont vraiment rien à voir..).
"Le couteau dans l'eau", un petit bijou dont à mon goût on entend pas assez parler, est tout d'abord (comme Repulsion) un noir et blanc impécable qui ne vieilli pas; on peut se mettre à croire à un film de suspense, c'est un film qui vous noie petit à petit..
Les répliques sont farouches, les plans sont coulants, on y voit le plus souvent l'eau, une barque au milieu de rien, ou trois visages étranges, on ne veut pas trop y croire, il y a une certaine répulsion et une crainte et de l'absurde. Un couple et un étranger, comme on verra encore dans Cul de Sac.
"Cul de sac", un couple dont la vie va être perturbé par deux gangsters malsains. Absurde que l'on peut rattacher à Samuel Beckett.
Dans ces films nous sommes proches de la Nature, et nous sommes donc encore plus comparé à des animaux.
Et dans Cul de sac par exemple, on observe des sortes d'acteurs-animaux.

J'aimerai beaucoup trouver les courts-métrages de Polanski aussi...Trés difficile à trouver...

Je t'approuve pour le couteau dans l'eau qui est bien l'histoire du naufrage d'un couple, à la suite de la montée à bord d'un jeune homme inconnu du couple. L'intrigue est lineaire, fatale en un sens.

Je crois avoir vu un de ses premiers courts métrages : l'Armoire,; il s'agit du transport d'une armoire avec des surprises qui dépassent le niveau du gag pour des incidents "surréalistes". Mais je me souviens plus des détails.

Sortie du DVD le locataire De et avec Roman Polanski. Avec Isabelle Adjani, Melvyn Douglas... Paramount.
la descente psychologique aux enfers d'un jeune archiviste, peu à peu obsédé par le suicide de la précédente occupante de son appartement.

The Ghost Writer

Peu de chose à ajouter à ce qui a déjà été dit. Je l'ai trouvé très bon du début à la fin, alternant scènes qui créent de l'anxiété et scènes apparemment de repos. En fait, l'équilibre n'est jamais brisé, et tout concorde à la révélation finale. Et Ewan McGregor est parfait dans le rôle de nègre embarqué dans une histoire plus que sombre. Un très bon Polanski!

Polanski s'est lancé dans l'adaptation de Carnage, une pièce de théâtre de Yasmina Reza dans laquelle la dramaturge tord le cou aux conformismes de tout poil : familiaux, conjugaux et sociaux.

deux couples, au cours d'un dîner, tentent d'apaiser à l'amiable le conflit qui vient d'opposer leurs deux fils au square. A travers la défense de leurs rejetons se devinent les ratés et les frustrations de ces quadras-quinquas au bord de l'asphyxie

Avec Kate Winslet, Jodie Foster, Christoph Waltz et John C. Reilly.

La bande annonce : http://tinyurl.com/3fc3yah

Citation :

Polanski s'est lancé dans l'adaptation de Carnage, une pièce de théâtre de Yasmina Reza dans laquelle la dramaturge tord le cou aux conformismes de tout poil : familiaux, conjugaux et sociaux.

deux couples, au cours d'un dîner, tentent d'apaiser à l'amiable le conflit qui vient d'opposer leurs deux fils au square. A travers la défense de leurs rejetons se devinent les ratés et les frustrations de ces quadras-quinquas au bord de l'asphyxie

Carnage, comédie grinçante d'après la pièce de Yasmina Reza, réunit Kate Winslet, Jodie Foster, Christoph Waltz et John C. Reilly.

l'article du figaro.

règlement de comptes entre bonnes familles.

L'intrigue, d'une cruauté grotesque, a le mérite de la simplicité. Après que le fils des uns a cassé deux incisives et défiguré à coups de bâton le fils des autres, les parents de ces jeunes adolescents trouvent bon de se réunir pour faire le point. L'ouverture a lieu en extérieur, filmant l'incident entre les adolescents de suffisamment loin pour qu'on en perçoive la violence mais qu'on n'en comprenne pas les ressorts. Ceci suggère d'emblée deux choses : que l'irruption du mal se soustrait à toute tentative d'explication, et que sa puissance de contamination est assez forte pour entraîner le débondage pulsionnel des parents censément réunis pour pacifier la situation.

tout l'article du Monde.

hier soir, j’ai regardé avec toujours autant d'émotion "le pianiste".Film remarquable , mais triste.
On montre que certains allemands étaient aussi des êtres humains comme l'officier qui aide le musicien à survivre.
il faut une force incroyable pour ne pas céder à la folie.Car je veux bien mais ce jeune pianiste, seul dans une chambre, sans voir personne durant des jours, qui ne peut faire de bruit..il faut une terrible volonté , celle de vouloir vivre.
Triste cet enfant qui vole pour se nourrir et qui est tué par les allemands.
L'acteur qui joue le pianiste est remarquable.

Ces juifs traités pire que des chiens ..pas pensable mais si cela a existé ..et ce peuple est encore mal vu..à notre époque

Après The Ghost Writer et Carnage, le réalisateur franco-polonais Roman Polanski va consacrer son prochain film à l’affaire Dreyfus sous le titre D.

«Ce ne sera pas une biographie historique du capitaine emprisonné mais un film sous forme de thriller qui suivra l’enquête policière menée à l'époque».

En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus, juif alsacien, fut accusé d’espionnage et condamné, avant d'être innocenté et réhabilité en 1906. Le drame devint politique, partagea la France en deux camps (dreyfusards convaincus de son innocence et antidreyfusards certains de sa culpabilité) jusqu'à ébranler la République.

Roman Polanski: «On peut montrer la pertinence absolue de cette histoire, notamment en regard de ce qu’il se passe dans le monde aujourd’hui, ce spectacle ancestral de la chasse aux sorcières menée par une minorité, la paranoïa sécuritaire, les tribunaux militaires secrets, les agences de renseignement hors de tout contrôle, des cachotteries gouvernementales et une presse enragée»

source : Libé

Début du tournage en novembre

Roman Polanski va adapter La Vénus à la fourrure, une pièce à succès de David Ives librement inspirée de l'ouvrage homonyme de l'écrivain Leopold von Sacher-Masoch.

Ce roman érotique du XIXe siècle est la première oeuvre marquante de la littérature qui s'attache à décrire la relation entre un homme et une femme sous un angle masochiste.


ouvrage en partie autobiographique. Sacher Masoch y relate certains épisodes de son orageuse aventure avec Anna de Kottowitz. Certaines scènes qu'il raconte dans ce roman, et, en particulier, qu'il accompagna effectivement à Florence, en qualité de valet, cette grande, mais singulière princesse Bogdanoff. On peut donc croire que notre auteur est sincère lorsqu'il répète a satiété que son plaisir le plus vif est d'être couché devant sa maîtresse et d'avoir sa nuque sous le pied de celle-ci.

La Vénus à la fourrure,

Film français de Roman Polanski avec Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric (1 h 35).



Non content d'avoir offert à sa femme, Emmanuelle Seigner, un extraordinaire rôle dans ce huis clos jubilatoire et antimachiste, Polanski se paye le luxe d'une réflexion étourdissante d'intelligence sur la signification du jeu d'acteur. Où se situe la frontière entre la scène et la réalité ?

l'article du Monde.

Je l'ai vu et je ne m'attendais pas du tout à ça, mais c'est un film que j'ai adoré, d'une grande intelligence (avec la mise en abyme) ! Le huit clos fonctionne très bien, durant 1h30 on suit cette étrange répétition de la pièce où les rôles se transforment...c'est jubilatoire, comme le dit la critique