Adrien Goetz

Intrigue à l'anglaise - A.Goetz

Bayeux est une ville bien tranquille....

Pourtant, il va s'y passer des évènements bizarres, liés à la tapisserie et à la mort de Lady Di....

Lecture agréable, on se prend au jeu, bien que ça se termine en queue de poisson.

Intrigue à l'anglaise d'Adrien Goetz
Editions Grasset & Fasquelle



Editeur :

Trois mètres de toile manquent à la tapisserie de Bayeux, qui décrivent les derniers rebondissements de l'invasion de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant. Que représentaient-ils ? Les historiens se perdent en conjectures. Une jeune conservatrice du patrimoine, Pénélope Breuil, ronge son frein au musée de la Tapisserie, à Bayeux.

La directrice du musée, dont elle est l'adjointe, est victime d'un attentat. Des fragments de tapisserie réapparaissent à Drouot. Pénélope est convoquée par le patron du Louvre qui lui confie une mission discrète.

Cette semaine-là, Diana, princesse de Galles, et Dodi al-Fayed, disparaissent sous le tunnel du pont de l'Alma. Devant Pénélope éberluée se déroule l'histoire secrète de la tapisserie. Un mystère qui débute en 1066 et se prolonge jusqu'à ces jours tragiques de 1997. Drôle de trame...

Biographie de l'auteur

Adrien Goetz a reçu le prix des Deux Magots et le prix Roger Nimier pour son roman La Dormeuse de Naples. Intrigue à l'anglaise est son deuxième roman chez Grasset.

Un roman à recommander à nos historiens de l'art de GDS*.

La lecture en est plaisante, documentée et joyeuse.
L'intrigue tourne autour de la mystérieuse fabrication de la tapisserie de Bayeux.
Quel rapport entre les moines coptes du XIXe et la succession de Guillaume le Conquérant, entre Vivant Denont et la mort de la Princesse Diana ?
Et si la tapisserie racontait autre chose que ce que l'Histoire a bien voulu retenir ?

Même si la trame narrative rappelle "le Da Vinci code", A Goetz fait preuve d'humour et prend de la distance vis à vis de ses personnages et du récit des événements.
Un historien saurait reconnaitre le vrai du faux dans tout ce qui est raconté mais finalement, on a bien envie de croire à ce complot à tiroir.