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 Au Fil des LEGENDES

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Alain
Aristarque
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MessageSujet: Re: Au Fil des LEGENDES   Au Fil des LEGENDES - Page 2 EmptyMar 22 Avr 2008, 21:02

La naissance du cocotier

Dans un district des Iles Polynésiennes, vivait il y a bien longtemps, une jeune fille nommée Hina dont la beauté faisait l’orgueil de ses parents. Yeux noirs, corps aux lignes harmonieuses, souplesse de la taille et surtout de longs cheveux de soie brillants à la lumière en faisaient la plus belle fille des îles. Lorsqu’elle eut seize ans, son père se mit en tête de lui trouver un mari.
Mais, quand il lui présenta comme époux le Prince des Anguilles, une immense anguille au corps gigantesque et à la tête énorme, Hina, épouvantée, s’enfuit dans la montagne. Elle se réfugia dans une grotte. Qui était la maison du dieu Hiro. Lorsque celui-ci revint, il fut ébloui par une lumière éclatante qui auréolait l’entré de la grotte. C’étaient les cheveux de Hina qu’un rayon de soleil avait illuminés. Hina raconta son aventure ; Hiro accepta de la cacher ; mais l’anguille attirée elle aussi par l’éclat de la chevelure de sa promise arriva pour la réclamer.
Le Dieu Hiro prit alors un long cheveu d’Hina, y attacha un hameçon de nacre et pêcha la monstrueuse bête. Quand elle fut tirée sur le rivage il la coupa en trois morceaux. La tête vint tomber aux pieds de la jeune fille et lui dit : --Tous vous me détestez et toi la première Hina, mais un jour, pour me remercier, vous m’embrasserez sur la bouche. Je meurs, mais ma prédiction est éternelle !… »
Alors, le dieu Hiro, enveloppa la tête du monstre, remit le paquet à Hina, lui offrit plusieurs suivantes pour l’escorter et l’autorisa à revenir chez elle. Avec défense de poser le macabre paquet sur le sol car alors la malédiction de l’anguille se réaliserait.
Sur le chemin du retour, il faisait chaud, une rivière s’offrait, l’eau était fraîche et claire. Pour s’y baigner, Hina, oubliant le conseil du dieu, posa le paquet par terre. Aussitôt avec un bruit sourd, la terre s’ouvrit et engloutit la tête de l’anguille morte.
Et surgissant de la faille qui se refermait déjà, un arbre surgit et se mit à grandir, grandir, démesurément. C’était un arbre étrange, tout en tronc, avec une touffe de feuilles au sommet. On aurait dit une immense anguille, la tête vers le soleil. Le premier cocotier venait de naître.
Hina, qui avait désobéi, fut condamnée par les dieux à vivre près de la rivière et l’arbre fut tabou. Défense à quiconque de s’en approcher et d’en manger les fruits.
Le temps passa ; Hina se maria et eut deux filles qui furent transformées en nuages et transportées au-dessus de la mer, punies par les dieux pour avoir voulu goûter aux fruits de l’arbre tabou.
Le temps passa encore et une grande sècheresse vint bientôt détruire toute nourriture et toute eau douce. Seul le cocotier résista au soleil et, malgré la défense des dieux, les hommes recueillirent ses fruits, qui contenaient une eau douce et claire, légèrement sucrée. Ils virent que chaque fruit, de la taille d’un gros melon, était marqué de trois taches sombres disposées comme les yeux et une bouche…et pour boire cette eau, il leur fallut coller leurs lèvres contre ce dessin de bois.
Hina fit comme les autres.
Et ainsi la prophétie de l’anguille «…un jour pour me remercier vous m’embrasserez sur la bouche… » se réalisa.
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MessageSujet: Re: Au Fil des LEGENDES   Au Fil des LEGENDES - Page 2 EmptyLun 05 Mai 2008, 20:20

Légendes de l'Alhambra

Il régnait autrefois à Granada un roi maure qui n’avait qu’un fils, A sa naissance les astrologues prédirent qu’il serait parfait. On le nomma donc Ahmed al Kamel (le Parfait)
Mais, ils prédirent aussi qu’il serait d’un tempérament amoureux et qu’il risquerait sa vie pour sa tendre passion.
C’est pourquoi le roi, son père, décida d’élever le prince dans un lieu solitaire, loin de l’Alhambra, où il ne verrait jamais visage de femme. Un sage maître philosophe Eben Bonabbben expert en toutes connaissances veillerait sur son éducation. A condition que l’élève reste ignorant des choses de l’amour ! Sous peine de mort de l’instructeur !
Vingt ans plus tard, vinrent des signes de prédisposition amoureuse : moments de langueur, rêveries, attachement aux animaux de compagnie et aux fleurs….Prudent, son mentor, qui avait appris le langage des oiseaux d’un rabbin qui le tenait de Salomon le Sage, transmit son savoir à son élève. Lequel, ravi, mit toute son ardeur à s’instruire dans cette discipline peu ordinaire. Mais toujours prisonnier dans sa haute tour, il ne pouvait communiquer qu’avec des oiseaux de haut vol : faucon fier de ses exploits sanglants, hibou féru d’archéologie, hirondelle langue agile, toujours prête à s’envoler.
Puis, un matin, une jolie colombe pourchassée par un faucon vint d’abattre aux pieds du Prince. Qui s’empressa de la rassurer, et de la choyer lui offrant graines et eau fraîche.
L’oiselle refusant toute nourriture, dépérissait et gémissait…Avouant à son sauveur, qu’elle se languissait de son amoureux à ce moment de l’année qui est la saison des amours.
Enfin, pour Ahmed le moment était venu de découvrir ce que cachait ce mot. A sa question, la colombe précisa :
« Pour un, c’est le tourment ; pour deux, le bonheur ; pour trois, la discorde. C’est un charme qui attire deux êtres l’un vers l’autre et les unit par les plus délicieuses correspondances, heureux quand ils sont ensemble ; misérables, lorsqu’ils ne le sont plus… »
Le prince délivra la colombe pour qu’elle se réjouisse avec le compagnon de son cœur.
Le temps passa et la colombe revint. Elle raconta au prince qu’elle avait découvert une belle jeune princesse dans tout l’éclat de son âge. Il n’en fallait pas plus pour que Ahmed, avec toute la réserve d’amour qu’il avait en lui, ne conçut une passion sans bornes pour cette inconnue. Il lui écrivit une lettre, y ajoutant des poèmes touchants qu’il adressa à «la beauté inconnue de la part d’un prince captif » et chargea la colombe de la lui apporter.
Jour après jour il attendit le retour de la messagère ; jusqu’à ce qu’un soir, elle pénètre dans sa chambre et s’abatte morte à ses pieds, une flèche lui ayant percé la poitrine. Elle avait tout de même eu la force de livrer un collier de perles auquel était attaché un médaillon d’émail qui représentait une délicieuse princesse dans la fleur de l’âge.
Le prince prit alors la décision de s’enfuir du palais et de partir à la recherche de celle qui avait conquis son cœur.
Avec l’aide du hiboux qui servirait de guide, d’un perroquet prétentieux qui se faisait fort d’être un excellent entremetteur, d’un corbeau savant, ils visitèrent Cordoue, Séville, et enfin arrivèrent à Tolède où Aldegande, l’élue de son cœur devait être mariée au vainqueur d’un tournoi.
Ahmed trouva une cuirasse et une lance enchantées avec lesquelles il défit ses adversaires !
Mais il dût encore se servir, par ruse, du tapis de soie de Salomon le Sage, apporté à Tolède par des juifs qui s’y étaient réfugiés après la chute de Jérusalem pour s’envoler avec la princesse et la ramener, consentante dans son royaume de Granada.
Ils se marièrent, chacun gardant sa religion. Lorsque Ahmed succéda à son père à la tête du royaume, il nomma le hibou premier ministre et le perroquet maître de cérémonie.
Ainsi, le royaume fut sagement administré et la cour soumise à un protocole plus strict !

source: Contes de l'Allhambra de Washinton Irwing (1832)

.
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MessageSujet: Re: Au Fil des LEGENDES   Au Fil des LEGENDES - Page 2 EmptyMer 14 Mai 2008, 20:30

Au dessus de la Tour Sans Venin, des rochers verticaux semblable à des statuts se détachent de la montagne. Tous les Grenoblois connaissent ces 3 rochers mythiques trônant fièrement sur les crêtes du Vercors.
Mais, pourquoi les appelle-t-on « Les Trois pucelles ? »
.
" Il était une fois, il y a bien longtemps, 3 jeunes filles très belles et surtout très coquettes. Dans ce petit hameau du Vercors, leurs manières surprenaient les habitants qui avaient beaucoup de mal à survivre sur cette terre aride, et froide en hiver.
Pendant que tout le monde s’affairait aux champs, nos 3 damoiselles se promenaient dans les prés. Et dans une grande insouciance, elles se promenaient sans faire attention aux dangers de ce monde médiéval.
Un après-midi, elles partirent loin du village. Des mécréants comme seul le moyen âge en a créé, virent ces jouvencelles sans gardien proies paraissant faciles cueillir.
Vous avez compris qu'un mauvais coup se préparait.
Tout en dévalant la pente, ces malandrins criaient des obscénités que je ne peux vous traduire. Alertées, les filles poussèrent des cris : --Au secours hurla l’une d’elles….Fuyons dit l’autre prenant ses jambes à son cou….Ah ! si j’avais su dit la troisième !.

Nos 3 pucelles comprirent leur erreur, et coururent vers le village si lointain . Mais les talons, la longue robe, les dessous en dentelle ne permettent pas une fuite rapide . Et le danger se rapprochait.
Se sentant perdues, elles invoquèrent le Saint de la paroisse. Saint Nizier, toujours très vigilant envers ses protégées, avait vu la scène et se décida d'aider les « trop coquettes pucelles ». Il voulut ainsi faire un exemple pour que toutes les damoiselles (de cette époque bien sur) comprennent que l'insouciance ne peut pas être sauvée sans conséquence. .

Et plutôt que de punir directement les malandrins, qui n'étaient que des pauvres hommes, il décida de transformer ces 3 jeunes filles en rochers !
Et depuis, dans leur habit éternel, elles regardent le monde jusqu'à ce qu'un jour ? .......
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MessageSujet: Re: Au Fil des LEGENDES   Au Fil des LEGENDES - Page 2 EmptyVen 23 Mai 2008, 21:10

Le cimetière des Eléphants

Autrefois, le peuple des éléphants vivait au bord de la rivière Sankourou. Il avait pour roi le puissant et sage Khoro. Un jour, le petit tisserin se posa sur la défense de Khoro et lui raconta, tout effrayé : " Hélas, puissant Khoro ! c’est terrible ! Une foule d’êtres noirs à deux pattes est arrivée dans notre pays. Ils possèdent de drôles d’objets qui tuent. Ils s’étendent partout et dévastent tout sur leur passage. " Khoro sourit : " Je connais ces êtres. Ce sont les hommes. Ils sont petits et ne sont pas très forts. Leurs armes ne peuvent pas transpercer l’épaisse peau des éléphants. " Cependant, peu de temps après, Khoro cessa de sourire. Les hommes noirs n’étaient ni très grands, ni très forts, mais ils étaient nombreux. Certes, leurs armes ne pouvaient transpercer l’épaisse peau des éléphants. Toutefois, une flèche bien lancée pouvait tuer un éléphant si elle le frappait à l’oeil. Les hommes brûlaient les forêts pour en faire des champs. En outre, une terrible sécheresse éprouvait le pays. Les éléphants se trouvèrent aux abois. Ils mouraient de faim et par les armes des hommes noirs.
C’est alors que le puissant Roi des Éléphants rassembla ses sujets et leur dit : " Cette terre n’est plus bénie des dieux. La famine et les hommes noirs nous font souffrir. Nous devons partir d’ici. Nous irons vers le soleil couchant. Notre route sera droite, comme l’était jusqu’à présent notre vie. Nous passerons sur tout ce qui se trouvera sur notre chemin, que ce soient les marécages ou les hommes noirs. Nous sommes peut-être un petit peuple, mais chacun de nous est plus fort que dix fois dix singes. Nous atteindrons notre but. Il n’en reste pas moins que ce pays a toujours été notre terre. Aussi, nous y reviendrons quelques jours chaque année, le premier mois qui suit la saison des pluies. Ainsi, nos enfants la connaîtront, les vieux et les malades pourront y vivre leurs derniers instants. " Ainsi parla le puissant Khoro, et il en fut comme il dit. Le passage des éléphants ressembla à celui d’une tornade : les arbres furent arrachés, les champs piétinés, les villages détruits. Beaucoup d’hommes périrent. La force des éléphants était effrayante. Cela s’est passé, il y a longtemps, très longtemps, mais chaque année, les éléphants continuent à emprunter le même chemin pour montrer leur ancienne patrie à leurs petits et pour que les vieux puissent y mourir.
Depuis ce temps, on ne trouve plus de cadavres d’éléphants dans la forêt car ceux-ci vont mourir sur les bords de la rivière Sankourou. Là se trouve leur cimetière bien que personne ne sache l’endroit exact.

......Au Fil des LEGENDES - Page 2 Cimete10
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MessageSujet: Re: Au Fil des LEGENDES   Au Fil des LEGENDES - Page 2 EmptyVen 13 Juin 2008, 21:32

LA LÉGENDE DU POISSON

Dans les temps très anciens, Raiatea et Tahaa ne formaient qu'une seule grande île appelée Ha-va-i-'i-nui (Grand-espace-invoqué-qui-remplit).
Un jour, les prêtres entreprirent la construction d'un nouveau marae. Pour que rien ne trouble l'atmosphère sacrée, aucun coq ne devait chanter, aucun chien ne devait aboyer, personne ne devait se déplacer. Pendant cette période, une belle jeune fille nommée Terehe enfreignit les ordres et alla se baigner dans la rivière. Les dieux irrités firent sortir d'un trou une grande anguille, qui avala d'un seul coup Terehe. L'anguille, possédée par l'esprit de la jeune fille, devint enragée. Elle bondissait de tous côtés et arrachait des arbres et des rochers. Elle dévora ainsi le milieu de l'île, ce qui format un détroit qui sépara grand Havai'i en deux îles distinctes : Raiatea et Tahaa. L'anguille grandit de plus en plus et devint un énorme poisson.
Les dieux le confièrent à Tu-rahu-nui (Grand-sorcier) qui le mît sur sa tête et le dirigea vers l'est. Le poisson prit venant le nom de Tahiti-nui. Il était splendide alors qu'ils s'en allaient vers le large. Orohena, la plus haute montagne était, comme son nom l'indique, la première nageoire dorsale. Tahiti-iti et Moorea étaient la deuxième nageoire dorsale, mais tomba à l'eau et suivit dans le sillage de Tahiti. Le poisson s'arrêta enfin, mais il était nécessaire de l'empêcher de bouger pour qu'il demeure éternellement à la même place. Des guerriers arrivèrent en pirogue pour couper les tendons du poisson. Ils essayèrent, tour à tour, mais en vain. Le célèbre Ta-fa'i se rendit à Tubuai pour chercher une hache très grande et très lourde qui avait beaucoup de pouvoir. Il invoqua Tino-rua, seigneur de l'océan, et la hache devint légère dans ses mains. Tafa'i se mît à couper le poisson Tahiti et cessa lorsque tous les tendons furent tranchés.
La grande chaîne de montagnes, qui dominait Tahiti, fut ainsi coupée en deux parties. L'endroit où Tafa'i frappa, forma un isthme appelé maintenant Taravao.
C'est ainsi que le territoire du grand Tahiti devint stable.
Légendes de tous les pays.
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MessageSujet: Re: Au Fil des LEGENDES   Au Fil des LEGENDES - Page 2 EmptyMer 02 Juil 2008, 21:26

En 1897, Eugène Plauchud publiait "Les Pénitents dei Mès" en provençal, avec traduction française. Cette histoire allait devenir la "véritable" légende, bien que de nombreuses autres versions aient été écrites.
Nous en avons recensé 23. Voici l’une d’elles :

Venez donc, je vous invite,
Prestement, à faire un tour
Pour découvrir, au plus vite,
Un lieu qui vaut le détour.

Il s'ensoleille en Provence
Dans l'ex pays bas-alpin
Au pied de rochers immenses
Que surmontent de grands pins.

La rocaille a forme humaine.
C'est un rang de pénitents
Que, de sa main souveraine,
Dieu figea depuis longtemps.

Qu'il punit, à sa manière
Changeant en un tournemain,
En géants moines de pierre,
Ces religieux trop humains.
Ils avaient, oh! peccadille!
Commis le péché bénin
D'avoir observé des filles
Qui poursuivaient leur chemin.

Depuis, leurs robes de roche
Suscitent bien des égards,
Quand, sacrées, elles accrochent
La pureté des regards
Mais tout près de la Durance,
Frères impies colossaux
Ils n'entrent donc plus en transe,
Ne subissant que l'assaut

Des promeneurs, des touristes
Qui se hissent à leur faîte;
Qui, innocemment, persistent
A leur marcher sur la tête

Ont-ils l'âme qui frétille
Quand leur passe sur le nez
Un essaim de jeunes filles
Qui s'en vient papillonner?

Or si dans ses blocs de pierre
Il battait un cœur humain,
Sa douleur serait entière,
Son martyre inhumain.

On peut pour parler des choses
Utiliser de bons mots.
Mais qui connaît bien les choses
Peut mieux en saisir les mots.

Venez voir, grandeur nature,
Vous serez contraints d'aimer,
Ces rocheuses créatures
Qui font le charme des MÉES.

Pour préserver ses moines du péché, Saint Donat les pétrifia tous sur place, dans leur robe de bure. Le prieur a conservé sur sa poitrine sa croix de bois que l'on peut voir encore aujourd'hui accrochée au rocher


……………………….Au Fil des LEGENDES - Page 2 Les_me10
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MessageSujet: Re: Au Fil des LEGENDES   Au Fil des LEGENDES - Page 2 EmptyVen 25 Juil 2008, 20:35

LA MONTAGNE DE MAÏS
Légende Aztèque

Les dieux se demandaient ce que pourraient bien manger les hommes.
Un jour, Quetzalcoatl rencontra une fourmi rouge dans les environs de Teotihuacan. La fourmi portait un grain de maïs. Très intéressé, Quetzalcoatl lui demanda où elle l'avait trouvé. Dans un premier temps, la fourmi fit comme si de rien n'était et poursuivit sa route. Mais face à l'insistance du dieu elle lui répondit qu'elle l'avait extrait de la "Montagne de Notre Alimentation" et l'invita à la suivre.
Mais Quetzalcoatl était trop grand pour pénétrer dans cet endroit comme les autres fourmis. Alors il dut recourir à la magie et se transforma en fourmi noire. La fourmi rouge l'attendait à l'intérieur, et elle le guida jusqu'au lieu où se trouvaient des tas et des tas de maïs. Puis elle l'aida à ramasser suffisamment de grains pour les partager avec les autres dieux.
………………………Au Fil des LEGENDES - Page 2 Mais10
Le grand Quetzalcoatl la remercia puis s'en alla.
Légendes Aztèques.
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MessageSujet: Re: Au Fil des LEGENDES   Au Fil des LEGENDES - Page 2 EmptySam 06 Sep 2008, 20:56

LA CRÉATION DU MONDE

Au commencement était Taaroa, l'Unique.
Il était son propre créateur et demeurait solitaire dans sa coquille qui avait pour nom Rumia (Bouleversée). Cette coquille était semblable à un oeuf tournant dans l'espace infini, sans ciel, sans terre, sans lune, sans soleil, sans étoiles.
Taaroa s'ennuyait dans sa coquille. Il l'ouvrit d'une secousse et se glissa au dehors, mais tout était sombre et silencieux, il était seul.
Il brisa son ancienne coquille pour fabriquer le roc et le sable;
avec une nouvelle coquille il établit la Grande fondation du monde, Tumu-Nui ;
avec sa colonne vertébrale il créa les chaînes de montagnes ;
avec ses larmes il fit les océans, les lacs et les rivières ;
avec les ongles de ses mains et de ses pieds, il recouvrit d'écailles les poissons et les tortues ; avec ses plumes il fit les arbres et les buissons ; avec son sang il colora l’arc-en-ciel et le couchant.
Puis Taaroa fit venir ses artisans avec leurs paniers pleins de herminettes pour qu'ils sculptent Tane, le premier dieu. Alors naquirent les demi dieux Ru, Hina, Maui et des centaines d'autres. Tane décora le ciel avec des étoiles et y plaça le soleil pour rayonner sur la terre et la lune pour éclairer les nuits. Et Taaroa décida de terminer son oeuvre en créant l'homme. Il avait divisé le monde en sept plates-formes. Sur la plate-forme inférieure devait demeurer l'homme. Les humains se multiplièrent rapidement et Taaroa voyant cela, applaudit.
Lorsque la première plate-forme fut encombrée de créatures et de plantes de toutes sortes, ses habitants décidèrent d'agrandir leur domaine. Ils pratiquèrent un trou dans la plateforme supérieure, montant les uns sur les autres, ils occupèrent toutes les autres plates-formes.
Et tout appartenait à Taaroa, le maître de toute chose...
Avec l’aide de « Légendes polynésiennes »
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