Dominique A

Dominique A est auteur-compositeur-interprète français, né le 6 octobre 1968. C’est un passionné de littérature et de musique.

Il a commencé au début des années 1990 avec des chansons minimalistes. Son premier disque est autoproduit et s’intitule Un disque sourd, le deuxième album La fossette avec un titre qui fût un tube underground Le Courage des oiseaux.
En 1993, il fait un autre album Si je connais Harry (que je ne connais pas.. le disque pas Harry !), en 95.

La mémoire neuve avec plusieurs titres appréciés dont Le twenty-two bar, que j’aime bien personnellement même si l’auteur la trouve mal écrite et maladroite (ici), il y aura ensuite Remué en 1999 et Auguri en 2001 avec des reprises.
Il observe, écoute et expérimente comme dans Tout sera comme avant, changement de ton que le public apprécie moyennement puis L’horizon en 2006 qu'il a annoncé comme étant le plus expérimental à ce jour. On retrouvera ainsi sur l'album de vieux complices, tels Sacha Toorop ou Olivier Mellano. source wiki.

Et puis en 2007 à la suite de sa tournée, sort un album live Sur nos forces motrices.

Je connais surtout ces premiers albums et j’avais envie de découvrir les plus récents, les premières fois que je l’ai écouté, sa voix le ton de ses chansons me faisaient pensé à ... un peu de Gérard Manset peut-être, je crois que je viens de trouver, il me fait penser à Dominique A, vous savez celui qui chantait ...Si seulement nous avions le courage des oiseaux ...Qui chantent dans le vent glace

Elle est dans Muze de janvier

je serais people

Rotko qui est "elle" ...

une blââgue !

Suis bêteeeee (voix de fille ? et people ?) j'ai rien compris

Je profite de ce post hautement intéressant pour vous donner l'adresse de son site Comment certains vivent


Et l'adresse pour lire un entretien avec Dominique A. Il y a quelque chose qui me chipote mais on en parle plus tard

Sur son site j'ai trouvé une photo très chouette :

Muze est un magazine pour jeunes filles.

Moon, Mklj et moi le lisons regulièrement

Je me suis forcée à écouter Dominique A à une époque où j'allais sur un forum plus ou moins consacré à Manset. Bien des fans de ce dernier aimaient beaucoup Dominique A. Je n'ai guère accroché au départ. Je n'ai pas du tout aimé "La fossette", "Remué" est déprimant, désespérant. Par ailleurs, j'aimais bien sa voix très douce. Dans les autres albums, j'aime quelques chansons. J'ai même acheté "La Mémoire neuve" mais ce n'est qu'avec l'album "L'Horizon" que j'ai vraiment fini par apprécier beaucoup ce chanteur. J'ai dû écouter "Rue des Marais" mille fois et je compte d'ailleurs aller à Provins pour voir la rue et les remparts.

j'ai emprunté si je connais Harry et les chansons qui figurent sur cet album me plaisent moins que celles qu'on trouve sur ce site.

salut rotko

tu as écouté 'le gros boris' , original non ?

michel

je le réécoute après la seance de vélo o)

j'ai du mal à saisir les paroles dans l'enregistrement.

Ce qui me plaît c'est son accent pour prononcer "hasta que el cuerpo aguante". Dans le genre français-pas-doué-pour-les-langues, un must. (Et son anglais n'est pas mieux.)


Sinon, j'aime beaucoup le Dominique A des débuts. Je crois que Si je connais Harry est mon disque préféré. La Mémoire neuve également, en plus inégal. La fossette je le trouve prometteur, mais difficilement écoutable.

Remué est sans doute plus abouti, mais trop déprimé. Un disque aussi déprimé devrait être bref pour être consommable. Comme Songs of Love and Hate de Leonard Cohen.

Le longbox Le Détour offre une excellente rétrospective de cette période, 3 disques dont un pleins de raretés excellentes également.

J'aime également le premier disque de Françoiz Breut, sa compagne de cette période, qu'il a composé, arrangé, accompagné. Voix magnifique.

Dominique A

Spoiler:

oui j'ai réécouté Boris, mais toutes les paroles ne me satisfont pas. J'ai mis en italique celles qui me plaisent, les autres me déconcertent.

j'ai toujours du mal à saisir les paroles couvertes par la musique.

Aussitôt après Dominique A, j'ai ecouté les "greatest hits" de Bob dylan, "mr Tambourine" et "times are changing" notamment. La voix n'est nullement couverte.

J'aime beaucoup "... va faire un tour l'herboriste / Et Boris se sent mieux" (mon souvenir des paroles - personnellement je ne prète guère attention au détail des paroles des chansons)

Furtif a écrit:

J'aime beaucoup "... va faire un tour l'herboriste / Et Boris se sent mieux" (mon souvenir des paroles - personnellement je ne prète guère attention au détail des paroles des chansons)

excuse-moi, mais quand je ne comprends pas un texte, je me demande ce qui ne va pas.

Si je prends le debut, dans la 1ere strophe

Citation :

Boris est tombe
Mène droit chez l'herboriste,

je ne comprends pas le 2e vers : qui mène qui chez l'herboriste ?

idem à la fin

Citation :

C'est un sale guerre la guerre lasse
Contre la montre aux aguets
Celle qui mène a tant de frais.

celle ! la montre ou la guerre ? quels frais ? je me gratte la tête.

Ne te fie pas au texte mis sur le Net par quelqu'un qui méprisait les accents et la ponctuation visiblement.

On entend distinctement :

Citation :

Boris est tombé.
Mené droit chez l'herboriste,

Quant à la fin, je comprends "contre la montre" comme une expression toute faite (vocabulaire du cyclisme, etc.) ; "montre" n'a pas à amener de complément a priori. C'est la guerre qui le mène donc.
Quant au sens de tout cela, je dirai que c'est "impressionniste", flou. C'est ce que j'aime dans les premiers texte de "A" (!), et qu'il a perdu par la suite.

À propos, Dominique Ané/Âne aura décidément été une victime des accents mal placés !

PS: Il y a un mot manquant, pas bien audible : "celle qui le mène à tant de frais"

Un meilleur texte : http://www.free-lyrics.org/Dominique-A./82062-Le-Gros-Boris.html
juste sauf ce dernier vers à mon avis

C'est vrai que souvent on ne comprend pas ce qu'il veut dire mais il crée une atmosphère, c'est chargé de connotations et cela passe. J'aime particulièrement un texte d'un de ses derniers albums, un texte qu'il dit et que la musique magnifie et dans ce texte (dont j'ai oublié le titre), j'aime particulièrement cette phrase : "Nous allons de ville en village traquer l'améthyste qui permettrait à l'histoire de revenir en arrière". Je ne comprends pas ce qu'il veut dire mais j'imagine, j'ai une scène devant les yeux. Que cette phrase ait un sens ou pas, peu importe, elle ouvre tout un horizon. C'est pareil quand il dit : "Les poules d'eau quittent les fondrières de l'étang. Quel soulagement !" C'est vraiment un passage étrange dit d'une façon qui en épaissit le mystère et cela m'interpelle.

Je mets ici les paroles de Rue des Marais parce que c'est la chanson de Dominique A que je préfère.

Il neige ce matin
Dans la rue des Marais
David court
Et je lui cours après.
La sonnette a parlé
Tournez vos sabliers
Et la blouse vert d'eau
Pénètre sous la peau.
16 h 30, les cris
Les sabliers vidés
Bientôt j'écrirai tout
Quand je saurai viser.
En attendant, j'embrasse
La joue qui s'est baissée
Dans la rue verglacée
Et à demain l'angoisse.

Il neige ce matin
Cinq ans à tout casser
Dans la rue des Marais.
David est essoufflé
Je l'ai bientôt rejoint
Et je ne sais plus après.

Christelle est la première
A n'pas vouloir m'aimer
Je pressens une liste
Longue à se dérouler.
Hier sous les remparts
Le chien s'est échappé
J'aurai bientôt onze ans
Je songe à m'habituer

Au sang de betterave
Au jus de rose mêlé
Je saurai m'habituer.
Je ne saurai jamais
Et j'irai dispersé
Loin de Rue des Marais.

C'est un vieux effrayant
Qui entre dans ma chambre
Et fait claquer la porte
Je ne saurai jamais
Si j'ai rêvé tout ça
La porte renvoyée
A la face du grand-père
Un jour, rue des Marais.

La perche dans le chlore
Me semble hors de portée
Dans un instant je plonge
Le monde aura gagné.
Dans le square la roue tourne
Tranchante, dentelée
Le genou, comme la pierre
S'en va cicatriser.

Une ville à deux versants
Haute et basse, m'obsède
Tout m'y est arrivé
Et depuis je décline
Sur tous les tons la tristesse
Qu'elle m'a refourgué.

Il neige ce matin
La pierre embourgeoisée
Accueille sourcils froncés
La belle intruse blanche
Qui me fait m'étaler
Je pleure comme un dimanche
Plus tard j'écrirai tout
Quand je saurai viser.

Viser Rue des Marais
La télé allumée
La vie qui démarrait
ET l'odeur de l'orange
Qui me réveillerait
Demain Rue des Marais.

C'est sans doute une écriture très classique mais les notations descriptives sont assez rares dans les chansons et j'aime bien la construction de ce texte, les métaphores. De plus, la musique, lente, lancinante, un peu monotone mais très douce et mélodieuse convient parfaitement.

Je compare volontiers ces paroles à celles d'une chanson de Manset qui s'intitule "Est-ce ainsi que les hommes meurent ?". C'est une chanson dans laquelle il y a certes un autres thème que dans "Rue des Marais" mais où les souvenirs d'enfance sont encore plus dilués.

Furtif a écrit:

Ne te fie pas au texte mis sur le Net par quelqu'un qui méprisait les accents et la ponctuation visiblement.

On entend distinctement :

Citation :

Boris est tombé.
Mené droit chez l'herboriste,

bon, voilà qui éclaircit la situation, et c'est le respect de la langue, donc de la clarté, qui me chiffonnait dans ces parties du texte.

Sinon, pour moi aussi, pas de problème, au contraire, pour

Citation :

"Nous allons de ville en village traquer l'améthyste qui permettrait à l'histoire de revenir en arrière".

qui désigne une errance nourrie du désir d'abolir un passé, le souhait d'une renaissance miraculeuse.

Ah bon ? Je croyais qu'il faisait allusion aux trois petits cochons.

Solweig a écrit:

Ah bon ? Je croyais qu'il faisait allusion aux trois petits cochons.

oui, rien de bien mystérieux

Merci de me prendre pour une cruche... Je me doutais bien qu'il ne parlait pas de la meilleure manière de plier le linge ou des clients de la pharmacie de son oncle... Quoiqu'il en soit, je ne fais pas exactement la même lecture de cette phrase et j'ai envie d'en laisser le sens ouvert.

Améthyste : du grec amethustos, "qui préserve de l'ivresse".

Musique et paroles.

revenir au monde

Pas vu les feuilles venir
Pas vu les feuilles tomber
Qu’es-tu venue me dire ?
Pourquoi es-tu passée ?
Non je ne savais pas
Non je n’ai pas appris
Et comment c’est déjà
De ne pas être ici

Fais-moi revenir au monde
Le toucher sans mettre de gants
Même pour sentir qu’il s’effondre
Même s’il n’y croit plus comme avant
Fais-moi retrouver mon ombre
Perdue dans l’ombre qui me tient
Le souvenir du lendemain

Spoiler:

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j'ai récupéré sa dernière ' black sessions' , une partie est jouée accompagné de musiciens . Plusieurs chansons prennent ainsi une autre dimension qu'avec une simple boite à rythme.....
avis partagé ?

michel

Citation :

Il ne faut pas souhaiter la mort des gens. Ca les fait vivre plus longtemps.

Il n' apas été retenu pour leprix Constantin, mais son album la Musique lui vaut un regain de notoriété, il ne s'inquiète donc pas...

les immortels

Citation :

Bashung était un artiste populaire. Si je suis proche de lui dans le fonctionnement, je prends plus le chemin d'un Gérard Manset, qui racontait que quand il appelait la Sacem, on lui demandait d'épeler son nom.

Je suis une partie immergée de l'iceberg underground. Et je m'aperçois bien que je suis au summum de ma popularité musicale. Quand on n'est pas spécifiquement dans l'époque, l'époque vous le rend bien.

Dans un entretien au Monde.