Tartit, chants touaregs

Tartit

Ils viennent de Tombouctou et d'un camp de refugiés du burkina faso et je vais les écouter ce soir.

Citation :

Ces femmes et hommes originaires du désert, dans leurs habits chatoyants, s'expriment surtout en musique. Leur culture touarègue, ils la vivent tout naturellement, que ce soit dans les camps de réfugiés, en exil ou en tournée.

La tradition musicale n'est pour les Touaregs ni un métier ni un signe d'exception.

En cliquant sur les hauts parleurs, vous entendrez quelques extraits ici

J'en reviens partagé : certes des musiques lancinantes peuvent par moments devenir obsédantes, voire plonger dans un état de transe. Mais ce fut rare.

la conception de la fête avec participation du public ne cadre pas avec nos habitudes de spectateurs ou d'auditeurs occidentaux, exigeants sur les voix et les instruments, leur maitrise etc...
voilà pour l'aspect traditionnel qu'on pourrait à la rigueur écouter comme document musical.

Mais quitte à manier la guitare electrique (je me demande si les nomades du Mali transportent un groupe electrogène pour leurs fêtes !), autant bien la connaître, sinon c'est un gadget.

Je veux bien qu'on évoque les caravanes, les chameaux, les bêtes transhumantes, mais cela suffit-il pour "faire passer" un spectacle musical" ? un peu de choregraphie serait utile.

En musique comme en cuisine, l'exotisme est bon, à condition que s'y connaisse vraiment qui tient la cambuse.

ça ne serAit pas TINARIWIN, avec la smala et tout le matos, ceux là je les aime bien, la musique touareg est cousine du blues, les rifs du tindi sont vraiment psychedeliques

vois les liens au-dessus.
Où j'étais un peu réticent c'est sur le mode de présentation, que je trouvais un peu artisanal. Ce qui n'enlève rien à la qualité du repertoire dans lequel ils puisent.