Wang Quan'an : Le Mariage de Tuya

"Le Mariage de Tuya"

Film chinois avec Yu Nan, Bater, Senge, Baolier

Ours d'or au Festival de Berlin 2007

Pour subvenir aux besoins de son foyer l'héroïne doit trouver un mari en Mongolie.

Citation :

Le mariage de Tuya adopte un point de vue résolument documentaire et entend témoigner d’un mode de vie en voie de disparition. C’est là le principal intérêt de ce film dont les interprètes sont pour la plupart des non professionnels, à l’exception notable de Yu Nan qui incarne Tuya. Il émane de ce témoignage une vérité palpable où le drame est souvent empreint de touches d’humour.

DVDrama

"Le Mariage de Tuya"

Ours d'or au Festival de Berlin 2007

J'ai vu "le mariage de Tuya".

Superbe ! A ne pas manquer si vous aimez la Mongolie (les paysags de la steppe et des montagnes au loin sont superbes).
On est au plus près du peuple mongol, courageux et humble, fier, libre et menacé.
Tuya est interprétée par Yu Nan (cit : "l'actrice la plus talentueuse de Chine" selon Wang Quan An), mais les autres personnages sont incarnés par des non professionnels (comme dans le film "le chien jaune de Mongolie").
Bater, qui interprète le premier mari de Tuya est un vrai berger mongol.
Peu après le tournage, lui et toute sa famille ont été expulsés de leur terre par le gouvernement chinois.

Il faut dire que le sous sol de la steppe est riche en charbon et en gaz naturel !!

J'ai bien envie d'aller voir "Le mariage de Tuya" ,la mongolie me fascine

berne a écrit:

J'ai bien envie d'aller voir "Le mariage de Tuya" ,la mongolie me fascine

Si la Mongolie te fascine, permets-moi de te recommander la lecture de Galsan Tschinag "Ciel bleu, une enfance dans le Haut Altaï".

Dépaysement assuré.

On peut visualiser les steppes toujours balayées par le vent, les yourtes, les troupeaux.
On "vit" réellement la vie de ces mongols en fonction des saisons, des gens de rencontre (légendaire hospitalité avec des rituels bien sacrés notamment sur la place octoyée au visiteur..).
On perçoit les premiers bouleversements imposés par le gouvernement communiste.

Si tu apprécies cette lecture, je te conseille de continuer dans le même lignée avec "Le Monde gris" où l'auteur donne à voir les traumatismes culturels et l'imbécillité "civilisatrice" auxquels ont été soumises les tribus du Haut Altaï ; "Vingt jours et un - un séjour dans le Haut Altaï" ; "Sous la montagne blanche"

Ah ça c'est super Je note immédiatement
merci zoze

Mongolie, Le Vent des centaures
d'Alain et Catherine Chenevière
Editeur : Vilo
à voir ici

mais j'ai vu un livre de photos splendides. Impossible de me rappeler le titre : celui-là ? voir le diaporama



La Mongolie sur un nuage
de Violaine Cousty et Jean Decker,
Editeur : Nuagenuage

Le Mariage de Tuya
C'est le portait d'une femme dans une famille sédentarisée (phénomène de plus en plus fréquent ) Sa vie est rude .Ils sont tous alcooliques ,c'est triste à voir . le film est lent avec peu de musique (un violon) Elle trouve un 2 éme époux espérant résoudre ses problèmes .Le jour de son mariage elle pleure (les 2 maris se battent) Le bonheur ce n'est pas pour aujourd'hui . C'est un film très attachant qui nous vient du bout du monde

Le meilleur film que j'aie vu ces temps-ci. Magnifique, tant dans les images que la thématique.
( Je vais fort peu au cinéma, beaucoup trop souvent déçu. Le dernier film qui m'avait plu était, l'an dernier, Borat).

La tisseuse

Un mélo tout en retenue, qui doit beaucoup à sa mise en scène élégante et au charme de son héroïne



la caméra enveloppe l’héroïne aux prises avec le poids de la vie quotidienne et, ce, dès la très belle première séquence du film où l’on pénètre dans le vacarme de la gigantesque usine dans les pas de la jeune femme.

[..] Un monde en soi, que cette usine. Un monde de femmes, solidaires, un monde très encadré aussi.

Le réalisateur insiste surtout sur les moments de respiration de ce gynécée d’ouvrières ; ils donnent lieu à de très belles séquences d’espaces au féminin : celle de la douche collective, de la chorale, de la pause cigarette clandestine et surtout celle du Fire phoenix, dancing bien glauque, où les tisseuses arrondissent -pour 10 yuan la danse- leur fin de mois.

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