Zao Wou Ki

Zao Wou-Ki est né à Pékin le 1er février 1920. En 1935 il réussit l'examen d'entrée à l'École des Beaux-Arts de Hangzhou où il est nommé lecteur après six ans d'études ; il réalise sa première exposition en 1941 à Chang-King.

C’est en 1948 qu’il décide de s'installer à Paris. Il fréquente alors l'Atelier d'Othon Friesz à l'académie de la Grande-Chaumière, ainsi que l'Ecole des Beaux-Arts. Il rencontre Sam Francis, Riopelle, Soulages, Hartung, Giacometti, Vieira da Silva.

En 1950 le poète Henri Michaux écrit un texte sur les premières lithographies de Zao Wou-Ki dans un volume intitulé Lecture de huit lithographies de Zao Wou-Ki. L’œuvre de Paul Klee vue à Berne en 1951 fait alors prendre à Zao Wou-Ki un tournant radical vers l’abstraction.

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Zao Wou-Ki ou la sérénité retrouvée

Zao Wou-Ki, né à Pékin en 1921, est un descendant de l'illustre famille Song qui régnait sur la Chine du Nord à l'époque médiévale.

La position particulière qu'il occupe aujourd'hui dans le cercle des artistes contemporains, où il entra à petites touches et à grands traits, il y a un demi-siècle, ne doit cependant strictement rien à ses origines, aussi prestigieuses qu'elles puissent être.

Comme pour tant d'autres hommes de talent, sa renommée s'est, en vérité, construite sur des décisions de rupture et sur des rencontres, moins fortuites que suscitées par le destin.

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Si un jour vous avez l'occasion de voir ses toiles, n'hésitez pas, elles prennent une autre dimension de visu comme pour toutes peintures, peut-être encore plus quand il s'agit de Zao Wou-Ki.

Suivant les sources, il est né en 1920 ou 1921...

Beaucoup des livres le concernant sont épuisés, à trouver chez les bouquinistes, spécialistes, d'occasion (mais au double du prix...) en attendant encore distribué :

Zao Wou-Ki - Textes : Jean-Luc Chalumeau - Editions du Cercle d'Art
Collection : Découvrons l'art ~ ISBN 2702206220

A noter que cette collection propose de nombreux titres à prix abordable.

Et pour Seuguh

Utopie a écrit:

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Citation :

Prisonnier, comme tout homme, de son passé, Zao Wou-Ki, à son arrivée dans le quartier Montparnasse, est très nécessairement conduit à devenir un "artiste de synthèse", mariant deux traditions picturales, celle de sa terre natale, celle de son pays d'adoption, apportant ainsi un démenti au célèbre adage de Kipling selon lequel "Vent d'Est et Vent d'Ouest ne se rencontrent jamais".

Cela me fait penser à Tsugahoru Foujita, également à Montparnasse (c'est un japonais).

Seuguh a écrit:

Pourquoi que ça marche pas ? De t'façon c'est pas c't'image là que j'voulais, c'était plutôt La Dompteuse et le lion.

Merci pour le givre, Utopie, je deviens timbré

Seuguh a écrit:

Pourquoi que ça marche pas ? De t'façon c'est pas c't'image là que j'voulais, c'était plutôt La Dompteuse et le lion.

Qu'est-ce qui ne marche pas ?
Je n'ai pas trouvé ta dompteuse.

Les livres le concernant sont vite épuisés, dommage !
J'avais mis de côté quelques couvertures illustrées par ses peintures, c'est tellement joli ! En espérant un jour les trouver !

Zao wou-ki de Bonnefoy /Cortanze - Editions La Différence

Zao Wou-Ki : Carnets de voyage 1948-1952 - Editeur : Albin Michel

Edité fin 2007, encore en vente, j'ai craqué

Zao Wou-Ki - Oeuvres, Écrits, Entretiens José Frèches aux éditions Hazan



Depuis sa Chine natale, qu'il quitte à la fin des années 1940, et jusqu'au Paris rêvé, celui du quartier Montparnasse où vivent tant de peintres, l'itinéraire de Zao Wou-Ki est d'abord marqué par le refus de l'académisme, dont il fut pourtant un brillant élève. Admis à quatorze ans à l'école des beaux-arts de Hangzhou, il n'aura de cesse, dans son pays puis à son arrivée en France, de quitter le moule de sa formation, s'inspirant de Cézanne, Picasso et Matisse.

Le peintre cherche alors la forme qui est la sienne, aidé en cela par l'œuvre de Paul Klee, mais aussi par Henri Michaux, qui établissent un pont entre ses origines et sa nouvelle existence. Zao Wou-Ki est plein de Chine, et plein aussi de l'art occidental, son univers est celui d'un homme issu de deux traditions.

En 1954, le choix de l'abstraction donne naissance à un artiste singulier, qui n'est plus désormais écartelé entre son héritage culturel et sa peinture. Sur des toiles aux dimensions de plus en plus gigantesques, la couleur paraît tout emporter, tantôt déployée avec faste et tantôt économisée comme un remords.

Il peint "ce qu'on peut comprendre sans pouvoir le voir", n'hésitant plus à retourner à l'encre, il peint le silence, le noir et le blanc, le plein et le vide.

Aujourd'hui reconnu internationalement, Zao Wou-Ki poursuit sa recherche, dans une créativité constante. Les textes présentés dans cet ouvrage sont extraits d'Autoportrait publié par Zao Wou-Ki et Françoise Marquet en 1993, d'un entretien avec Michel Ragon (1994) et d'un autre avec Pierre Schneider dans la série des Dialogues du Louvre (1967).

José Frèches célèbre ici la double filiation qui active l’œuvre de Zao Wou-Ki, la tradition du pinceau chinois et l’abstraction de Klee et de Kandinsky du début, à la recherche harmonie inlassable entre les pleins et les vides. Le geste et la couleur, le proche et le lointain.

Un tableau flamboyant !!!

Je peins ma propre vie mais je cherche aussi à peindre un espace invisible, celui du rêve, d’un lieu où l’on se sent toujours en harmonie, même dans les formes agitées des forces contraires.
Zao Wou-Ki

Zao Wou-Ki à la BNF
site F.-Mitterrand, du 3 juin au 24 août 2008.

Citation :

Depuis 1949, Zao Wou-ki pratique l'estampe parallèlement à la peinture ; il abandonna l'encre de Chine de ses origines pour n'y revenir qu'au début des années 1970 mais avec une technique toute personnelle.
La Bibliothèque nationale s'attache à révéler à un large public les principales caractéristiques de son œuvre imprimé (estampes, livres illustrés), en mettant en évidence les multiples passerelles avec les autres techniques qu'il pratique, dans une logique chronologique.
L'exposition s'appuie essentiellement sur les collections du département des estampes et de la photographie et sur celles de la Réserve des livres rares

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Merci pour l'info, je vais voir si il y a un catalogue intéressant à défaut de pouvoir voir l'expo !

Zao Wou-Ki : Estampes et livres illustrés
Editeur : BNF (22 mai 2008)



Et oui Il n'en reste plus que deux.. déjà

L'aquarelle n'est pas une histoire de vieilles filles qui s'ennuient le dimanche, on le savait avec Turner, John Singer Sargent et d'autres, voici un livre réunissant les aquarelles et encres de Zao Wou-ki.


L'encre, l'eau, l'air, la couleur : Encres de Chine et aquarelles 1954-2007 - Wou-Ki Zao, Philippe Dagen
Editions Albin Michele

Disparition du peintre.


Zao Wou-Ki s'inscrit dans le mouvement qui porte alors nombre de peintres vers des expérimentations abstraites nouvelles. Chacun a sa voie singulière. Si proches soient-ils amicalement -et professionnellement à la Galerie de France où ils exposent longtemps tous trois- , Zao Wou-Ki, Hartung et Soulages ne constituent pas un groupe.

Leurs œuvres n'ont rien de commun, mais ils partagent la même exigence d'expérimentation continue sur la toile, de façon intuitive, selon ce qui se passe avec la peinture. L'assiduité quotidienne de Zao Wou-Ki dans son atelier répond à cette conception de l'art comme expérience visuelle et sensible, hors de tout système.

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