Quentin Tarantino

Kill Bill tome II

Réalisé par Quentin Tarantino. Avec Uma Thurman, Lucy Liu, Daryl Hannah

Cette histoire de vengeance commence bien, avec humour et cynisme, mais je n'ai pas été transporté d'enthousiasme sur la suite.
Les scènes choquantes retiennent l'attention, mais d'autres sont à mon avis verbeuses, au point que ni le réalisateur, ni le spectateur n'ont l'air d'y croire.

j'attendais mieux de l'usage du sabre, le mélange des décors (mobil-home dans la plaine et salon moderne dans maison confortable) brouille les pistes, et les actions. Du coup la violence inattendue paraît incongrue.


que vient-il faire dans cette galère ?

En revanche la musique de western devenue plus sarcastique que l'image est un bon point.

J'ai vu Kill Bill quand il est sorti en DVD, et malgré les excellentes critiques, je n'ai pas été transporté, tout comme toi. Je dois avouer qu'à part Reservoir Dogs, je ne suis pas un grand fan de Tarantino

Le problème de Tarantino comme tout fainéant et extrêmement doué^^ c'est le côté inégal, il fait de purs chef d'oeuvre comme Pulp Fiction ou Inglorious Basterds et d'autrefois des crotichets comme Kill Bill... Mais c'est déjà beaucoup il y en à d'autres qui ne tournent que des daubes^^

Comme quoi les avis...
Je suis complètement fan de Kill bill , en revanche Inglorious Basterds m'a déçue...
Kill Bill c'est juste dément , c'est super bien filmé , les personnages sont d'enfer , il y' a tout un panel d'art martiaux , le scénario est béton et l'humour toujours présent.

Yep, de toute façon Tarantino divisera toujours et c'est tant mieux (Thurman avec sa tête de cheval elle m'horripile dans Kill Bill...)

Je la trouve splendide...(à part ses pieds) tout comme Lucy Liu

MDR pour les pieds...

« Django Unchained »

Situé dans le sud des Etats-Unis deux ans avant la guerre de Sécession, Django Unchained raconte l’histoire de Django (Jamie Foxx), un esclave dont la violente histoire avec ses anciens propriétaires l’amène face à un chasseur de primes allemand, le Dr. King Schultz (Christoph Waltz).

Django Unchained, vu par l'Express.

Les sujets

Le sang, le fric, le cul... Comme dans la vraie vie, voilà ce qui mène le monde du western spaghetti, à l'opposé des valeurs prônées par le western traditionnel, fondatrices de la nation US: la lutte du bien contre le mal, la conquête de l'Ouest américain par les cowboys -souvent chrétiens- sur les Indiens primitifs, le chevalier défendant la veuve et l'orphelin... Mais par le choix d'un sujet plus politique et engagé que la trinité évoquée plus haut

La musique

Intimement liée au cadre et aux séquences, la musique imprime son rythme aux plans et donne au film et au genre une identité sonore extrêmement forte. Ennio Morricone ouLuis Bacalov, pour ne citer qu'eux (auxquel Tarantino rend régulièrement hommage en incluant leurs oeuvres dans ses bandes originales), imposent une rythmique lente et puissante. Certains réalisateurs, tels que Sergio Leone, attendaient de connaître la musique avant de décider de la structure des plans et des séquences

6 clés pour décrypter le western spaghetti

Depuis "Kill Bill", on peut résumer l’ensemble des films de Tarantino à des récits de vengeance, thème de prédilection du cinéaste. Chacun des films use d’un processus de justification souvent simpliste et conservateur :

- La Mariée venge, dans un premier temps, son honneur de femme bafouée, puis, tue pour sauver son enfant : "Kill Bill" ;

- Un groupe de cascadeuses prend sa revanche sur un pervers misogyne qui tue des pauvres innocentes pour sa propre jouissance : "Boulevard de la mort" ;

- Une juive et un groupe de soldats américains partent en croisade pour corriger l’ennemi nazi : "Inglourious Basterds" ;

- Un esclave afro-américain sauve sa femme de propriétaires blancs abusifs et sadiques : "Django Unchained".

Interrogation sur la violence et les thèmes de tarantino

« Django Unchained »

Situé dans le sud des Etats-Unis deux ans avant la guerre de Sécession, Django Unchained raconte l’histoire de Django (Jamie Foxx), un esclave dont la violente histoire avec ses anciens propriétaires l’amène face à un chasseur de primes allemand, le Dr. King Schultz (Christoph Waltz).

J'ai vu le film de 2 h 44 qui n'est pas trop long, un moment d'ennui à table, mais les coups de théâtre ravivent l'intérêt.

les critiques ont bien dit le mélange des genres, et le détournement des codes traditionnels. Fresque sur l'esclavage et western spaghetti, avec l'ombre de Clint Eastwood dans les attitudes et les cadrages, on passe à la comédie grand siècle revue au XVIIIe siècle, avec la majesté des apparences (Bougeoirs couverts, palais du sud Colonial), et la cruauté des pratiques.

D'un côté les soubrettes avenantes des négriers, et les hommes envoyés sur les champs de coton ou dans les mines à casser du caillou.

Tout est mélangé, et on retrouvera sans peine un majordome qui ressemble à l'oncle Bens.

La musique opte pour le mélange des cultures, Mozart et Beethoven avec la lettre à Élise, Ennio Morricone, Wagner et les danses du Prince Igor, des gospels et du rap...

En basse explosive continue, les détonations des fusils, le claquement des fouets, le fracas de la dynamite.

Remarquer aussi une constante : l'alliance d'un langage soutenu et de décisions brutales. Le spectacle bat son plein, on nous en met plein la vue, on en a plein les oreilles. Menu complet

Libé se penche sur les morts violentes dans les films de Tarentino : belle diversification avec des morts causées par enfoncement des orbites, des coups qui font exploser le coeur et des morsures de serpents.

Django Unchained et surtout Inglourious Basterds marquent un pas supplémantaire: les décès sont beaucoup plus nombreux (396 morts pour Inglorious Basterds) et proviennent d'un incendie, de scalps, de morsures de chien, de coups de batte de baseball, d'étranglement, ou de batons de dynamite qui explosent...

Mais que va bien pouvoir inventer Tarantino pour tuer ses personnages dans ses prochains films ?

si vous avez des idées....

Vu au cinéma Django Unchained...... plein d'humour .... quelques fois noir ..... of course.

Très bon film en ce qui me concerne. Des acteurs formidables , une succession de musiques superbes , un paysage de toute beauté !

Une ou deux longueurs faciles à digérer. Un genre renouvelé du western , du traitement de la guerre de sécession , de l'esclavage aux Etats Unis !

Un passage , entre autres , qui m'a beaucoup fait rire . Lors de la visite de la propriété du négrier , l'allemand se plaint de ne pas pouvoir parler sa langue natale. Alors le négrier de lui répondre , je vous comprend , j'ai la même sensation quand je vais à Boston !

Il est vrai qu'entre le Sud des states et l'Est de la Nouvelle Angleterre, on peut avoir du mal à se comprendre !

Tarentino fait des films violents certes , mais tu peux aller voir Sissi Impératrice Rotko !

je l'ai vu, je parle de Django, pas vu Sissi à vrai dire.

j'ai apprécié Django comme je l'ai dit ci-dessus,

mais je n'en ferai pas pour autant mon cinéaste favori. Les peintures du sud en 1850 façon Versailles pour les bonnes manières de salon, je doute

certaines soubrettes semblaient sortir de Marivaux (la porte en face sans doute ?)...

Nottoway Plantation , Mississipi . Comme dans le film

Grande fan de Tarantino depuis mon plus jeune âge ( très jeune, j'ai vu Pulp Fiction avant d'avoir mes dix ans ) je pense que le dernier ressemble beaucoup à Inglorious Basterds.

Dans l'ambiance, la façon de faire, la musique les mini chutes qui se succèdent, le rythme et les personnages à la fois redoutablement efficaces dans le meurtre et la vengeance mais ayant aussi un redoutable humour.

Je n'ai pas vu le temps passer. Toujours des dialogues longs mais qui ne traînent pas en longueur. Je le classe parmi les meilleurs de Tarantino, puisque très ressemblant à l'avant dernier.

Qu'avez-vous pensé du casting ?

beaucoup de beau monde


Christoph Waltz en Dr. King Schultz, Leonardo DiCaprio, en Calvin Candie maniaient aussi bien le discours que les armes inattendues

d'autres comme les servantes accortes et l'oncle Ben's n'appartenaient pas à mon aperçu historique... comme je l'ai dit plus haut.

rotko a écrit:

beaucoup de beau monde

Christoph Waltz en Dr. King Schultz, Leonardo DiCaprio, en Calvin Candie maniaient aussi bien le discours que les armes inattendues

J'ai vu le film la semaine dernière; j'ai beaucoup apprécié le jeu décalé du Dr. Schultz et son rôle en tant que "père" initiatique de Django; il y a un vrai passage de relais; peu à peu l'élève-Django apprend, progresse et finit par prendre toute la place

Tout à fait d'accord, Christoph Waltz est vraiment un bon acteur, légèrement décalé. Je ne l'ai vu que dans trois films mais n'ai jamais été déçue !

Django mal vu en Chine !

Sans donner de raisons, la Chine a, aujourd’hui, décidé d’arrêter la projection de Django Unchained sur son territoire. La raison la plus probable est que, malgré un remontage des scènes, le film reste trop violent pour le bureau de la censure chinoise. Cette décision a levé un vent de colère chez les cinéphiles chinois. Ces derniers ont donc décidé d’arrêter d’attendre et de télécharger tout simplement le film illégalement, ou de se le procurer en DVD sur le marché noir.

Prix Lumière 2013 du 14 au 20 octobre pour l'ensemble de son œuvre, Tarentino fait le spectacle à Lyon.

Citation :

Voir mon imagerie et mes musiques incorporées dans des plans mythiques de l'histoire du cinéma, ça m'a vraiment touché. Et puis, il y a les gens. Je n'avais jamais pensé rencontrer Belmondo. Quand on était jeune, l'affiche d'A bout de souffle était aussi populaire que le poster de Che Guevara!

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