Annuaire des DETECTIVES

J'aime bien Kurt Wallander...

Héros récurrent chez le Suédois Henning Mankell...
On ne sait pas trop à quoi il ressemble, mais il a un père (enfin, il l'a dans les premiers volumes) insupportable qui passe sa vie à refaire le même tableau, représentant un coq de bruyère...Il avait une femme, mais ils ont divorcé. Sa fille lui cause du tracas, mais bon, elle finira par devenir flic, comme papa...
Il se déplace lourdement dans une société suédoise qui va mal, il souffre de diabète, il mange mal, il est crevé... Son appartement, bien sûr, est souvent plein de linge sale. Il a peur, parfois, mais il continue son enquête comme un pachyderme entêté...
Je livre en vrac tout ce qui en fait un personnage attachant, humain... qu'on retrouve avec plaisir d'un roman à l'autre.

Je crois que je vais me faire détective, cela semble être une personne fort aimée... je ne lis pas : je déteste un tel ou un tel détective.
Ca doit faire du bien d'exercer une profession où l'on est aimé de tous.

xian a écrit:

Je crois que je vais me faire détective, cela semble être une personne fort aimée... je ne lis pas : je déteste un tel ou un tel détective.
Ca doit faire du bien d'exercer une profession où l'on est aimé de tous.

Le pire est que souvent plus on aime les flics de papier et moins on aime les vrais

Bon alors, je vais me faire curé, ça le fait, ça, curé ?

On parlait l'autre jour de l'Année du bac, très belle pièce de théâtre de José André Lacour, ancien belge devant l'éternel et auteur de nombres de romans policiers et historiques sous les pseudos de :
Benoît Becker, Henri Langon, Johnny Sopper, Sarah Lee,
entre autres...

Cécile a écrit:

Ce Donald au look Colombo officie comme inspecteur privé dans la tradition hollywoodienne qui roule des mécaniques à la Bogart. Alcoolique, locomotive à cigarettes, il use et abuse d’une perspicacité foudroyante et d’un humour … désabusé !

Marrantement, son ennemi de toujours s'appelle Raspoutine mais c'est un chat ! J'aime beaucoup Canardo, mais je trouve que sur les derniers albums, il perd un peu de son charme (y compris graphiquement, cela devient un peu trop "léché").

Citation :

à l’affût de la pépée qui va avec le bourbon.

Restons calme, le plus souvent avec les pépées, c'est le bourdon !
Le petit Gilbert (Tibet) a donc laissé soigneusement Nicole et les autres à l'écart et s'en tient à Maigret Bourdon comme compagnon de jeux.
Mais tout ceci devrait être sous rubrique BD revenons donc à la grande littérature en constatant la dérive des continents et de ceux qui y habitent : Le polar qui était plutôt français est devenu anglais, puis américain, de penseur gentil et intelligent, le fouineur est devenu cogneur et l'assassin d'occasion un solide psychopate. En littérature comme en toute chose, le cercle est rouge et infernal, retour à la case départ Adam, Eve et Caïn.

Merci

Le nom de Manuel Vasquez Montalban (trop tôt disparu), restera attaché au personnage de fiction Pepe Carvalho qu’il a créé de toutes pièces.
Il l’a voulu un détective taciturne, qui s’est hissé à la force du poignet hors du quartier le plus pauvre de Barcelone : l’ancien Bario Chino, où ses parents, venus de la Galicie pour trouver du travail en Catalogne, avaient trouvé refuge. Un homme qui ne sourit jamais, jetant sur le monde qui l’entoure un regard sarcastique, désabusé et cynique.
Avec son alter ego Biscuter (prononcer Bis –scooter), un ancien repris de justice, entre deux enquêtes, ils aiment à mitonner des plats typiquement catalans dont les recettes sont gracieusement offertes aux lecteurs.
Pepe Carvalho a eu des problèmes avec le régime franquiste. Il n’est pas non plus apprécié de l’actuel gouvernement socialiste-bourgeois. Il mène souvent ses investigations en marge de la légalité ce qui n’est pas toujours du goût des autorités policières.
Particularité de Pepe : "à chaque épisode il brûle un livre sous prétexte que la littérature ne lui a rien appris de la vie !….. Montalban a forgé son héros à son image. Se souvenant de l’époque où il avait connu la torture et les geôles sous le régime de Franco. Tout comme son père. C’était un amoureux de la Catalogne et de Barcelone. Il y promène ses lecteurs avec délectation.
: Montalban était un inconditionnel de l’équipe de foot du Barça. Il revenait de Sydney via Bankok, ayant choisi ce vol pour pouvoir assister à un match important de ses favoris. Le cœur l’a lâché lors de l’escale.
Ironie du sort, le Barça a perdu ce jour là !….

Aristarque a écrit:

Manuel Vasquez Montalban

Pepe carvalho et Biscuter (prononcer Bis –scooter, : entre deux enquêtes, ils aiment à mitonner des plats typiquement catalans dont les recettes sont gracieusement offertes aux lecteurs.

les voici et bon appétit

Mma Ramotswé a créé l’Agence n°1 des Dames Détectives avec le fruit de la vente des biens de son père au décès de ce dernier. C’est en Afrique du Sud, dans la République de Botswana, dans sa capitale Gaborone au pied du mont Kgale.
Mma Ramotswé est une grosse dame noire pleine de charme. Mma Ramotswé avait été mariée à Note Mokoti, un joueur de trompette qui la battait et était la cause de la mort de sa fillette à peine née. Il l’avait abandonnée après ce drame.
Agée de trente cinq ans, elle est devenue détective en s’aidant d’un précieux manuel acheté par correspondance : « Les principes de l’investigation privée ». Elle est devenue détective par vocation « parce que c’est mon peuple, ce sont mes frères et sœurs,.Il est de mon devoir de les aider à élucider les mystères de leur existence »
A. McCall Smith, l’auteur, britannique âgé de 55ans, est né au Zimbawé. Avec son premier roman : « Ma Ramostwé détective », il nous offre un policier déroutant. Pas de crimes sordides, pas de meutres en série, pas de détails sanglants, pas de règlements de comptes et de recours aux moyens d’investigation scientifiques. Les enquêtes de cette gentille, grosse, dame peuvent paraître futiles, , elles n’en restent pas moins des énigmes qu’elle résoudra à sa manière placide, obstinée, intuitive.
Les éditions 10/18 ont déjà plusieurs titres du même, sur leur répertoire. Un référence. !

L’inspecteur John Rébus du Commissariat d’Edimbourg en Ecosse, est (encore !...) un enquêteur singulier, en marge des normes communes. La cinquantaine bien sonnée, célibataire après un divorce, incapable de garder aucune de ses conquêtes, père d’une grande fille à peine majeure qui révoltée ne sait pas si elle doit aimer ou mépriser son géniteur. Il est sur la pente d’un alcoolisme latent que sa fréquentation assidue des pubs entretient soigneusement.
De son propre aveu, Rébus « est peu porté sur l’honneur et pas trop fier de lui lorsqu’il accepte que son boulanger lui refile des croissants sans exiger de blé » C e qui ne l’empêche pas de mettre tout en œuvre pour faire la lumière sur les affaires dont il est chargé.
Il fait le désespoir de son chef qui l’accuse de : « n’être qu’un égoïste, je ne vois pas comme qualifier autrement votre attitude. Et vous savez que vos obsessions finissent par causer du tort à tout le monde autour de vous, amis, ennemis, et civils compris…mais vous vous en fichez pas mal du moment que votre morale personnelle est satisfaite. Le reste ne compte pas. Les autres n’ont qu’à se faire foutre… » Son « géniteur » Ian Rankin…. Romancier au style nerveux bien que méticuleux et détaillant les péripéties des enquêtes avec précision. Sait faire croire au lecteur que son héros est un peu paumé et est hésitant entre le plaisir de punir ou de se faire acheter.
Seul titre que je connaisse : « Ainsi saigne t-il . » FOLIO Policier

Tokyo Chaos par Anne Rambach Pocket

L'occasion de découvrir un nouveau type d'enquêteur d'un profil singulier !....
Junko Go "Belle, brillante, yeux noirs, longue et souple silhouette, épaules larges, bras musclés. Un visage à l'ovale fin, presque sans pommettes, une bouche bien dessinée, un nez droit à l'arête saillante et aux narines énergiques. Un front carré, des cheveux très courts, une peau dorée"
Unique fille de parents japonais, elle a été élevée par sa mère aux USA après que celle-ci, s'y soit expatriée. Junko a fait carrière dans la police de N.Y. Coïncidence (littéraire), son père Takeschi Isobe est le chef de la police de Tokyo. A l'occasion d'un échange culturel (?) entre les polices des deux pays, Junko a été choisie (quelle surprise!..) pour faire un stage dans la police judiciaire que dirige Isobe.
Signes particuliers: Junko Go est lesbienne. Tout comme Anne Rambach qui l’a « inventée » . De plus elle a une passion pour les armes à feu "Elle se sentait nue sans son flingue".Elle aime son métier. Avec hargne et passion…

L’astuce pour Ed Mac Bain, a été de nous raconter les aventures (et mésaventures) d’un groupe d’inspecteurs de police d’un même « Précint » de la ville mythique d’Isola, lors de nombreuses enquêtes policières.
En inventant son « 87ème District », il se démarque des auteurs classiques de « Police Procédural » qui bâtissent leurs intrigues autour d’un seul représentant de l’ordre respecté et incorruptible.
Les principaux personnages: il y en a six ! Mais des bons ! Et l’auteur leur a attribué qualités et défauts qui en font les acteurs crédibles d’une saga qui compte plus de cinquante « enquêtes », de 1956 avec « Du balai » à 1999 « La Dernière Danse »
En voici la liste :
---Stève Carella, italien d’origine comme Mac Bain, prend des allures de meneur de jeu dans la plus part des affaires
---Meyer Meyer, même appellation pour le nom et le prénom, juif sans ostentation, chauve et sentencieux.
--- Bert Kling, le plus jeune des inspecteurs, parfois naÏf, toujours amoureux transi, « martyrisé » par une mère possessive.
---Cotton Haves 1m92, 98 kg, yeux bleus, roux avec une mèche blanche, plait aux dames.
---Arthur Brown, les accidents de l’existence l’ont fait naître d’un couleur encore difficilement acceptée : brun (très foncé) de peau.
---Havilland, policier dur, mauvais, dont la devise est : « frapper d’abord, discuter ensuite »…..
Une équipe donc, qui au fil des ans est « un rouage d’une machine fatiguée, un peu usée, aussi fanée que les locaux qui l’abritent. Ils se consacrent à une tâche vieille comme le monde : ils font respecter la loi .Même si les voyous les traitent d’ordures de flics ! »
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L'Homme des deux tribus d'Arthur Upfield Poche 10/18
Napoléon Bonaparte (Bony pour sa famille et ses intimes), métis de père blanc et de mère aborigène,qu'il n'a jamais connus, élevé par une institution charitable qui lui a donné so nom. Bardé de diplômes
universitaires il est inspecteur de police au Queesland en Australie. .
Pour le lecteur, c'est surtout l'occasion de découvrir un limier singulier par sa particularité: il adore se glisser dans la peau d'unaborigène pour mieux traquer les meurtriers, son ascendance maternelle lui ayant apporté le don inné du pisteur infatigable dans le désert australien. De plus il est persuadé qu'un meurtre doit être sanctionné d'une seule manière: oeil pour oeil, dent pour dent. C'est la justice de la Bible, et la justice des aborigènes.
L'auteur, qui a parcouru de long en large le continent australien pendant 10 ans a des accents attendris et poétiques pour nous en faire goûter toute la sauvage et impressionnante beauté
Pour ceux (ou celles) qui voudraient découvrir cet excellent écrivain, je conseille de commencer (parmi la trentaine de titres chez 10/18) par "Les sables de Windee", le seul où Bony "a failli connaître la honte de l'échec pour protéger le bonheur d'une jeune fille" ou encore "Le récif aux espadons" avec un chapitre pour narrer les péripéties d'une pêche au gros, digne d'Hemingway!.
Tous les romans ont les paysages de la seule Australie pour décor. Un décor qui change au fil des aventures policières car le pays est immense !

Cayetano Brulé, est né à Cuba. Ses parents ont émigré aux States avant que Fidel Castro ne s’empare du pouvoir. Marié à une chilienne, il la suit à Valparaiso. Elle le quitte. Il s’installe comme mécanicien auto. Sans trop de succès, son atelier périclite. Il se souvient fort à propos qu’il est titulaire d’un diplôme de détective privé décerné par un Institut d’études par correspondance de Floride. Il ouvre donc une Agence, dans un local minable. Il prend comme adjoint Zuzuki, fils d’un japonais et d’une chilienne, un paumé comme lui. Clientèle rare et peu fortunée. Honoraires de smicard. Ils tirent le diable par la queue.
Roberto Ampuéro a titré son livre « Boléro à la Havane ». Notre minable de détective nous y embarque dans une aventure sans grand relief, nous promenant de Cuba au Chili,Miami etc..etc..Nous avons droit aux poncifs éculés sur ces pays latino-américains et aux décors de cartes postales. Avec une pincée de violences et de scènes érotiques. Pour pimenter un peu.
Référence au célèbre Boléro de Ravel ? Alors c’est raté : je ne crois pas que comme pour la musique, l’auteur puisse « répéter dix-neuf fois la même idée avec à chaque fois une instrumentation plus riche ». Au répertoire des Editions 10/18

Slim Callaghan :
Il est grand et maigre. Ses bras sont un peu trop longs et son visage est de ceux que l'on regarde à deux fois de crainte de s'être trompé la première. Sa devise :" Ne laisse jamais tomber le client....et encore moins la cliente..."

Ernie Guelvada
Vous ne l'auriez pas remarqué dans les moments où il s'applique à passer inaperçu. Il aime boire sec et fumer. Ce sont les seuls plaisirs qui lui restent dans cette Europe de 1942 infestée par la peste nazi. Demain peut-être il sera mort. En attendant, il pourchasse les espions sans relâche et sans pitié.

Lermmy Caution
Né de la mythologie personnelle de son concepteur, il est inspecteur au FBI mais travaille en solo. Parle le slang, tombe toutes les femmes. Avec son chapeau rabattu sur les yeux, son vieil imperméable mastic et une redoutable artillerie personnelle, il sème la terreur chez les malfrats.

Tous trois font les délices des « fans » de Peter Cheney leur « inventeur », un raté qui sur le tard a connu la gloire avec « Cigarettes, whisky et petites pépées » et « Récits de l’ombre », deux gros pavés dans la collection Omnibus des Presses de la Cité.

Lemmy ( sans air ) devint plus célèbre en France qu'ailleurs grâce à l'ami Constantine qui lui donnait vie dans quelques films mémorablement nuls mais nous décrivant tellement bien l'atmosphère gangsters que nous supposions qu'avait l'Amérique ...
Ah !
L'Amérique ....

Aristarque fredonnait :

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Citation :

Je sais que le tabac, c'est mauvais pour la voix...
On dit que l'alcool c'est pas bon pour le foie...
Quant aux petites pépées, c'est fatal pour le cœur...
Les trois à la fois... y a pourtant rien de meilleur...

{Refrain:}
Cigarettes et whisky et petites pépées
Nous laissent groggy et nous rendent tous cinglés
Cigarettes et whisky et petites pépées
C'est ça la vie, mais c'est bon de les aimer...

les temps ont beaucoup changé et il faut craindre que le ciel nous tombe sur la tête
d'ailleurs, il faut mettre un casque pour rouler à bicyclette, c'est tout dire ...

Margaret Anne Doody, canadienne de naissance, professeur de littérature aux U.S.A , certainement calée en histoire de la civilisation de la Grèce antique et de sa philosophie, n’a rien trouvé de mieux que de faire d’Aristote, le célèbre Aristote (-384 –322), un détective, amateur bien entendu !
La curiosité m’a poussé à me procurer les deux des volumes où il joue les premiers rôles :
« Aristote détective » et « Aristote et l’oracle de Delphes »L’érudition de l’auteur lui permet de décrire avec force détails la vie en Grèce et particulièrement à Athènes en ces temps là !
La quatrième de couverture de l’édition 10/18 nous annonce : « Un savoureux portrait d’Aristote et de ses excentricités, ses enthousiasmes, sa passion pour les poteries et le bon vin (…) Il est cabotin, futé, généreux et brillant…. »
Mais, à mon humble avis, comme détective il ne fait pas le poids. Il est vrai que dans l’un et l’autre volume, l’intrigue policière semble anodine, facile à démêler pour un lecteur averti.
Margaret Doody n’a pas encore atteint la maestria de : Ellis Peter, « frère Cadfael », Anne de Leseluc « Marcus Apper » Petre Tremayne « Fidelma de Kindare » etc…etc… Peut-être avec de la patience

Mon nom est Mike Hammer

Je suis le fruit de l’imagination de Mickey Spillane, né dans les quartiers pauvres de Brooklyn en 1918, pilote dans l’U.S.Air Force pendant la dernière guerre mondiale, ex-agent du F.B.I., n’ayant à son actif littéraire que des scénarios de B.D. et des nouvelles parues dans des « pulps ».
Il m’a créé pour être un détective privé dur à cuire, brutal, incorruptible et violent « par fidélité à mon pays, à mes amis, à mes conviction éthiques »
Je résiste à tous les coups qui me sont donnés (par traîtrise bien sur !) et j’échappe à toutes les balles qui me sont destinées.
J’aime toutes les femmes qui sont bien roulées avec des rondeurs lascives et des jambes de vedette de cinéma. La seule que je respecte est ma secrétaire Velda. A elle seule, je n’ose proposer le mariage, j’ai trop peur qu’elle ne me prenne au sérieux. On dit de moi que je suis misogyne.
A ma première apparition dans « J’aurai ta peau », (1947) mon créateur m’a présenté comme quelqu’un qui est à la fois « le jury, le juge et tout le tribunal….et aussi le bourreau »
C’est pour le prouver qu’à la fin de ma première affaire, il écrit :
« …..Bras tendus elle s’avança vers moi. Sa langue mouilla ses lèvres, les faisant luire de passion. Un parfum grisant s’élevait de sa peau nue. Ses seins frémissaient au rythme de sa respiration. Comme il eut fait bon d’y poser ma tête, dormir sur elle et me perdre en elle. J’étais las, hagard épuisé. Elle se pencha vers moi, lèvres offertes, ses deux bras déjà prêts à entourer mon cou… »….
La détonation de mon 45 fracassa le silence de la pièce (…)
--- Comment… as-tu…pu ? hoqueta-t-elle elle.
--- C’à a été très facile », prétendis-je.
Mickey Spillane a connu un succès sans précédent de 1947 à 1952. La dizaine de millions d’exemplaires, traduits dans toutes les langues et vendus par le monde pour une vingtaine de titres, lui ont rapporté une fortune en dollars. Succès mérité : Je viens de relire les sept titres réunis en un seul volume par la collection Omnibus des Presses de la Cité (1989).
Pris par le rythme alerte des récits et des rebondissements de l’intrigue, il m’a été difficile de le lâcher.jusqu’à la fin.
Pourquoi, cet auteur « pris comme synonyme de violence et de sexualité débridée » est-il devenu Témoin de Jéhowah en 1952 ?…..
Les voies du Seigneur sont impénétrables !

Le site GRANDS DÉTECTIVES vous offre la possibilité de découvrir les portraits et bibliographies de grands détectives de la littérature policière:
http://www.grandsdetectives.fr

oui, un site interessant que tu fais bien de signaler. J'y suis passé entre deux tartines matinales (celles du petit dej) !) et j'ai lu à propos du chevalier Dupin d'Edgar Poe

Citation :

le Chevalier Dupin résout de redoutables énigmes judiciaires grâce à ses facultés d'observation et d'analyse.

certes, ce qui m'a le plus frappé, est sa methode inductive qui retrace le cheminement intellectuel de son interlocuteur.

L'observation porte avec lui, dans ce cas, sur la reconstitution de l'iinéraire d'une pensée, et d'une manière de réflechir.

c'est un don enviable !

Rapide coup d'œil et (déception):
Il n'y a pas (même dans les prévus) l'islandais Erlendur "mangeur de têtes de mouton" ni le finlandais Haarjunpaa "attendais vous à une fin en queue de poisson".