Les titres

Je crois que c'est Inès qui avait trouvé la formule, ou du moins ses titres étaient si bons que je m'en souviens.

on donne 3 titres, et chacun fait, comme bon lui semble, un petit résumé ou une mise en bouche de l'oeuvre, invente un passage, ou une biographie de l'auteur présumé (innocent !). D'abord, rassemblons les titres !

mes trois titres

La peau du kangourou

Adieu, Lourenço Marques !

Seringues

Je ne me fais pas attendre :

Le démon sous la trappe

Sa majesté découche !

Du côté de chez Phi-hoan

On se laisse un petit peu de temps pour commencer? parce qu'en ce moment mon neurone est pris toute la journée et le soir il veut dormir le bougre :rabbit: !

- Le boucher et les quarante livres

- L'essaim de Madame Li Quiân

- La compassion de l'alexandrin

- Les clavicules perdues

- Le silence de la poupée

Je sens qu'on va bien s'amuser :pirat:

Oui, Inès, je crois aussi, j'ai pas beaucoup de temps sur le weekend qui vient mais j'y travaillerai et Seuguh il dit quoi ? il devrait nous pondre des titres sympathiques

Ah Seuguh, je le savais !
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Cet homme est fou un adorable fou bien sur

Le démon sous la trappe par Estelle Duterroir, chez Jacob Delafon.

Après une jeunesse turbulente dans les banlieues du Caire, Ismael monte à Paris pour suivre des études d’architecture. Le jour de Pâques, alors qu’il mesurait le 2e pilier à droite de Notre Dame, il entend l’appel de Dieu : il décide de se convertir et entre à l’institut Saint Ignace de Loyola dans le 93.

Un samedi soir, il rencontre Bethsabée la Beurette, qui lui propose d'être son partenaire dans « la toupie japonaise », un numéro de hip-hop-olé-olé au 5é festival du métissage culturel.

Hélas ! Les Frères s’opposent violemment à cette prestation : Ismael et Bethsabée trouvent refuge à l’institut Loyola où Bethsabée se dissimule dans les caves du sous sol.

Pourra-t-elle poursuivre son entraînement entre les fûts ? La foi d’Ismael résistera-t-elle à l’aiguillon du désir et de la danse orientale ?

Ce premier roman a été salué par la critique unanime.

Citation :

« J’ai été profondément secoué par le témoignage d’une danseuse saisie par la Grâce »

Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris.

Originaire des Caraïbes, Estelle DuTerroir a poursuivi à Brive-la-Gaillarde des études de sociologie et un entraînement intensif de patinage artistique.
Renversée par une voiture à la veille des jeux olympiques - voiture conduite par la mère de Surya Bonaly, elle vit maintenant en fauteuil roulant.

Son dernier roman « la Danse, la Transe, La France » crie son amour de la vie et du sol national.

La peau du kangourou Edmond Quenotte

« Qui a eu la peau du kangourou ? Est-ce Gérard ? Non, l’ardoise que le kangourou a accumulée dans son bar ne vaut pas qu’il le saigne … quoiqu’il arrive parfois que cette pensée l’effleure, rapport à ses déboires avec sa soeurette, sa Cathy…
Peut-être s’agit-il de Cathy alors? Vous croyez, vous, que kangourou le bien nommé se serait fait occire par la Cathy ? Peu probable … Elle pèse pas bien lourd la petite, surtout quand le lascar serre les poings à deux doigts du tarbouif. Non les zigues, vous y êtes pas je vous dis, et puis la liste est longue de ceux qui , éventuellement, seraient prompts à dessouder le kangourou. Mais moi, j’ai ma petite idée, alors va falloir d’abord m’écouter et jusqu’au bout … croyez moi ou croyez moi pas, mais c’est plus tarabiscoté que ça en a l’air… »

« Tandis qu'Hercule Poireaute et que Maigret maigrit, Quenotte revient pour notre plus grand plaisir, et nous mène aux confins du bitûme, où lui seul sait réconcilier racaille et flicaille... »
Zazourama

« Ça faisait un bail que l’Edmond nous laissait en carafe, il revient , sortez les protège dents, nos héros vont mordre la poussière … »
Le Bigaro

Le silence des poupées

Dans un placard de la rue Watteau plusieurs poupées dormaient. Délaissées depuis des mois, voire des années elles semblaient complètement abandonnées et surtout engluées dans un profond sommeil.
Soudain l’ une d’elles se redressa et commença à haranguer les autres : mes sœurs que faisons-nous là ? nous sommes maîtres de notre destinée … levons - nous !
Et à ce moment du roman, l’auteur nous fait complètement chavirer dans une angoisse indescriptible, des êtres qui se transforment, des visages qui s’arrachent et des hommes qui deviennent des êtres surnaturels et sanguinaires…
Un roman à lire et surtout ne pas oublier de laisser la lumière allumée …

marie chevalier a écrit:

Le silence des poupées

mes sœurs que faisons-nous là ? nous sommes maîtres de notre destinée … levons - nous !
…

levons-nous.... et demain ?

L'essaim de Madame Li Quiân par Haruki Phu Lêtê.

Il faut, dans ce roman aux limites du bien-pensé, mettre en valeur le travail ciselé de la traductrice. En effet, dans une prose où jeux de mots, anagrammes et autres calembours sont foison, le talent d'Anne-Sophie Nakano ne fait pas défaut. L'histoire est celle d'un jeune portier d'hôtel, dont la seule activité jubilatoire consiste à égrainer chaque matin les petites annonces d'un quotidien de bas étage, qui, au gré de son épluchage minutieux et de sa curiosité naïve, va de surprise en surprise, de rendez-vous manqués en rencontres surprenantes. On épinglera bien évidemment l'homophonie - qui fait référence au titre - du passage où notre héros fait connaissance avec l'étrange Madame Li Quiân :

Citation :

Ce n'est qu'après avoir relu à maintes reprises son annonce :

"Ah, veuvage inconsolable ! Par un malavisé et assassin habitant de Mende, d'un concubin doux je ne pourrai me remettre !"

que je compris enfin le comportement lubrique de la veuve Li Quiân dès que j'eu franchi le seuil de sa porte et de son audace. J'aurais immédiatement dû comprendre :

Aveu : vagin consolable par un mâle avisé et as-à-seins, à bite en demande d'un con. Cul, bain doux, jeune - pourrez me remettre.

un nouvel Alphonse Allais nous est né !

rotko a écrit:

marie chevalier a écrit:

Le silence des poupées

mes sœurs que faisons-nous là ? nous sommes maîtres de notre destinée … levons - nous !
…

levons-nous.... et demain ?

ça va de soi

Seuguh a écrit:

Citation :

Ce n'est qu'après avoir relu à maintes reprises son annonce :

"Ah, veuvage inconsolable ! Par un malavisé et assassin habitant de Mende, d'un concubin doux je ne pourrai me remettre !"

que je compris enfin le comportement lubrique de la veuve Li Quiân dès que j'eu franchi le seuil de sa porte et de son audace. J'aurais immédiatement dû comprendre :

Aveu : vagin consolable par un mâle avisé et as-à-seins, à bite en demande d'un con. Cul, bain doux, jeune - pourrez me remettre.

Excellent ! Je ne regrette pas d'avoir chaussé des loupes...

Un petit signe à ce fil que je n'oublie pas !

Le boucher et les quarantes livres

Un tournevis tout à fait déboulonnant ! l'espagnolette est magnable, surtout quand il s'agit de mettre la graisse à la poignée. Désinvolte, à la fois si égoïne et cependant marteau (piqueur !), on sent tout le savoir-faire du menuisier dans les moment-clés, dont la charnière nous fait sentir comme glissant en-dessous de la porte sans grincements. Je vous mets un peu d'huile dans le moteur :

Citation :

Vrouuum, Prrrrrôôôt, Niâââââm, Vraouuuuuum.... îîîîîh.
- 450 grammes ça ira, Madame Tocques-Flocques ?
- C'est très bien, laissez, mon mari n'a pas perdu son appétit, savez-vous !