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| | François Ozon | |
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+9Le mouton sauvage Moon swallow roxane Calou alexnihat coline rotko maïa 13 participants | |
Auteur | Message |
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maïa pilier
Nombre de messages : 3761 Date d'inscription : 05/01/2006
| Sujet: François Ozon Sam 28 Jan 2006, 13:24 | |
| Le temps qui reste
J''ouvre un nouveau sujet mais réponds à Coline qui a parlé du film d'Ozon dans la rubrique " Télérama". J'ai donc vu Le temps qui reste et suis un peu déçue. Le thème central, celui de la mort inéluctable et proche chez un tout jeune homme, le jeu des acteurs (particulièrement la scène extraordinaire entre Romain et sa grand-mère (admirable Jeanne Moreau), tout cela est bel et bon. En revanche, j'ai trouvé que le thème secondaire de l'homosexualité - longuement développé avec ce passage chez les sado-masos, très très long !- nuisait à la force du thème principal. Il y aurait eu là un autre film à faire, peut-être. Surajouté, ici, il n'ajoute rien à la réflexion de départ, m'a donné l'impression qu'Ozon jouait le "sujet à la mode" et finalement enlevait de la force et de la vigueur à son propos initial. Qu'en pensez-vous ? | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: François Ozon Sam 28 Jan 2006, 15:09 | |
| pas vu ! j'aurais pu le voir, mais ces films sur la maladie et la mort, les conversations avec les agonisants, c'est pas trop ma marotte. | |
| | | coline pilier
Nombre de messages : 3986 Date d'inscription : 04/01/2006
| Sujet: Re: François Ozon Sam 28 Jan 2006, 18:50 | |
| Voici ce que j'en disais lorsque je l'ai vu, à l'automne, en avant-première:
« Le Temps Qui Reste »
Scénario, dialogue, réalisation: François Ozon
Sortie: 30 Novembre 2005
-Interprétation: Melvil Poupaud, Jeanne Moreau, Valeria Bruni-Tedeschi, Daniel Duval, Marie Rivière, Christian Sengewald, Louise-Anne Hippeau...
Présenté dans la Sélection Un Certain Regard (Cannes 2005), ce film met en scène les derniers mois à vivre de Romain, un photographe âgé de 30 ans, atteint d'un cancer incurable. A l'origine de ce projet, il y a l'idée d'une trilogie sur le deuil, commencée avec le drame « Sous le Sable » qui abordait cette question : comment vivre la mort de l'autre ? « Le Temps qui Reste » pose celle de sa propre mort à soi. "Et le troisième volet, que je ferai peut-être un jour, racontera la mort d'un enfant", ajoute le cinéaste.
Synopsis : Romain Melvil Poupaud) est un jeune photographe de mode, égocentrique, capricieux, arrogant. Tout semble lui avoir réussi : sa profession, un joli appartement à Paris et un petit ami ravissant et sympathique. A 30 ans, il apprend brutalement (quand il s'évanouit au cours d'un reportage photographique et est examiné à l'hôpital, qu’il a une tumeur et n'a plus que quelques mois à vivre. Il est atteint d »un cancer incurable. C’est ce « temps qui reste » que filme François Ozon. Le film nous propose de vivre les derniers mois de sa vie, qu'il choisit de passer seul, sans se faire soigner, loin de ses proches.« Il fait le choix d'accepter sa solitude et de ne rendre des comptes qu'à lui-même." dit le réalisateur. Romain, en effet, ne raconte rien de sa maladie à sa famille et son ami. Sa grand’mère (Jeanne Moreau) est la seule personne à laquelle il se confie… parce qu’une affection toute particulière les lie et… « parce que tu te trouves aussi près de la mort que moi » lui dit-il. Sur l’autoroute qui le ramène à Paris à Paris, il accepte une offre inattendue d’une serveuse dans un restoroute( Valeria Bruni-Tedeschi)…ce qui l’aide peut-être à accepter sa mort...
Tout le film est intense, sec, presque sans larmes. Un film assez doux…
Melvil Poupaud, son interprète, n’est pas que le joli jeune homme qu’on connaissait dans les films de Rohmer… Plus adulte, il révèle une sensibilité et une vulnérabilité surprenantes (et je le trouve toujours aussi beau..plus même !).
« Dans mon film, dit François Ozon, je ne tenais pas à présenter un personnage qui fait des choses extraordinaires. Je voulais davantage montrer la réalité concrète de la situation : comment vit-on quand on sait que l'on va mourir ? Quelles sensations traverse-t-on, quelles décisions prend-on ?... . L'enjeu pour lui n'est pas tant de se réconcilier avec les autres qu'avec lui-même. D'une manière générale, Romain se libère du rapport à l'autre. Il fait le choix d'accepter sa solitude et de ne rendre des comptes qu'à lui-même… Je voulais qu'à la fin Romain tombe dans un anonymat total. Quand il se retrouve sur cette plage au milieu des corps plein de vie et de joie des vacanciers, cela produit un contraste visuel, auquel je tenais particulièrement. Je me suis souvent demandé face aux gens allongés sur les plages : «Tiens, s'il y en avait un qui ne se relevait pas ? S'il ne dormait pas, s'il ne se faisait pas bronzer, mais s'il était mort...?» C'est l'une des images que j'avais en tête avant d'écrire : ce corps seul le soir, alors que tout le monde est rentré chez soi et que la marrée monte. Quelqu'un qu'on oublie sur la plage. Je pourrais presque dire que c'est pour ce plan-là que j'ai eu envie de faire le film. Je ne savais pas exactement ce que cela signifiait, je savais juste que cela renverrait à une acceptation des choses. Romain ne crée pas de mise en scène autour de sa mort, il s'abandonne.
Melvil Poupaud confie :« Je me suis préparé en amont. François voulait que je sois plus musclé que je ne l'étais pour le début du tournage. Il savait que ce qu'il me demanderait physiquement allait me maintenir dans le rôle. J'ai travaillé avec un coach. Pendant trois mois, j'ai fait de la gym tous les jours. Ça met dans une disposition et une concentration qui permet de mieux entrer dans le rôle. Grossir avant le tournage me permettait aussi de perdre plus vite du poids pendant le film. Et le fait d'être affamé à cause d'un régime draconien met de drôles de trucs dans la tête. On devient monomaniaque sur la bouffe et ça entraîne un rapport bizarre au monde. Sur le tournage, je ne pouvais pratiquement rien manger. Je n'allais donc pas déjeuner avec le reste de l'équipe et cet isolement me rapprochait encore plus du rôle. » François Ozon est une énigme… Réalisateur prolifique de films qui se suivent mais ne se ressemblent jamais. Ce film, personnel et douloureux, parle une nouvelle fois pourtant du sexe et de la mort, deux thèmes fondamentalement liés chez lui.
De très belles scènes : -La rencontre de Romain avec sa grand’mère bien sûr. - la rencontre avec le personnage de Valérie Bruni-Tedeschi. - la scène très émouvante où son père(Daniel Duval) le raccompagne en voiture. Un Daniel Duval métamorphosé en père bourgeois dont le regard et le visage marqué traduisent en finesse une grande émotion. Une scène masculine très tendre. Une de mes préférées dans ce film. | |
| | | alexnihat pilier
Nombre de messages : 320 Localisation : Somewhere, not here Date d'inscription : 04/01/2006
| Sujet: Re: François Ozon Sam 28 Jan 2006, 20:03 | |
| - coline a écrit:
- Voici ce que j'en disais lorsque je l'ai vu, à l'automne, en avant-première:
« Le Temps Qui Reste »
Scénario, dialogue, réalisation: François Ozon
Sortie: 30 Novembre 2005
-Interprétation: Melvil Poupaud, Jeanne Moreau, Valeria Bruni-Tedeschi, Daniel Duval, Marie Rivière, Christian Sengewald, Louise-Anne Hippeau...
Présenté dans la Sélection Un Certain Regard (Cannes 2005), ce film met en scène les derniers mois à vivre de Romain, un photographe âgé de 30 ans, atteint d'un cancer incurable. A l'origine de ce projet, il y a l'idée d'une trilogie sur le deuil, commencée avec le drame « Sous le Sable » qui abordait cette question : comment vivre la mort de l'autre ? « Le Temps qui Reste » pose celle de sa propre mort à soi. "Et le troisième volet, que je ferai peut-être un jour, racontera la mort d'un enfant", ajoute le cinéaste.
Synopsis : Romain Melvil Poupaud) est un jeune photographe de mode, égocentrique, capricieux, arrogant. Tout semble lui avoir réussi : sa profession, un joli appartement à Paris et un petit ami ravissant et sympathique. A 30 ans, il apprend brutalement (quand il s'évanouit au cours d'un reportage photographique et est examiné à l'hôpital, qu’il a une tumeur et n'a plus que quelques mois à vivre. Il est atteint d »un cancer incurable. C’est ce « temps qui reste » que filme François Ozon. Le film nous propose de vivre les derniers mois de sa vie, qu'il choisit de passer seul, sans se faire soigner, loin de ses proches.« Il fait le choix d'accepter sa solitude et de ne rendre des comptes qu'à lui-même." dit le réalisateur. Romain, en effet, ne raconte rien de sa maladie à sa famille et son ami. Sa grand’mère (Jeanne Moreau) est la seule personne à laquelle il se confie… parce qu’une affection toute particulière les lie et… « parce que tu te trouves aussi près de la mort que moi » lui dit-il. Sur l’autoroute qui le ramène à Paris à Paris, il accepte une offre inattendue d’une serveuse dans un restoroute( Valeria Bruni-Tedeschi)…ce qui l’aide peut-être à accepter sa mort...
Tout le film est intense, sec, presque sans larmes. Un film assez doux…
Melvil Poupaud, son interprète, n’est pas que le joli jeune homme qu’on connaissait dans les films de Rohmer… Plus adulte, il révèle une sensibilité et une vulnérabilité surprenantes (et je le trouve toujours aussi beau..plus même !).
« Dans mon film, dit François Ozon, je ne tenais pas à présenter un personnage qui fait des choses extraordinaires. Je voulais davantage montrer la réalité concrète de la situation : comment vit-on quand on sait que l'on va mourir ? Quelles sensations traverse-t-on, quelles décisions prend-on ?... . L'enjeu pour lui n'est pas tant de se réconcilier avec les autres qu'avec lui-même. D'une manière générale, Romain se libère du rapport à l'autre. Il fait le choix d'accepter sa solitude et de ne rendre des comptes qu'à lui-même… Je voulais qu'à la fin Romain tombe dans un anonymat total. Quand il se retrouve sur cette plage au milieu des corps plein de vie et de joie des vacanciers, cela produit un contraste visuel, auquel je tenais particulièrement. Je me suis souvent demandé face aux gens allongés sur les plages : «Tiens, s'il y en avait un qui ne se relevait pas ? S'il ne dormait pas, s'il ne se faisait pas bronzer, mais s'il était mort...?» C'est l'une des images que j'avais en tête avant d'écrire : ce corps seul le soir, alors que tout le monde est rentré chez soi et que la marrée monte. Quelqu'un qu'on oublie sur la plage. Je pourrais presque dire que c'est pour ce plan-là que j'ai eu envie de faire le film. Je ne savais pas exactement ce que cela signifiait, je savais juste que cela renverrait à une acceptation des choses. Romain ne crée pas de mise en scène autour de sa mort, il s'abandonne.
Melvil Poupaud confie :« Je me suis préparé en amont. François voulait que je sois plus musclé que je ne l'étais pour le début du tournage. Il savait que ce qu'il me demanderait physiquement allait me maintenir dans le rôle. J'ai travaillé avec un coach. Pendant trois mois, j'ai fait de la gym tous les jours. Ça met dans une disposition et une concentration qui permet de mieux entrer dans le rôle. Grossir avant le tournage me permettait aussi de perdre plus vite du poids pendant le film. Et le fait d'être affamé à cause d'un régime draconien met de drôles de trucs dans la tête. On devient monomaniaque sur la bouffe et ça entraîne un rapport bizarre au monde. Sur le tournage, je ne pouvais pratiquement rien manger. Je n'allais donc pas déjeuner avec le reste de l'équipe et cet isolement me rapprochait encore plus du rôle. » François Ozon est une énigme… Réalisateur prolifique de films qui se suivent mais ne se ressemblent jamais. Ce film, personnel et douloureux, parle une nouvelle fois pourtant du sexe et de la mort, deux thèmes fondamentalement liés chez lui.
De très belles scènes : -La rencontre de Romain avec sa grand’mère bien sûr. - la rencontre avec le personnage de Valérie Bruni-Tedeschi. - la scène très émouvante où son père(Daniel Duval) le raccompagne en voiture. Un Daniel Duval métamorphosé en père bourgeois dont le regard et le visage marqué traduisent en finesse une grande émotion. Une scène masculine très tendre. Une de mes préférées dans ce film. Mais quand trouves tu le temps d'écrire des posts aussi longs ?! | |
| | | maïa pilier
Nombre de messages : 3761 Date d'inscription : 05/01/2006
| Sujet: Re: François Ozon Sam 28 Jan 2006, 22:07 | |
| Du coup on a trois fois ce post de Coline Une fois dans le sujet "festival télérama" par Coline et je disais que j'y répondais, une fois ici par Coline qui l'y a remis et une fois par Alexnihat qui l'a entièrement cité ! Vous êtes vraiment rigolos sur Grain de Sel | |
| | | coline pilier
Nombre de messages : 3986 Date d'inscription : 04/01/2006
| Sujet: Re: François Ozon Sam 28 Jan 2006, 22:37 | |
| Je suis désolée...Je ne me rappelais plus l'avoir déjà posté... Il va falloir que je prenne moins de place... Alexnihat...j'ai toujours eu cette manie de me faire des compte-rendus de livres ...comme d'autres recopient des passages dans des carnets...J'ai (malheureusement!) le temps de le faire...Depuis que je fréquente le Net, je vous en inonde... | |
| | | maïa pilier
Nombre de messages : 3761 Date d'inscription : 05/01/2006
| Sujet: Re: François Ozon Dim 29 Jan 2006, 09:18 | |
| Coline : - Citation :
- il va falloir que je prenne moins de place
NON ! Ce n'est pas ce que je voulais dire ! Juste que c'était rigolo | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: François Ozon Dim 29 Jan 2006, 09:22 | |
| Distraite et rigolote, Coline, ta place est bien ici | |
| | | coline pilier
Nombre de messages : 3986 Date d'inscription : 04/01/2006
| Sujet: Re: François Ozon Dim 29 Jan 2006, 12:59 | |
| C'est bon...Vous êtes gentils...Vous me rassurez... | |
| | | Calou pilier
Nombre de messages : 46 Date d'inscription : 05/01/2006
| Sujet: Re: François Ozon Jeu 09 Fév 2006, 19:51 | |
| Je viens de le regarder et je rejoins complètement l'avis de Maïa: il y avait un autre film à faire là-dessus. D'ailleurs le thème me fait penser à un film réussi, Ma vie sans moi d'Almodovar. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Angel de Francois Ozon Jeu 15 Mar 2007, 06:05 | |
| Angel de francois Ozon. Angel ne lit jamais mais écrit sans cesse dans son epicerie, rêvant de gloire litteraire et s'imaginant une vie de rêve. Un melodrame corrigé par le regard lucide d'Ozon qui, cette fois-ci, recueille beaucoup d''eloges dans la presse. J'ai pensé à Autant en emporte le vent, confie le réalisateur qui a confié le rôle principal à Romola Garai. Vous verrez l'affiche partout, et sur le site officiel tout ce qu'il faut savoir . | |
| | | roxane pilier
Nombre de messages : 76 Age : 60 Date d'inscription : 23/02/2007
| Sujet: Re: François Ozon Ven 16 Mar 2007, 12:33 | |
| Je suis bien tentée par le film de Ozon : " Angel" "Autant en emporte le kitsch ", d'après ce que j'ai pû en lire. Un regard à prendre au second degré donc, où le cinéaste joue à désamorcer la veine sentimentale rose bonbon pour nous donner une vision plus amère et réaliste de la vie d'une jeune écrivaine romanesque. Ce film est autant décrié qu'encensé, donc à voir forcément! | |
| | | swallow pilier
Nombre de messages : 820 Localisation : Espagne Date d'inscription : 16/03/2006
| Sujet: Re: François Ozon Sam 17 Mar 2007, 09:41 | |
| La bande annonce de "Angel" dont Rotko nous indique le lien commence ainsi: " Quand j´étais petite on me disait que mes rêves etaient des mensonges. Je ne voulais que les réaliser et en faire une réalité"
Ce qui m´a rappelé la phrase de l´écrivain algérien Yasmina Khadra ( qui écrit caché sous le nom de sa femme). «Il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l’on t’a confisqué.»[ Yasmina Khadra ] - L’Attentat Adultes ou société... il y a toujours quelque déprédateur venimeux qui rôde. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: François Ozon Sam 17 Mar 2007, 12:31 | |
| - Citation :
- La bande annonce de "Angel" commence ainsi:
" Quand j´étais petite on me disait que mes rêves etaient des mensonges. Je ne voulais que les réaliser et en faire une réalité"
Ce qui m'a rappelé la phrase de l´écrivain algérien Yasmina Khadra ( qui écrit caché sous le nom de sa femme). «Il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l’on t’a confisqué.»[ Yasmina Khadra ] - L’Attentat Adultes ou société... il y a toujours quelque déprédateur venimeux qui rôde. Tiens ! moi j'aurais pensé à Madame Bovary ! Depuis que j'ai lu l'ecrivain je ne suis pas l'adepte de khadra, mais si tu veux parler de l'attentat sur le fil khadra je te lirai volontiers. Beaucoup ont aimé ce livre dont j'ai arrêté la lecture dès les premières pages. Quant aux dépredateurs, ce que j'ai lu des comptes-rendus d' Angel, malgré son nom, ne fait pas d'elle une blanche colombe | |
| | | Moon Animation
Nombre de messages : 8306 Age : 34 Localisation : Seattle Date d'inscription : 16/12/2006
| Sujet: Re: François Ozon Dim 18 Mar 2007, 19:01 | |
| Je suis allée voir Angel, et je suis tout de même assez déçue. Trop caricatural. Et même si c'était le but recherché par le cinéaste, je trouve qu'Angel en fait trop. Pourtant quelques idées sont bonnes, quelques scènes plutôt réussies. Cependant le film traine en longueur et les scènes du milieu où Angel est au sommet de son succès sont barbantes. Sans compter que la fin parait baclée. Si vous tenez à le voir, je vous conseille de profiter du printemps du cinéma. | |
| | | roxane pilier
Nombre de messages : 76 Age : 60 Date d'inscription : 23/02/2007
| Sujet: Re: François Ozon Mer 28 Mar 2007, 15:00 | |
| " ANGEL" Je ne sais pas si je dois poster ici,je n'ai pas trouvé de fil correspondant. Mais il me semblait bien que quelqu'un en avait déjà parlé ! Au contraire de Moon, je dois dire que je ne me suis pas ennuyée. Il y a même de quoi s'amuser, si le grotesque satirique ne vous rebute pas . Tout est à profusion:les sentiments, les couleurs, la musique, une vraie meringue! Angel est une petite peste arriviste, capricieuse, fabulatrice, etc mais ne craint pas la surdose, c'est vrai ! Elle peut vite horripiler mais quelque part ne laisse pas indifférent et sa chute vertigineuse dans la 2ème partie finit par émouvoir. Ozon ose on va dire et ne craint pas le kitsch !(sa reconstruction d'un Londres en carton-pâte ou son bal sur "la belle au bois dormant "valent le détour) Moi j'ai bien aimé son regard ironique sur l'histoire et la distance qu'il pouvait garder grâce à cette démesure. C'est une question d'humour: on aime ou pas, rien à faire si on n'accroche pas ! | |
| | | Le mouton sauvage pilier
Nombre de messages : 1680 Localisation : Au Sud de la Frontière, à l’Ouest du Soleil Date d'inscription : 04/12/2007
| Sujet: François Ozon Dim 18 Mai 2008, 10:14 | |
| Swimming PoolSynopsis: Une romancière britannique en panne d'inspiration rend visite à son éditeur dans sa villa du sud de la France. Elle y fait la connaissance de sa fille et noue avec elle une relation troublante.la Bande Annonce... Deux des plus belles actrices de notre panorama cinématographique, pour un superbe film entre thriller policier et drame familiale. Ludivine Sagnier est magnifique, Charlotte Rampling, splendide... | |
| | | Le mouton sauvage pilier
Nombre de messages : 1680 Localisation : Au Sud de la Frontière, à l’Ouest du Soleil Date d'inscription : 04/12/2007
| Sujet: Re: François Ozon Dim 18 Mai 2008, 10:20 | |
| 5x2 - Cinq Fois DeuxSynopsis: Comment vivre à 2 ? 5 moments de la vie d’un couple d’aujourd’hui.la bande annonce Avec là-encore, une de nos plus belles et interréssantes actrices : Valeria Bruni-Tedeschi ! Et je garde un bon souvenir du film... | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: François Ozon Dim 18 Mai 2008, 11:00 | |
| - Le mouton sauvage a écrit:
- Swimming Pool
Deux des plus belles actrices de notre panorama cinématographique, pour un superbe film entre thriller policier et drame familiale. Ludivine Sagnier est magnifique, Charlotte Rampling, splendide... je l'ai vu. Etait-ce swimming pool ou la piscine ? Charlotte Rampling est bien mystérieuse, elle a toujours un air entendu qui m'échappe un peu. je ne crierai pas au chef d'oeuvre, d'après mon souvenir, mais à un film qui se laisse voir. Bon, d'accord, c'était pas mal | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: François Ozon Mer 27 Jan 2010, 06:24 | |
| Le Refuge, film de François Ozon avec Isabelle Carré, Louis-Ronan Choisy. Enceinte de son compagnon d'overdose, Mousse brave la désapprobation de sa famille et décide de garder le bébé. Elle fuit alors la vie jusque dans une villa dans la campagne basque. - Citation :
- Mousse reste nimbée d'une espèce d'aura (il y a quelque chose de catholique dans la façon qu'Ozon a de mettre en scène cette grossesse). Elle a trouvé un refuge pour mettre son enfant au monde, mais surtout, c'est elle le refuge.
dit le Monde. | |
| | | soussou pilier
Nombre de messages : 14224 Date d'inscription : 25/02/2007
| | | | Marie kiss la joue Animation
Nombre de messages : 2576 Age : 36 Localisation : Rennes/Paris Date d'inscription : 03/04/2007
| Sujet: Re: François Ozon Dim 21 Nov 2010, 15:56 | |
| J'ai été voir Potiche dimanche dernier, j'ai adoré . Bon, déjà, je partais avec un bon a priori : un film avec Deneuve, Luchini, Viard, Depardieu ne peut pas être mauvais^^. Et je n'ai pas été déçue : ce film est totalement décalé, plein de second degré, et l'ambiance des annes 70 est vraiment très bien recréé (vive la déco^^). Et puis les allusions au gouvernement actuelles sont très explicites, c'est vraiment drôle. Ozon fait toujours penser la chansonnette à ses acteurs, aussi peut-on entendre Catherine Deneuve, à la fin, qui reprend "Que c'est beau la vie", de Jean Ferrat . Bref, c'est vraiment un film que l'on voit le sourire aux lèvres ! | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: François Ozon Lun 21 Mar 2011, 06:15 | |
| - résumé du film pour les hésitants.
Cette comédie aux répliques vachardes nous replonge avec bonheur dans la France giscardienne. Précisément en 1977, à Sainte-Gudule, une bourgade du Nord où vit une famille de riches industriels, les Pujol.
Femme au foyer soumise, Suzanne (Deneuve, époustouflante) est l'épouse popote de Robert (Fabrice Luchini, parfait dans l'ignominie (1)). Le patron odieux et autoritaire d'une usine de parapluies qui, à la suite d'une grève sans préavis de son personnel, est victime d'un malaise cardiaque. La très cruche Suzanne se voit, du coup, obligée de reprendre les rênes de l'entreprise, où elle se révèle, à la surprise générale, une femme de tête et d'action !
- décryptage du film pour ceux qui ne l'ont pas vu :
Le monde de Potiche est une sorte de miroir inversé : outre le "Casse-toi, pauv'con !" lancé par Luchini, ce dernier propose à ses ouvriers de "travailler plus pour gagner plus" et parle d'une éventuelle "délocalisation" de son usine. Le même Luchini se fait également séquestrer par les employés de sa PME ! Et si ce patron ressemble étrangement à un ersatz de Nicolas Sarkozy(2), son épouse bourgeoise s'apparente, elle, à une sorte de Ségolène Royal dont l'ex-amant n'est autre qu'un député-maire communiste superbement joué par Gérard Depardieu.
(1)=(2) message subliminal.
source, l'Express.
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| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: François Ozon Mar 18 Sep 2012, 05:38 | |
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Dans la maison : le film d'Ozon primé à Toronto
Le nouveau film de François Ozon met en scène Fabrice Luchini, qu'il retrouve après la comédie Potiche, campant un professeur de français désabusé, qui retrouve goût à l'enseignement grâce à l'un de ses élèves, Claude, interprété par Ernst Umhauer (Le Cri). Il encourage le jeune garçon qui se lance dans un feuilleton évoquant la famille de l'un de ses camarades de classe. Accompagné dans sa démarche par les conseils du professeur, Claude prendra un peu trop à la lettre celui de «s'approcher au plus près des personnages».
l'article du Figaro avec une video.
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| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: François Ozon Lun 01 Oct 2012, 04:45 | |
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Le film Dans la Maison du réalisateur français François Ozon a remporté samedi 29 septembre le Coquillage d'or du meilleur film du festival de San Sebastian. Le film, qui sortira en France le 10 octobre, traite des relations entre un professeur de français interprété par Fabrice Lucchini et un jeune élève (Ernst Umhauer). Kristin Scott-Thomas, Emmanuelle Seigner, Jean-François Balmer et Yolande Moreau sont également à l'affiche.
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