Pascal Rabaté, prix de la BD 2007

Les petits ruisseaux

de Pascal Rabaté grand prix de la bande dessinée 2007

Citation :

Chaque jour, Edmond et Pierre, deux séniors, s'installent au bord de la rivière pour pêcher. Ils font des pauses pour casser la croûte et boire un coup de blanc. Parfois ça mord. La mort d'Edmond plonge Pierre dans le désespoir; il perd le goût de vivre pour en mieux retrouver la saveur, rajeunir, réapprendre l'amour même.

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Connais pas.... çà m'intéresse

Je l'ai lu hier et j'ai beaucoup aimé.
"Le présent n'existe pas seul le futur passe."
On est envoyé dans un petit village de campagne avec une grande justesse, ces petits détails parfaitement choisis qui font toute la différence et une histoire très touchante.
A lire!

Ni à vendre, ni à louer.

Citation :

Le film qui fait sourire, qui n’est pas désagréable mais que l’on oublie

Les films de Riad Sattouf (Les beaux gosses), Joann Sfar (Gainsbourg, vie héroïque) et Marjane Satrapi (Persepolis) ont marqué les esprits, tandis que celui de Pascal Rabaté, Les Petits ruisseaux, sorti il y un an, fut plus discret mais séduisit tout de même pas mal d’initiés.

L’auteur de bande dessinées livre donc son deuxième long métrage, Ni à vendre, ni à louer, une petite chose atypique qui lorgne tout de même très nettement du côté d’un certain Jacques Tati. Un minimum de mot, un maximum de mise en scène, une station balnéaire, des activités banales et des situations incongrues...

Il y a de nombreuses petites choses qui nous font sourire mais cette poésie ironique nous semble bien artificielle

dit cinemovies. Et chacun d'évoquer Tati, faut croire que la proximite des lieux de tournage y est pour la ressemblance... : Le Croisic 44 pour Rabate.

Ah ben ! tu l'as vu ce film Rotko, ou tu cites des critiques?

Vu hier Ni à vendre, ni à louer et j'ai adoré. Un film atypique plein de poésie et de drôlerie, qui fait penser à Tati et à Bunuel.

Comme dans les films de Tati les personnages ne se parlent quasiment pas (quelques mots, des glossolalies, des onomatopées) et la bande son et très importante. Un passage sur une pseudo scène sado-maso m'a fait penser à la chair de l'orchidée de Bunuel, par le côté absurde et symbolique.

On suit tout au long du film des couples, des familles, des personnages qui sont un peu des archétypes, mais présentés à la façon de Tati ou d'une BD, ou du cinéma muet, de façon burlesque et stéréotypée.

On partage un petit morceau de vie, puis on croise un autre couple et l'histoire continue jusqu'à ce qu'elle croise un autre couple, ...
On ne s'ennuie pas une minute, le montage est tonique, surprenant.

Le début: Un chanteur déjanté joue avec ses musiciens sur une sorte de scène de salle municipale, devant une classe de gamins d'environ 8 ans qui ne bronchent pas: pas un sourire, pas un applaudissement alors qu'il se démène avec sa guitare.

A la fin de sa chanson, épuisé, il s'arrête et dit "merci" pas un gamin ne bouge et hors champ, après quelques secondes, on entend une petite voix qui dit "de rien"

Si vous aimez les films surprenants, drôles et plein de finesse, allez y vite!

Albert a écrit:

Ah ben ! tu l'as vu ce film Rotko, ou tu cites des critiques?

je me demandais au bar pourquoi j'avais décidé de ne pas aller le voir : les critiques m'ont semblé tièdes y compris dans les journaux locaux.

content que tu aies aimé, et que tu aies pu voir le Croisic (44).Chabrol s'y était installé.

critiques tièdes ?? On n'est pas sensibles forcément aux mêmes films, mais n'y aurait il pas là des règlements de comptes sournois?? Ou bien des critiques lobotomisés par les séries américaines, qui sont habitués à des plans qui durent 3 secondes...

J'ai été plus que surpris, et dans le bon sens par ce film qui est très différent de ce qu'on voit au cinéma en ce moment. Simple et subtil en même temps, mais peut être trop subtil....