Cécile Guérard

La femme en bleu – Cécile Guérard - Edtions Albin Michel

Bartholo, un jeune peintre, s'installe en bord de mer, il peint la mer, le ciel, il peint cette lumière qui l'entoure. Il correspond avec un célèbre peintre, Pearson, qu'il souhaite rencontrer. Pearson s'y refuse, comme il refuse de se remettre à la peinture.

Un jour Bartholo a une idée, une belle idée de tableau, cette aventure va échouer mais amène le peintre à se confier à Pearson. Celui-ci viendra rejoindre Bartholo et ils vont échanger sur la peinture, sur leur vie. Bartholo et les habitants de la ville vont tout faire afin que Pearson retrouve le goût de la peinture qu'il a perdu suite à la vision d'une femme en bleu.

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J'ai résumé l'histoire à ma façon pour ne pas trop dévoiler l'histoire, l'énigme est assez jolie.
J'étais très impatiente de lire ce livre, le thème, l'histoire de peintres, le titre, la mer, la femme, le bleu, jusqu'à l'objet lui-même car le livre est très sympa, couverture papier épais (on a envie de dessiner dessus...), le livre se lit en très peu de temps, ce qui m'a quelque peu déçue ... autant d'attente si vite consumée ...

Une écriture simple agréable, on s'attache aux personnages, j'ai trouvé des points communs avec les histoires d'Alessandro Baricco, je pense à l'histoire de la femme dans "Soie" et la créativité des habitants du village dans "Châteaux de la colère"... hasard ? influence ? je ne sais pas. L'histoire est très sympa, il y a des moments exquis.

Par contre, j'ai trouvé une redondance de termes concernant la peinture. Il ne s'agit pas des personnages qui échangent entre eux, ce qui est logique, ce que l'on attend, mais en dehors l'utilisation des mots type "aquarelle", pour décrire un paysage par exemple, me semble vraiment de trop, comme pour bien insister sur le fait que l'auteure peint ?

Une histoire un peu courte à mon goût mais qui est agréable à lire.
Je suis curieuse de lire d'autres titres, sachant que celui-ci étant son premier roman mais sachant aussi qu'aux vues des peintures de l'auteur, je ne dois, peut-être, pas m'attendre à des livres plus fouillés.

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Cécile Guérard est née en 1969. Philosophe de formation, elle a dirigé pour la revue Autrement, « Série Morales», le numéro sur L’ironie, a publié à la Table Ronde « Petite philosophie pour temps variable ».
Elle est par ailleurs peintre. La femme en bleu est son premier roman.
http://www.cecile-guerard.com/

C'est drôle de voir ce nom ici...

Parce qu'il se trouve que je la connais très bien


Elle a sorti aussi en juillet "Philosophie légère de la mer"
Elle a écrit un autre roman Les Couleurs de l'été, mais il est épuisé.

... humm.. et qu'en penses-tu ?

J'attends "Philosophie légère de la mer"... donc à suivre !

J'ai cherché en vain, pour l'instant, "Les couleurs de l'été"

J'ai également trouvé "Pequena Filosofia Para Tiempos Variables" (traduction ou écrit en espagnol ?..Mystère) et je ne trouve pas "Petite philosophie pour temps variables"

On trouve tous ses livres sur son site qui est un vrai bol d'air à plusieurs titres.

J'ai même regardé où elle habitait, carte, photos ... je suis trop influençable et je crois que j'imagine y trouver Bartholo et Pearson ...

C'est une traduction en espagnol !

Petite philosophie pour temps variable est sorti en 2000 à La Table Ronde.

Doit être épuisé.

Utopie, je te l'ai trouvé d' occas' ici!

En premier merci à Coline, j'ai donc commencé "Petite philosophie pour temps variables" Ed° La Table Ronde.

Un petit format agréable pour ce livre qui se présente comme une petite anthologie de petites tranches de vie, des évènements heureux ou non que nous croisons inévitablement sur le chemin de la vie.

"Ce livre décline une philosophie au grand air et au quotidien : les passions, le désir d’absolu, l’admiration, le bonheur, la bonne humeur,
la caresse, la mort, la volonté…"


Premier sujet : Le bonheur à l'endroit

L'auteure nous invite à réfléchir sur l'enfant qui joue.
"Rit-il parce qu'il est heureux ? Il est heureux parce qu'il rit. L'éclat de son rire le rend joyeux et redouble sa gaité"

Puis sur une idée de Spinoza :
"Spinoza affirme que nous ne désirons pas une chose parce qu'elle est bonne, elle est bonne parce que nous la désirons."
La suite nous renvoie à nos pensées erronées sur le bonheur et notre tendance à confondre la cause et l'effet.

à suivre...