Anna Politkovskaïa

Ces livres sont disponibles :
Douloureuse Russie : journal d'une femme en colère/trad. du russe et annot. Natalia Rutkevitch/dir. Galia Ackerman/Buchet Chastel (sorti fin sept.06)
Tchétchénie, le déshonneur russe/Gallimard Folio (6 €)
La Russie selon Poutine/trad. du russe & de l'anglais Valérie Dariot/Buchet C
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Voyage en enfer : journal de Tchétchénie/Laffont, sorti en mai 2000 et épuisé (?)

Douloureuse russie Journal d'une femme en colère.

Anna Politkovskaia était une journaliste incorruptible militant pour la démocratie.
Reporter de guerre, journaliste d'investigation, elle a été assassinée par des inconnus dans l'entrée de son immeuble le 7 octobre.
Elle était reporter à Novaïa Gazetta, l'un des derniers journaux indépendants russes.
Elle avait fait de nombreux reportages en Tchétchénie et elle avait été appelée comme médiatrice par le commando tchéchène lors de la prise d'otages du théâtre à Moscou.

Elle était désignée sur un site ultranationaliste parmi 89 personnalités à abattre. On lui reprochait de compter beaucoup d'amis parmi les Tchétchènes.Cette liste appelle les "patriotes" à "prendre les armes" et à l'exécuter ainsi que d'autres "amis des étrangers".

Lors d'un entretien accordé à Radio Free Europe, le 5 octobre, la journaliste russe Anna Politkovskaïa avait annoncé qu'elle préparait un article sur la torture en Tchétchénie.
Deux jours plus tard, le 7 octobre, elle était assassinée.

Dès que j'ai vu le sujet , je me suis ruée dessus.
Cette journaliste aurait pu trouver une place bien au chaud dans l'équivalent russe de "Modes et Travaux". Mais elle a fait le choix du courage, elle savait sa vie menacée mais elle n'a pas renoncé à écrire et témoigner. Je voulais juste écrire mon admiration pour cette femme qui a refusé de courber l'échine quand tellement d'autres personnes le font.

Il est quand même parfois regrettable de constater qu'il faille attendre mort d'homme avant que les médias et l'opinion publique ne réagissent ou ne s'émeuvent. Je n'avais pas entendu parler des exactions commises sur la journaliste Natalia Petrova commises le 6 septembre dernier (violences corporelles menace d'internement en hôpital jusqu'à la fin des élection présidentielles de 2008 !!)... Le Monde vous en dis plus.

C'est...

Les trois principaux accusés dans le procès du meurtre de la journaliste Anna Politkovskaïa en 2006 ont été libérés .

Le procès avait débuté à la mi-novembre 2008, l'ex-policier Sergueï Khadjikourbanov, à qui l'accusation attribuait la logistique de l'assassinat, a été acquitté,

Acquittés aussi les deux frères Djabraïl et Ibraguim Makhmoudov.

Ces derniers étaient soupçonnés d'avoir surveillé les déplacements de la journaliste et conduit leur troisième frère, le tueur présumé et toujours en fuite, sur les lieux du crime.

Lettre à Anna,. Anna Politkovskaïa, l'histoire d'un assassinat, d'Eric Bergkraut



. Journaliste à Novaïa Gazeta, bihebdomadaire moscovite, assassinée alors qu' elle enquêtait sur la corruption en Russie et dénonçait le gouvernement de Poutine et sa politique en Tchétchénie

Citation :

Eric Bergkraut, le réalisateur, a rencontré Anna Politkovskaïa à quatre reprises, entre 2003 et 2004. Parti pour mettre en scène un film sur la liberté, il change d'angle le jour de l'assassinat de la journaliste et nourrit son doc de témoignages de proches (famille, amis, collègues), de Ramzan Kadyrov, le président tchétchène, et d'images vidéo sorties clandestinement de Tchétchénie.

écrit l'Express.

Anna Politkovskaïa: non rééducable . Texte de Stefano Massini. Adaptation et interprétation Mireille Perrier. La Maison des métallos, Paris XI

L'avis du JDD sur cette pièce :

Derrière la voix cassée et le visage tiraillée de l'actrice (Mireille Périer), se découvre aussi une femme en proie aux doutes, happée par la folie des hommes et des scènes croisées sur son chemin, mercenaires drogués, vieux militaires blasés, villages massacrés, femmes violées, mensonges du Kremlin, contradictions des insurgés tchétchènes…

C'est là aussi l'intérêt de cette pièce. En quelques mots, une heure de temps, le conflit qui oppose la Russie à la petite République du Caucase depuis des décennies devient soudain très palpable.

95 p. Actes Sud Junior (27 avril 2012), Collection : Ceux qui ont dit non

Cet opuscule de Dominique Conil confirme les carnets russes d'Igort, à savoir la politique à la hache de Poutine, notamment dans l'affaire du thèâtre de la Doubrovka : les preneurs d'otages, endormis par un gaz toxique -qui laisse des sequelles à tous les otages, ont été tués d'une balle dans la tête par les troupes speciales.

Anna Politkovskaiane ménageait ni les tchetchènes, ni les forces russes, mais sa position délicate pour établir la vérité lui a valu des lettres de menaces des lecteurs de son journal.

la petite collection Actes sud destnée aux juniors mérite l'interêt : elle comporte une bibliographie et des photos en appendice.