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| | Youssef Abdelké | |
| | Auteur | Message |
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soussou pilier
Nombre de messages : 14224 Date d'inscription : 25/02/2007
| Sujet: Youssef Abdelké Ven 11 Oct 2013, 10:00 | |
| Graveur, né à Qamechli, il est diplômé de la Faculté des beaux-arts de Damas, et de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts, à Paris. Réfugié à Paris à partir de 1981, il était retourné vivre dans son pays en 2005 après un long exil, ne cachant pas sa critique du régime ni ses engagements communistes, mais surtout attaché à développer son art. Dans son atelier, situé dans le vieux Damas, il accueillait ses visiteurs en toute simplicité, dans un capharnaüm où s’entassaient ses magnifiques toiles. Son arrestation à un barrage par les autorités de Damas, après avoir signé un texte affirmant son attachement « aux principes au nom desquels la révolution a débuté en mars 2011 » et à un système démocratique et pluraliste, a suscité un large mobilisation (Lire, « La Toile syrienne mobilisée après l’arrestation du peintre Youssef Abdelké », L’Orient-Le-Jour). Le quotidien Al-Akhbar, par la voix de son rédacteur en chef Ibrahim Al-Amine a protesté, dans un article sous le titre « Qui a peur de Youssef Abdelké ? ». Une page Facebook a été créée pour exiger sa libération. Plusieurs de ses toiles sont exposées à l’Institut du monde arabe et au British Museum. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Youssef Abdelké Ven 11 Oct 2013, 11:18 | |
| Oui, il faut donner de la publicité à son enfermement Pour commencer, je veux remercier tous les amis, et tous les autres, journalistes ou non. Une telle solidarité à mon égard, c’est vraiment une manifestation d’humanité. Il n’y a rien qui puisse abattre un prisonnier plus que le fait de se sentir abandonné, de penser que personne ne s’interroge à son sujet. Savoir que quelqu’un, qu’une voix parle de celui qui est détenu donne une capacité extraordinaire à supporter la détention. Alors que dire lorsqu’il s’agit d’une véritable campagne, d’un grand nombre d’amis qui se sentent concernés.
En prison, je ne l’ai su qu’à travers une remarque d’un des gardiens qui m’a dit : « Il y a une chaîne qui parle de toi, tu es au courant ? – Non. – On réglera tout ça plus tard ! » a-t-il répondu d’un ton menaçant. Bien entendu, je ne l’ai pas revu ensuite et on n’a rien réglé du tout ! (Rire.) J’ai compris à ce moment-là qu’il se passait quelque chose à l’extérieur. À part cela, les prisonniers sont totalement coupés du monde extérieur.
La seule occasion pour eux de recevoir des informations, c’est quand arrive un nouveau prisonnier. Mais ceux qui entrent ne sont pas toujours véritablement préoccupés par la situation politique, ils ont leurs propres soucis, leurs propres problèmes. Mais c’est le seul moyen de rester en contact avec ce qui se passe à l’extérieur.tout l'entretien qui confirme ce qu'on savait des prisons syriennes. | |
| | | | Youssef Abdelké | |
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