L'été slovène est un roman d'amour. Cela dit, les lecteurs de romans d'amours traditionnels, de bons vieux romans d'amour, pour reprendre la terminologie de Chevillard, courent le risque d'être déçus, car je contourne un peu les balises obligatoires du genre. Le soleil ne se couche pas sans glisser sur la descente de lit.
Camille Laurens a raison de dire que c'est une suite d'instantanés, puisque je fonctionne vraiment à la vision, ou au rêve, qui sont l'apanage de la littérature.
[...] Il me semble qu'il faut savoir que la littérature est quelque chose d'infime, de ténu, pour arriver à la manier. Cela dit, trop de méfiance ne permet pas de s'exposer, or s'engager est la seule manière de bien écrire. Voilà pourquoi je me laisse réapprivoiser... Cela dit, la meilleure énergie littéraire est la rage contenue, comme on le voit chez Chevillard. "
Un entretien