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 Léo Ferré Poète

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Razorbill
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MessageSujet: Léo Ferré Poète   Léo Ferré Poète EmptyDim 17 Mar 2013, 09:12

La jalousie

Dis-moi la jalousie comment ça fait comment ça vient
Comment ça va Dis-moi comment ça s´fringue aussi la jalousie dis-moi
Avec des bas tirés dessus comme une arme qui se dégaine
Et qui poursuit des rêves vieux de cent mille ans
Avec au creux des dents de loup
Dis-moi la jalousie quand ça te prend
Au fond d´un lit où tu es seul
Avec dans le plafond des araignées
Qui tissent un peu de ta mélancolie
Que tu prendras demain matin sur l´autoroute
A te traîner aux portes de Paris

Dis-moi la jalousie comment ça fait comment ça vient
Comment ça va Dis-moi comment ça fait des trous la jalousie dis-moi
Avec des yeux qui sont doublés comme un radar qui se souvient
En pleine nuit de mille autres yeux tout cernés
Avec au fond des revolvers
Dis-moi la jalousie quand ça te prend
Au bord du gouffre où tu es seul
Avec au fond dans la vallée du sang
Versé dans les poubelles de l´amour
Dans les fanfares du retour sur l´autoroute
A te rentrer dans ta banlieue Dis-moi

Dis-moi la jalousie comment ça fait comment ça vient
Comment ça va Dis-moi comment ça tue le temps la jalousie dis-moi
Avec le chrono dans le cœur que tu n´arrêteras jamais
A moins qu´il ne s´arrête en plein milieu d´un lit
Meuble à deux à deux sans toi
Dis-moi la jalousie quand ça te prend
Au fond du creux dans la
géométrie de ta banlieue avec ses mains
Qui grattent au ciel Dis-moi les revolvers
C´est pas fait pour les chiens et si tu n´es qu´un chien
T´as qu´à rentrer dans ta niche à moins que

A moins que... A moins que...

Allez... Tire-toi!
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Razorbill
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MessageSujet: Re: Léo Ferré Poète   Léo Ferré Poète EmptyDim 17 Mar 2013, 09:20

A une chanteuse morte

T´avais un nom d´oiseau et tu chantais comme cent
Comme cent dix mille oiseaux qu´auraient la gorge en sang
À force de gueuler, gueuler même des conneries
Mais avec quelle allure! T´étais un con de génie
T´étais un con de génie

T´avais un nom d´oiseau et la voix d´Attila
On t´entendait d´ici, on t´écoutait d´ là-bas
T´étais à toi toute seule le "Bal des petits lits noirs"
Un Wagner de carrefour, un Bayreuth de trottoir
Un Bayreuth de trottoir

Et y avait dans tes mains comme une bénédiction
Et comme tu t´en servais pour bénir tous ces cons
Ces cons gentils, émus, qu´on appelle les gens
Qui, devenant public, deviennent intelligents
Deviennent intelligents

C´est pas toujours le cas, bien sûr, même à Paris
Les auteurs de la merde, il faut que ça mange aussi
Toi, tu t´es débrouillée pour passer au travers
T´aurais chanté France Soir comme de l´Apollinaire
Comme de l´Apollinaire

On t´a pas remplacée, bien qu´on ait mis l´ paquet
Le pognon et ton ombre, ils peuvent pas s´expliquer
Sous les projos miracle et sous la lampe à arc
Quoi que pense et que dise et que fasse monsieur Stark (*)
Et que fasse monsieur Stark

Arrêtez! Arrêtez la musique!
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Razorbill
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MessageSujet: Re: Léo Ferré Poète   Léo Ferré Poète EmptyDim 17 Mar 2013, 10:28

Christie...


Christie...
Christie quand je t´ai vue plonger
Mes vergues de roc où ça cogne
Des feuilles mortes se peignaient
Quelque part dans la Catalogne

Christie...
Le rite de mort aperçu
Sous un divan de sapin triste
Je m´en souviens, j´étais perdu
La Camarde est ma camériste

C´était un peu après midi
Tu luisais des feux de l´écume
On rentrait dans la chantilly
Avec les psaumes de la brume

La mer en bas criait ton nom
Ce poudrier serti de lames
Où Dieu se refait le chignon
Quand il se prend pour une femme

Christie...Christie... Christie

Christie, mon encre Waterman
Me fait ton mousse d´algues douces
La mort est comme un policeman
Qui passe sa vie à mes trousses

Christie...
Je prendrai le train de marée
Avec le rêve de service
A dix-neuf heures GMT
Vers l´horizon qui pain d´épice

Christie du tort et du malheur
Christie perdue des revoyures
Nous nous reverrons sous les fleurs
Qui là-bas poussent des augures
Tous mes chevaux viendront te voir
Au fond de moi quand tu voudras
Ils te traîneront dans l´espoir
Comme tu traînes dans mes bras

Christie... Christie... Christie...

Je fais tes bars américains
Et je mets tes squales en laisse
La mort aboie dessous mon bien
Elle nous laissera son adresse

Christie
Je suis triste comme un paquet
Sémaphorant à la consigne
Quand donnera-t-on le ticket
A cet employé de la guigne?

Pour que nous partions dans l´hiver
Des brebis mortes au vent qui bêle
Mangent du toc sous les feux verts
Que la mer allume sous elle
Avec des yeux d´habitants louches
Qui nagent dur dedans l´espoir
Beaux yeux de nuit comme des bouches
Qui regardent des baisers noirs

Christie... Christie... Christie

Christie, quand tu viens de la mer
Tu m´envoies ton odeur genièvre
Ça bêle dur dans ce désert
Les moutons broutent sur tes lèvres

Christie
Et ta houle les entretient
Leur laine tricote du large
De quoi vêtir les yeux marins
Qui dans tes vieux songes déchargent

Ô lavandière du jusant
Les galets mouillés que tu laisses
J´y vois comme des culs d´enfants
Qui dessalent tant que tu baisses
Ils frôlent un peu de l´horizon
Ta parallèle à peu près jointe
Et c´est un peu de ta maison
Ta lumière qui s´est éteinte

Christie... Christie... Christie...

Christie, ça sent le poivre doux
Quand ton crépuscule pommade
Et que j´enflamme l´amadou
Pour mieux brûler ta chair malade

Christie
Ô ma frégate du palier
Sur l´océan des HLM
Ta voilure est dans l´escalier
Reviens vite que je t´emblème

Toi dont l´étoile fait de l´œil
A ces astronomes qu´escortent
Des équations dans leur fauteuil
A regarder des flammes mortes
La galaxie a pris le deuil
Depuis que ton étoile chante
Et que dans le fond de tes lèvres
Toute l´Espagne se lamente

Christie... Christie...
Ho ho ho ho ho ho ho... ho ho!
Ho ho ho ho ho ho ho... ho ho!
Christie...
Ouais!
Christie...
Ouais!
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MessageSujet: Re: Léo Ferré Poète   Léo Ferré Poète EmptyDim 17 Mar 2013, 12:04

Dieu est nègre

Y avait dans la gorge à Jimmy
Tant de soleil à trois cents balles
Du blues, du rêve et du whisky
Tout comme dans les bars de Pigalle
Dieu est nègre!

C´est à la une des quotidiens
Ça fait du tort aux diplomates
Jimmy l´a vu au p´tit matin
Avec un saxo dans les pattes
Dieu est nègre!

Armstrong est reçu chez le président
Il y est allé sans sa trompette
Depuis qu´il est entré là-dedans
C´est plus du blues, c´est la tempête
Dieu est nègre!

Ça fait du bruit dans le monde entier
À faire danser tous les cimetières
Les orgues à Saint-Germain-des-Prés
En perdent le souffle et la prière
Dieu est nègre!

Il a des p´tits cheveux d´argent
Qui font au ciel comme des mirages
Et dans sa gorge y a du plain-chant
Comme dans les bars du Moyen Âge
Dieu est nègre!

Et dans la gorge à mon Jimmy
Y a du soleil à trois cents balles
Du blues, du rêve et du whisky
Comme dans les bars de Pigalle
Dieu est nègre!

Et dans l´aube grise et toute glacée
Jimmy s´endort dans l´ caniveau
En jouant d´ la trompette bouchée
Dans sa bouteille de Jéricho
Pauvre et maigre!
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MessageSujet: Re: Léo Ferré Poète   Léo Ferré Poète EmptyDim 17 Mar 2013, 12:08

Judas



J´ t´en veux pas, mon vieil Iscariote,
Tu m´as donné pour quelques ronds
Sans doute que t´avais tes raisons
J´ t´en veux pas, mon vieil Iscariote

C´est pas d´ ta faute si t´es comme ça
Mais c´ qui m´chagrine, oh, pas des tas
C´est qu´ tu t´ disais mon vrai p´tit pote
Comme on n´en fait plus sur la Terre
Et puis, j´ t´en fous, tu m´as fait faire
Comme un miteux, comme un pauv´ mec
C´est ça, vois-tu, qui m´ désespère
Tes magnes et tes salamalecs
Tes embrassades, etcétéra

Avec une gueule comme celle que t´as
Bravo, mon vieux, chapeau, mon gars!
T´as du talent, il faut qu´ tu t´ pousses
Tu devrais donner dans la rousse
On est peinard, on peut trahir
Seulement voilà, il faut choisir
Être dégueulasse ou bien seigneur
Toi, t´as pas d´ mal, tu n´as pas d´ cœur

J´ t´en veux pas, mon vieux Iscariote,
C´est pas d´ ta faute, c´est dans la peau
C´est des trucs puissants les bank-notes
Mais une autre fois, vas-y franco
Viens donc me voir et j´ te f´rai l´ prix
C´est pas que j´ râle pour c´ que j´ t´en dis
T´as pas pensé à mon standing
Tu t´as gouré et c´est tant pis

La prochaine fois, ne m´oublie pas
Mon vieux copain, mon vieux Judas,
J´ valais beaucoup plus cher que ça!
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MessageSujet: Re: Léo Ferré Poète   Léo Ferré Poète EmptyDim 17 Mar 2013, 12:33

L'étang chimérique



Nos plus beaux souvenirs fleurissent sur l´étang
Dans le lointain château d´une lointaine Espagne
Ils nous disent le temps perdu ô ma compagne
Et ce blanc nénuphar c´est ton cœur de vingt ans

Un jour nous nous embarquerons
Sur l´étang de nos souvenirs
Et referons pour le plaisir
Le voyage doux de la vie
Un jour nous nous embarquerons
Mon doux Pierrot ma grande amie
Pour ne plus jamais revenir.

Nos mauvais souvenirs se noieront dans l´étang
De ce lointain château d´une lointaine Espagne
Et nous ne garderons pour nous ô ma compagne
Que ce nénuphar et ton cœur de vingt ans

Un jour nous nous embarquerons
Sur l´étang de nos souvenirs
Et referons pour le plaisir
Le voyage doux de la vie
Un jour nous nous embarquerons
Mon doux Pierrot ma grande amie
Pour ne plus jamais revenir

Alors tout sera lumineux mon amie
Et vogue vogue la galère
Lundi mardi et mercredi
C´est la semaine de misère
Et vogue vogue la galère
Je ferai maigre vendredi
Pendant que tu feras la guerre

Et vogue vogue la misère
Si tu me donnes un vieux penny
Je te sauverai des galères
Et vogue vogue la misère
Je ne connais pas les ennuis
Car je les noie dans la bière

Et vogue vogue la galère
C´est le destin que j´ai choisi
Je suis le roi de mes chimères
Et vogue vogue la galère
Mais je préfère le whisky
A la semaine de misère.
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MessageSujet: Re: Léo Ferré Poète   Léo Ferré Poète EmptyDim 17 Mar 2013, 13:17

très belle, cette dernière ! mais j'ai un vraiment gros faible pour Avec le temps... même si elle ne me rend pas particulièrement gaie.... Sad
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MessageSujet: Re: Léo Ferré Poète   Léo Ferré Poète EmptyDim 17 Mar 2013, 15:41

Les corbeaux


Seigneur, quand froide est la prairie,
Quand dans les hameaux abattus,
Les longs angélus se sont tus
Sur la nature défleurie
Faites s´abattre des grands cieux
Les chers corbeaux délicieux {x2}

Armée étrange aux cris sévères,
Les vents froids attaquent vos nids!
Vous, le long des fleuves jaunis,
Sur les routes aux vieux calvaires,
Sur les fossés et sur les trous
Dispersez-vous, ralliez-vous! {x2}

Par milliers, sur les champs de France,
Où dorment des morts d´avant-hier,
Tournoyez, n´est-ce pas, l´hiver,
Pour que chaque passant repense!
Sois donc le crieur du devoir,
Ô notre funèbre oiseau noir! {x2}

Mais, saints du ciel, en haut du chêne,
Mât perdu dans le soir charmé,
Laissez les fauvettes de mai
Pour ceux qu´au fond du bois enchaîne,
Dans l´herbe d´où l´on ne peut fuir,
La défaite sans avenir. {x2}
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MessageSujet: Re: Léo Ferré Poète   Léo Ferré Poète EmptyLun 18 Mar 2013, 10:45

Est-ce ainsi que les hommes vivent ?


Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
A quoi bon puisque c´est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m´éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j´ai cru trouver un pays.

Cœur léger cœur changeant cœur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes jours
Que faut-il faire de mes nuits
Je n´avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m´endormais comme le bruit.

Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.

C´était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d´épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j´y tenais mal mon rôle
C´était de n´y comprendre rien

Dans le quartier Hohenzollern
Entre la Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un cœur d´hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m´allonger près d´elle
Dans les hoquets du pianola.

Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.

Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke.

Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faïence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n´en est jamais revenu.

Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.

Il est d´autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t´en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton cœur
Un dragon plongea son couteau

Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
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Bragi
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Bragi


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MessageSujet: Re: Léo Ferré Poète   Léo Ferré Poète EmptyVen 26 Avr 2013, 10:13

Ah, Petite !
Une des plus belles chansons de Léo Férré, je trouve :

Tu as des yeux d'enfant malade
Et moi j'ai des yeux de marlou
Quand tu es sortie de l'école
Tu m'as lancé tes petits yeux doux
Et regardé pas n'importe où
Et regardé pas n'importe où

Ah! petite Ah! petite
Je t'apprendrai le verbe "aimer"
Qui se décline doucement
Loin des jaloux et des tourments
Comme le jour qui va baissant
Comme le jour qui va baissant

Tu as le col d'un enfant cygne
Et moi j'ai des mains de velours
Et quand tu marchais dans la cour
Tu t'apprenais à me faire signe
Comme si tu avais eu vingt ans
Comme si tu avais eu vingt ans

Ah! petite Ah! petite
Je t'apprendrai à tant mourir
A t'en aller tout doucement
Loin des jaloux et des tourments
Comme je jour qui va mourant
Comme je jour qui va mourant

Tu as le buste des outrages
Et moi je me prends à rêver
Pour ne pas fendre ton corsage
Qui ne recouvre qu'une idée
Une idée qui va son chemin
Une idée qui va son chemin

Ah! petite Ah! petite
Tu peux reprendre ton cerceau
Et t'en aller tout doucement
Loin de moi et de mes tourments
Tu reviendras me voir bientôt
Tu reviendras me voir bientôt

Le jour où ça ne m'ira plus
Quand sous ta robe il n'y aura plus
Le Code pénal
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