les nouveaux films à voir

Seul film africain en Sélection officielle au dernier Festival de Cannes, Grigris est le cinquième long métrage du réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun.

Après Un Homme qui crie, Prix du Jury à Cannes en 2010, Grigris mêle fiction et documentaire pour dire la jeunesse tchadienne qui vivote entre illégalité et rêve d’ailleurs.
 

Citation :

J’ai rencontré Souleymane lors d’un spectacle de danse à Ouagadougou, au Burkina Faso. J’avais déjà mon scénario mais je n’étais pas satisfait. Je cherchais quelque chose d’extraordinaire. Quand je l’ai rencontré, je me suis dit: «Voilà celui qui va interpréter le rôle de Grigris!»

La dimension documentaire se fixe sur le génie de ce garçon, sur sa grâce. Son personnage est vrai, il n’a pas de technique et ne peut donner que sa vérité. Elle convainc ou pas. Anaïs Monory, elle, je l’ai rencontrée lors d’un casting traditionnel à Paris. Je tenais mon couple de cinéma!

"Voyage sans retour", de François Gérard.

parcours chaotique de Kad (interprété par le réalisateur), un jeune délinquant toulousain qui prend la tangente à la suite d'une affaire de drogue. Aidé dans sa fuite par une organisation humanitaire, il découvre bientôt qu'elle recrute des terroristes. Kad passe par Londres et Bombay, puis arrive au Pakistan, avant d'être envoyé en Afghanistan, où il est formé dans un camp djihadiste aux techniques de combat.

polémique en vue

Le film de Steven Soderbergh avec Michael Douglas, remet au (dé)goût du jour la mégastar du music-hall, incarnation du kitsch américain, qui brilla trente ans durant à Las Vegas.

Liberace (1919-1987), pianiste, chanteur et mégastar du music-hall nord-américain (il fut, un temps, le showman le mieux payé du pays) qui, de son apparition au début des années 50 jusqu’à son déclin à la fin des années 80, incarna à guichets fermés, principalement sur les scènes de Las Vegas, le summum déchaîné de la folle à piano, à grand renfort de plumes dans le cul et de costumes surpailletés.

Liberace déclarait avoir renfloué à lui seul l’industrie autrichienne du strass. Un drôle de truc, une chose bigarrée et bizarre, un phénomène incompréhensible en vieille Europe, sauf à imaginer le mélange optique de Patrick Juvet, Richard Clayderman et Zaza Napoli. Et encore, on n’aurait alors qu’une pâle approximation de celui qui fut la diva assoluta du show farci.

in Libé.

Justine Triet : 'La Bataille de Solférino'

6 mai 2012, deuxième tour des élections présidentielles. Laetitia, journaliste télé, doit couvrir l'événement au cœur de la foule, rue de Solférino. C'est également le jour où Vincent, son ex, débarque, sûr de son droit de visite, pour revoir ses deux petites filles. C'est parti pour la bataille !

Autour d'eux, les gamines déchaînées, un baby sitter submergé, un nouveau mec vaguement «incrust», un avocat misanthrope, la jubilation et la détresse des français. Aujourd'hui, c'est dimanche, tout s'emmêle, rien ne va plus !...

entretien et videos sur telerama

je suis tentée pars voyage sans retour j'aime bien les vérités qui blessent.
Et la bataille de Solférino

rotko a écrit:

Le majordome de  Lee Daniels

Avec : Alan Rickman , Vanessa Redgrave , David Oyelowo , Lenny Kravitz , Forest Whitaker.

L’histoire vraie d’un majordome à la Maison-Blanche, qui fut le témoin privilégié des bouleversements politiques et des grands événements historiques, durant ses trente années de service auprès de sept présidents différents.

Citation :

Bien que cette famille ne soit pas semblable à la mienne, ses membres me sont familiers notamment dans le conflit qui oppose le fils activiste et le père qui ne veut pas faire de vague. Ces deux points de vue contradictoires ne les empêchent pas de s'aimer et c'est le message que fait passer le film.

dit Forest Whitaker.

bande annonce.

déjà 378.298 spectateurs, en tête des films de la semaine ce qui n'ajoute rien ; mais il est evident que le film a du succès. le majordome est campé par Forest Whitaker, qui donne la réplique à la star Oprah Winfrey.

La vie domestique d’Isabelle Czajka, avec Emmanuelle Devos, Julie Ferrier,

quatre mères de familles aisées d’une banlieue résidentielle se croisent à la sortie de l’école lorsqu’elles vont y chercher leur progéniture ou, selon le Parisien,

Citation :

la vie en impasse lorsqu’on est une femme, qu’on a envie de vivre et qu’on n’existe plus que dans une forme d’oubli

.

Emmanuelle Devos incarne la découverte de ce vide. Il chemine, tandis qu'elle fait ses courses pour le repas du soir, qu'elle songe à une entrevue avec la responsable d'une maison d'édition — promesse d'un travail qui la valoriserait, la sauverait. Ou qu'elle écoute soliloquer sa mère en crise — ... En elle, tout se craquelle. Autour d'elle, aussi. Ainsi, le quartier, apparemment si sûr, ne l'est plus

Shérif Jackson : l’enquête d’un gardien de l’ordre excentrique dans une petite ville de l’Ouest américain.

Film américain de Logan & Noah Miller, avec Ed Harris, January Jones, Jason Isaacs.



Shérif Jackson appartient à ces westerns qui prennent leur temps, dévoilant avec délice personnages et intrigues pan par pan - pas forcément à coups de colt, non. Cynique, impitoyable, jouissif parfois, le film rassemble toutes les références du genre, d'Anthony Mann à Clint Eastwood, sans jamais se laisser aller à l'hommage pontifiant ou à l'exercice de style.

in l' Express

Hésitant entre le saloon et le cimetière, Shérif Jackson reste un film terriblement froid, sans cœur ni âme. On l'observe, avec une curiosité parfois très satisfaite – car les deux réalisateurs ne manquent pas d'idées, on goûte de belles trouvailles visuelles, mais on n'y entre pas, et la vie y étant aussi froide que la mort, les deux se mêlent dans l'indifférence tandis que justice et vengeance, incapables de toute brûlure, se bornent à faire avancer l'histoire.

Le Monde.

le Palestinien Hany Abu-Assad signe son grand retour avec « Omar », un film brûlant sur la trahison et la loyauté.
Avec Adam Bakry, Waleed Zuaiter, Leem Lubany
 
Omar suit le destin d'un jeune Palestinien de Cisjordanie qui, régulièrement, "fait le mur" de séparation pour rejoindre ses amis d'enfance, Tarak et Amjad, en Israël, ainsi que la fille qu'il aime.

Entrés en résistance, les trois jeunes gens commettent un attentat qui tourne mal. Arrêté, torturé, Omar fait l'objet, en prison, d'un chantage qui vise à faire de lui un indic au service des Israéliens
 
 
 

Citation :

Le film est d'une beauté captivante. Il a été tourné dans les rues de Gaza à différentes heures du jour et de la nuit. Il y a des scènes qui se passent de paroles et où il suffit d'observer les paradoxes soulignés par la mise en scène

 
Courrier international, plus élogieux que le Monde.

Sur les écrans : "9 mois ferme" , Haewon et les hommes, Omar


portfolio du Monde

"9 mois ferme" ,

Citation :

L'une des juges d'instruction les plus psychorigides du tribunal de Paris, célibataire et fière de l'être, attend un enfant d'un des pires criminels qui soit. Un drame ? Pensez donc. L'une des comédies les plus drôles qu'il nous ait été donné de voir depuis longtemps

Le film qui me tente pour l'instant est LA VIE D'ADELE d'ABDELLATIF KECHICHE




Le cinéma de Kechiche est à la recherche de la vérité, de la vérité de la passion notamment. Il filme l'amour entre ces femmes comme une conversation physique, un corps à corps. Ce n'est pas un adepte du hors-champ mais de la vérité toute nue. Comme dans Vénus noire, il va jusqu'au bout, jusqu'au malaise. Il veut capter ce langage des corps, ce que dit une bouche quand elle ne parle pas, quand elle dort même, une joue quand elle pleure, un œil quand il ne regarde pas. Il filme à fleur de peau. Sa caméra colle aux acteurs à l'intérieur même de leur zone de confort.

Le spectateur est un voyeur planqué dans le noir, il pense qu'on ne le voit pas. Kechiche l'arrache brutalement, crûment, à son fauteuil et l'installe au pied du lit pour qu'il regarde ces deux femmes qui jouissent aussi bien qu'un nez qui coule. C'est physiquement que le réalisateur s'adresse à lui, physiquement qu'il entend lui faire sentir ce qu'éprouve son héroïne tant dans l'extase que dans la souffrance. Le spectateur sort de ces trois heures avec des bleus (à l'âme), beaucoup d'admiration pour les comédiennes - Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos - et en se demandant si Kechiche lui fait confiance ou si, comme Oliver Stone, il pense qu'il faut beaucoup répéter, beaucoup secouer le spectateur pour qu'il comprenne.

Fernand Denis, à Cannes.

« Salvo », de Fabio Grassodonia et Antonio Piazza,
 
Salvo est un tueur de la mafia sicilienne, solitaire, froid, impitoyable. Lorsqu'il s'introduit dans une maison pour éliminer un homme, il découvre Rita. La jeune fille est aveugle et assiste impuissante à l'assassinat de son frère. Salvo essaie de fermer ses yeux dérangeants, qui le fixent sans le voir. Quelque chose d'impossible se produit. Rita voit pour la première fois. Salvo décide alors de lui laisser la vie sauve. Désormais, hantés l'un et l'autre par le monde auquel ils appartiennent, ils sont liés à jamais.
 
bonne presse pour ce film avec Saleh Bakri, Sara Serraiocco.
 

Edgar REITZ, Heimat


la chronique d'un village allemand réalisée depuis trente ans par le même homme, déroulée en cinquante-cinq heures et embrassant désormais deux siècles

Jakob, le héros du film, est un de ces rêveurs. Fils d'un forgeron dur à la tâche, il est expulsé dès le premier plan du film à coups de pied au cul du foyer familial par son père, qui l'agonit d'injures pour l'avoir encore surpris en train de lire plutôt que de travailler.

La figure reviendra souvent au cours d'un film qui fait de ce jeune homme avide de savoir la figure centrale du récit, ainsi que son narrateur. Une nuée de personnages et d'événements se met bientôt à danser autour de lui, de telle sorte que les quatre heures de film passeront comme une lettre à la poste.

Autour de cette constellation familiale, l'ombre de la misère et de l'épidémie qui frappe la communauté, l'écrasant arbitraire des impôts, la conscience sociale et la révolte qui montent, la répression impitoyable d'un des Etats les plus militaristes et inégalitaires d'Europe, les villages qui se vident de leurs habitants pour aller chercher fortune en Amérique.

Article, photos et videos

Histoire de ma mort d’Albert Serra avec Vicenç Altaió i Morral, Lluis Serrat Masanellas, Noelia Rodenas


Casanova engage un nouveau serviteur qui sera le témoin des derniers moments de sa vie. Il quitte un château français aux ambiances galantes et libertines typiques du 18e siècle et passe ses derniers jours dans les terres pauvres et sombres de l’Europe septentrionale. Là-bas, son monde de légèretés et de mondanités ainsi que sa pensée rationaliste s’effondrera face à une force nouvelle, violente, ésotérique et romantique représentée par Dracula et son pouvoir éternel.

Liberation développe...

Tous les films que tu proposes ROTKO ne paraissent pas en Belgique.

En France, peut-on les voir dans des cinémathèques privées?  

Non, ce sont des films qui sortent sur les écrans. Plus tard on les voit dans les cinémas de proximité ie pas dans les grands complexes où les prix sont nettement plus élevés ;

Gravity, d'Alfonso Cuaron avec Sandra Bullock et George Clooney est sorti depuis mercredi en France.

Un excellent film d'immersion à regarder en 3D... Les impressions sont saisissantes, j'ai bien apprécié. Il nous fait comprendre que nous ne sommes rien... dans cet espace, cet infini univers.

L'histoire ?

Celle d'une mission d'astronautes qui tourne à la tragédie et à des tentatives désespérées pour rejoindre la Terre...

bonsoir Merwyn  tu me donnes encore plus envi e de le voir ! je pense que je vais y aller lundi ou mardi  

On attendra tes impressions avec impatience

bonjour Merwyn  
ça se précise, ce soir....

Guillaume Canet, blood Ties

le remake des Liens du sang, de Jacques Maillot (où il était un des principaux protagonistes), transposé dans le contexte du New York déglingué des années 70.

Citation :

le film est persillé de fautes de goût presque incroyables.

dit Libé. Ah ! persillé, voilà qui dit tout !  

Rotko a écrit:

dit Libé. Ah ! persillé, voilà qui dit tout !

ah ! persillé .... comme la viande ? de filaments gras ! et là de fautes de goût ? tout un programme ! 

Un château en Italie**** De et avec Valeria Bruni Tedeschi, avec Louis Garrel, Filippo Timi, Marisa Borini. 1 h 44.
 

Parisienne, Louise est l'une des héritières d'une grande famille italienne qui se désagrège. Sa mère veut vendre le château en Italie, et même le tableau de Bruegel, pour payer les dettes, tandis que son frère, malade du sida, refuse. Entre ce frère si fragile, sa mère, maîtresse femme, son désir d'enfant, sa culpabilité d'avoir de l'argent qui la conduit à distribuer la soupe populaire aux démunis

«Mes séances de lutte»  de jacques Doillon
 
le couple, comment il se fait et se défait. La mise en scène, extrêmement stylisée, ne manque ni d'audaces, ni de libertés,
 
le film débute par des

Citation :

joutes verbales plutôt cérébrales et se transforment en un corps-à-corps fiévreux, physique et spectaculaire. De vraies scènes de luttes, au sens gréco-romain du terme. Où la tête de Sara Forestier heurte le parquet de la maison normande du cinéaste, avant que ses ébats avec James Thierrée, petit-fils de Chaplin et solide comédien, ne s'achèvent dans la boue.

 
 
 
je doute d'aller le voir car ces corps à corps souvent brutaux ne m'enchantent guère