Parno.jicé, L'âge des corbeaux

voici une proposition BD, de Parno.jicé


chez Vents d'Ouest.

Vladimir Principal, écrivain malchanceux, n’est jamais parvenu à se faire publier. Un beau soir, il va boire son désespoir et faire le deuil de son inspiration dans un bar. Il y rencontre un bien mystérieux individu, un vieil homme qui se dit « éditeur de destin ».

Ce dernier propose à Vladimir ni plus ni moins que d’avoir ce qu’il a toujours voulu. Le voici donc écrivain célèbre, honoré, convoité, chouchouté, adulé etc.

c'est amusant. Des dialogues cocasses, j'en témoigne.

les dessins de Jicé, bien que très particuliers, sont particulièrement envoutants. Ils nous emmènent dans les rues sombres et pavées dans des nuances de gris et des jeux de matière au rendu fort joli. Les gueules caricaturées ne font qu'ajouter à l'absurde des situations, le dessin et les propos forment dans cet album une osmose parfaite. dit bulles et onomatopées.

je suis d'accord.

L'âge des corbeaux Vents d'Ouest.


Comment un auteur de bande dessinée en panne d’inspiration passe une nuit (d’enfer !) pour finalement retrouver une pêche (d’enfer, elle aussi).

Le scénariste Parno a prévu plusieurs épisodes, autant de saynètes truculentes, où Vladimir Principal, devenu l’auteur phare des Éditions du Néant, fréquente les plateaux de télé, les arènes de cirque, fricote avec les critiques, s’acoquine avec les malandrins, passe de bars en boxons, au contact avec les misères du monde et les turpitudes de la société du spectacle.

A cet itinéraire mouvementé s’oppose l’immobilisme d’un motard en panne, dont la signification métaphorique sera finalement dévoilée.

La langue est soignée, souvent parodique, pleine de formules surprises, et d‘effets inattendus

Citation :

Voilà ! Ma gloire d’auteur tellement convoitée m’avait conduit dans un boxon, en compagnie de vide-goussets sans envergure et d’un soi-disant photographe qui faisait des heures sup’ comme proxénète.

Quant aux dessins de Jicé, on appréciera les rues sombres de la ville nocturne, les rapaces de tous poils du monde de la plume, le trait accusateur, le verbe haut, les fuites éperdues…

Longues vies à Parno-Jicé dont les talents respectifs s’harmonisent dans ce bel album !

Je suis certaine que cette BD me plairait mais ...j'ai pas ça dans mes rayons