Franz-Olivier Giesbert, la mort d'un berger

Le sujet a peut être déjà fait l'objet d'un post...je n'ai pas cherché...excusez ma paresse ! je me permets toutefois de vous donner mes impressions :

La Mort d’un berger
Franz-Olivier Giesbert

L’auteur est plus connu comme un débatteur médiatique, politique et économique.
Je me suis arrêté sur ce livre, un peu étonnée de devoir élargir ma vision. Belle surprise, ce roman est une découverte d’un écrivain sensible et poétique. Le décor s’y prête : le Mercantour, le sujet aussi : le retour des Loups. Par contre l’approche m’a intéressée : suivre par la pensée , la conscience d’un homme loin du monde moderne, avec ses impressions non polluées par les médias ou les infos qui circulent, je dirais presque originales.

Quelque part, telles que devaient ressentir nos ancêtres, éloignés de la ville par leur quotidien empreint de routine mais avec leur dignité d’hommes habitués aux dangers qui risquent de rompre l’équilibre de la survie de l’homme : le loup en est un …ancestral...Le personnage appuie sa conduite sur cette certitude, loin des contingences actuelles dont il s’exclut : la survie des espèces ! par ignorance ? par défi ? … plus prosaïquement parce qu’il ne connaît pas d’autre schéma ? rien n’est à rejeter.

L’auteur fait preuve d’une belle recherche de l’autre, est-ce le résultat d’une rencontre ? est-ce tout imaginaire ? la question reste ouverte.

Quand il s'agit d'une annonce de lecture, tu mets ton post en lectures de septembre, quand lalecture est terminée avec un compte-rendu, on met le message sur le forum de l'auteur, ici auteurs français.


oui FOGaime bien les romans policiers, du moins c'st une forme qu'ilprend pour traiter des problèmes qu'il veut parfois aborder. On le connaît surtout comme journaliste, ce qui le rend proche des hommes de pouvoir qu'il étudie dans plusieurs livres, comme

Monsieur le Président : Scènes de la vie politique (2005-2011) 285 p chez j'ai lu.

Franz Olivier Giesbert est parfois moqué pour des propos "radicaux"

"Il faut que Franz-Olivier Giesbert arrête de fumer la moquette"

La video de des paroles et des actes avait suscité de nombreuses réactions !

Merci pour ces précisions qui je l'avoue m'avaient échappé !

je n'ai rien lu de lui, je me fais l'echo de ce que j'ai entendu.


On l'appelait " l'Américain ". Après le Débarquement, il avait rencontré ma mère lors d'un bal donné à Rouen, en l'honneur des libérateurs. Et il s'était fixé en Normandie. Il me battait beaucoup. Il battait, surtout, beaucoup maman. C'est pourquoi j'ai passé mon enfance à vouloir le tuer. Ma haine contre lui ravagea tout en moi, ma lucidité et mon humanité. Jusqu'à sa mort. Mais jamais je n'oublierai le sourire souffrant qu'il traînait partout et qui, aujourd'hui encore, me fend le cœur. F.-O. G.

Biographie de l'auteur

Spoiler:

l'immortel, polar qui se déroule à Marseille, a été diversement apprécié

article de l'Express

C'est exactement cette fracture qui m'a fait me pencher sur ce livre ; maintenant cela n'explique peut être pas tout, les hommes sont si complexes...Tes précisions confirment ma première impression : cette petite brèche par où peut entrer la sensibilité...

Je ne sais rien sur l'auteur, je viens de tomber sur son nom parmi les trouvailles de Mazel sur FCB. Elle renvoie sur babelio et j'ai lu sur:



« Je ne supporte pas les gens qui se plaignent. Or, il n’y a que ça, sur cette terre. C’est pourquoi j’ai un problème avec les gens. Dans le passé, j’aurais eu maintes occasions de me lamenter sur mon sort mais j’ai toujours résisté à ce qui a transformé le monde en grand pleurnichoir.
Jusqu’à mon dernier souffle et même encore après, je ne croirai qu’aux forces de l’amour, du rire et de la vengeance. Ce sont elles qui ont mené mes pas pendant plus d’un siècle, au milieu des malheurs et, franchement, je n’ai jamais eu à le regretter. »

Le roman débute comme un policier et se poursuit par un voyage à travers le xxe siècle…

Certes, un éclairage intéressant et inattendu car très intimiste, des trois fléaux qu'ont été Hitler, Mao et Staline, mais le parcours de la cuisinière finit par être "trop" extraordinaire et perd en intensité car le trait est trop fort.

Un autre article