Grain de sel - Forum littéraire et culturel
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 creations de Diogène

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rotko
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rotko


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MessageSujet: Re: creations de Diogène   creations de Diogène - Page 3 EmptyMar 25 Sep 2012, 16:39

Diogène a écrit:

je viens de relire la reine des pommes de chester himes. je parle de la france et du même problème

on en parle ici, et particulièrement de ce titre.
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Diogène
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Diogène


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MessageSujet: chaud et froid   creations de Diogène - Page 3 EmptyMar 25 Sep 2012, 18:34

Serge évaluait les affaires que Driss laissait dans l’appartement qu’il allait quitter. Il y avait une télé, des livres, une armoire pleine de vêtements, une table, des chaises, un frigo. Il dévisagea Driss d’un œil en dessous.

« Tu me donnes ce pull ? »

Les affaires sont les affaires et Driss avait perdu toutes les occasions de garder ses choses. Il avait déjà préparé son sac.
Serge était un individu de taille moyenne mal soigné de sa personne, clair de peau, le teint jaune, de grosses mains, le cheveux rare. Il portait un pantalon militaire et une veste en simili noir. Il faisait très travailleur manuel.

« Oui tu peux le prendre, et tout ce qu’il y a dans l’armoire. J’ai appelé les videurs de grenier pour débarrasser l’appart. Il viennent dans quatre jours. Alors tout ce que tu grattes c’est du bonus »

Driss était un personnage grand et sec. Il n’avait que trente ans mais ce jour là, vu sa situation, il en faisait dix de plus.

« Tu veux que je t’aide à porter tes sacs ? » demanda Serge.

« Non, je ne les prends pas tout de suite. Il faut d’abord que je me trouve un endroit où planter ma tente.

Driss aurait voulu donner à sa voix un ton léger mais il avait trop peur. Il sentait une boule dans son estomac. Sa mâchoire inférieur se tordait comme s’il avait de vomir.

« Je prends encore quelques serviettes et je t’invites à déjeuner, d’accord ? » insista Serge.

« Couci couça ! J’ai pas de quoi me payer à manger en ce moment, tu sais …»
Il n’avait pas faim mais songeait à se prémunir contre sa faim future.
« Oui et moi je ne peux pas t’inviter chez moi ; j’ai une copine en ce moment. » fit Serge
C’était justement par Chris que Serge avait consenti à faire l’état des lieux avec Driss.

« Moi je ramasse le reste ! » déclara Serge.

Driss éclata de rire. Ils étaient entre l’armoire et la table de la salle à manger. Par la fenêtre on découvrait la fuite sans arbre de la rue du bel air. La pluie tombait sur les tas d’ordure qui étaient rangés le long des trottoirs. Un chat errant et une ancienne flairaient et découvraient les poubelles.
Serge et Chris avaient leur logement à l’étage du dessous. Les autres locataires étant au travail, le silence régnait dans les couloirs. Driss laissa les sacs au milieu de la pièce et Serge emporta son linge en faisant un clin d’œil à Driss qui le suivit dans son appartement. Chris était au travail. Elle était coiffeuse dans un salon de Malakoff aux tours de hlm bleues. Driss était chômeur depuis ses trente ans car il n’avait jamais réussi à épater ou à séduire quelqu’un. Serge était peintre et vivait de petits contrats avec des petits théâtres. Il rangea le linge dans une armoire, puis se mit préparer des lentilles. Driss suivait tous ses gestes depuis le couloir qui donnait sur la cuisine encombrée de vaisselle sale.
« Tu sais, je n’ai pas très faim, ça ira ! » fit Driss méfiant en regardant le sac de lentilles tomber dans l’eau froide parmi les saletés, les ordures et les miettes.

« Allez mange, ça te fera du bien. Tu en auras besoin pour traîner les sacs. Je vais te donner des adresses de restaurant où tu pourras manger presque gratuitement.

Néanmoins Driss surveillait les moindres gestes de Serge à la cuisine.
« Tu veux que je lave les assiettes ? » fit Driss.
« Ne te fais pas de bile mon gars, je vais laver deux couverts. »
Il est vrai que Driss avait déjà mangé une fois chez Serge et c’était retrouvé avec une assiette avec des cheveux. Cette fois-ci c’était sans appel : Driss n’avait rien devant lui et ce repas était sans doute le dernier qu’il ferait avant longtemps. Le fumet qui se dégageait avec les petits oignons, les carottes et les épices lui donna bientôt faim.
Serge se mit à rouler une cigarette et la tendit à Driss. Il avait dans les mains le précieux tabac qu’on pouvait avoir grâce à l’argent et Serge avait l’air content de se montrer généreux devant un partenaire qui n’avait plus rien. Il n’avait pas tant que ça d’occasion d’être fier de lui.
« Je ne me fais pas de bile » dit Driss. Je suis nerveux à cause de la pluie. J’espère qu’elle ne va pas durer.
« Mais c’est la saison des pluies, tu ne vas pas y échapper ! Le mieux c’est un gros imper qu’il te faudrait. J’en ai un mais je dois le garder pour moi ! » fit Serge avec lassitude.
Serge s’assit à la table du salon chambre surchargé de sculptures, d’une table et d’un lit.
« Viens par là mon gros père » lui conseilla Serge. « Tu seras plus à l’aise ».
Serge se roula une cigarette à son tour et alla chercher deux verres qu’il remplit de bière de chez Lidl tandis que Driss d’installait dans les coussins profonds du canapé.
« Ca sera prêt dans combien de temps ? » demanda Driss.
« Faut une heure pour que ça cuise à point » dit Serge en buvant une rasade de bière.
Serge montra à Driss son book de peintre qui valait si peu de contrats et Driss commenta doucement que son travail était fantastique et qu’il méritait bien mieux que les contrats sous payés qui lui valaient de vivre difficilement. Il y avait un album photos des toiles de femmes évaporées, des poissons, des femmes derrière des écrans de fumées. Serge lui avait parlé de ses désirs car il ne faisait rien avec sa copine. Il espérait seulement et ça l’écœurait de l’abriter pour rien.
« Oh, y a eu des trucs, des bisous, mais y a pas eu pénétration ! »
« Et y a pas d’intérêt à payer ! » conclut Driss.
Le repas fut dévoré avec précipitation. Finalement les senteurs de raz el hanout du plat lui avaient donné faim. Serge était malingre et un repas ne lui ferait pas de mal. C’était frugal mais bien servi et ça collait au ventre. Chris arriva sur ces entrefaits. Elle était au courant de la situation de Driss. Une femme au teint pâle grande et mince, portant sur son visage un air vachard.

« Il y en a pour moi ? » fit Chris en regardant les assiettes posées sur la table, la chique coupée parce qu’ils avaient vidé la casserole.

« Je croyais que tu mangerais sur place comme d’habitude. »

« Alors il fait bon chez nous ?! » dit-elle méchamment en posant son sac sur le canapé où était assis Driss tandis que Serge était assis sur une chaise. Si tu n’avais pas été là y en aurait eu pour moi !
« Oui, je resterais bien mais tu ne résisterais pas ! » plaisanta Driss

« Allons, une petite minute encore avant de dégager ! » fit Chris.

« Pas la peine d’être méchante ! Driss m’a donné un pull pour toi. » fit Serge.
« Tu crois que je vais porter ses vieilles fringues ? Ca porte la poisse de porter des sapes de condamné !»
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Natalia
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MessageSujet: Re: creations de Diogène   creations de Diogène - Page 3 EmptyMar 25 Sep 2012, 19:13

rotko a écrit:
Diogène a écrit:

je viens de relire la reine des pommes de chester himes. je parle de la france et du même problème

on en parle ici, et particulièrement de ce titre.

...Donc ? Ton avis sur ce roman que tu as cité plusieurs fois nous intéressera peut-être
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Diogène
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MessageSujet: Re: creations de Diogène   creations de Diogène - Page 3 EmptyMer 26 Sep 2012, 18:37

il est drôle, nous ballade au travers de harlem ; l'intrigue c'est un simple d'esprit qui se fait arnaquer de tous les côtés
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Natalia
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MessageSujet: Re: creations de Diogène   creations de Diogène - Page 3 EmptyMer 26 Sep 2012, 18:48

Diogène a écrit:
il est drôle, nous ballade au travers de harlem ; l'intrigue c'est un simple d'esprit qui se fait arnaquer de tous les côtés
certes..mais cela fait je ne compte plus le nombre d fois qu'on te dit qu'ici c'est un forum participatif donc tu développes ton commentaire sur Chester Himes ICI en cliquant sur le lien

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Diogène
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MessageSujet: Re: creations de Diogène   creations de Diogène - Page 3 EmptyVen 28 Sep 2012, 19:28

Chris s’assit sur le fauteuil et regarda Driss en lui signifiant d’une œillade qu’il était de trop. En remarquant que Serge ne bronchait pas, Driss se rendit compte qu’il était tout seul et se leva de table animé de malaise.
« Il faut que j’y aille sinon je ne serais jamais prêt à mettre les bouts ! » fit Driss.
« Regarde ! Ton ami a l’estomac au bord des lèvres. On dirait qu’il a la tremblote. » fit Chris de plus en plus remontée contre Driss.
« C’était très bon mec ! Tu pourrais faire cuistot si tu faisais la vaisselle. » fit Driss en riant comme son ami.
« Attends avant de partir je te donne les adresses de restau à pas cher. Pour un ou deux euros tu manges ! » fit Serge.
« Mais j’ai rien jusque lundi, j’ai pas un sous ! » ragea Driss.
« Faut pas être un singe pour vivre dans le monde des hommes ! » lui balança Serge qui avait un billet de vingt euros sur lui refusait de faire la monnaie.
Driss mit les adresses dans sa poche et prit congé. Il s’engouffra dans la rue déserte en regardant sa montre. Il calcula qu’il lui restait cinq heures avant la nuit.
Il faisait froid, mais cela n’avait compté dans les obligations, et il s’aventura en dehors de l’immeuble en sachant que c’était l’avant-dernière fois qu’il sortait d’un chez soi. En effet, son bailleur récupérait sa location et il n’avait pas trouvé d’appartement aussi peu cher. Il portait sans concession la ride de la préoccupation morbide, avait les mains moites, les yeux plissés et les passants qui le voyaient le reconnurent tout de suite comme l’un des leurs déshonoré dans ce quartier d’affaires. Les yeux mouillés, les longs cheveux au vent et la démarche vive ouvraient le sillage du trafic des citadins devant ses pas ; ils avaient l’habitude de laisser passer les locomotives tristes. Ils connaissaient le danger de la tristesse et de la méconnaissance du bonheur d’autrui. Sans compter le temps ni les pas qui le séparaient de l’inconnu, il arriva bientôt rue du calvaire, où les boutiques intègrent l’espace de la parade dans la conception des allées. Deux femmes aux cheveux hirsutes commencèrent à le suivre. L’une avait l’air consternée par son regard et sa silhouette … Il lui rappelait sans doute quelqu’un. Elle était fardée de vert avec des pommettes soulignées en orange ce qui rappelait le mandrill punk. Il voulait faire le tour de la ville pour trouver un jardin où planter sa tente. Ensuite il repasserait à l’appartement pour la dernière fois pour prendre les sacs et emmener les chats qui le suivraient. Mais il ralentit afin de se faire dépasser par ses suiveuses, et arrivant à hauteur de l’une d’entre elle, sans savoir pourquoi il lui montra sa bague avec une boule noire. Pour lui c’était l’heure de la boule noire, l’heure tragique du mystère et des glandes … Il portait une paire de jeans couvrant de longues jambes et une veste en poils d’acrylique de la longueur de celle du poil d’ours que lui avait envoyé sa maman.

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Diogène
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Diogène


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MessageSujet: Re: creations de Diogène   creations de Diogène - Page 3 EmptyMer 06 Nov 2013, 20:32

Après BEAUCOUP DE Médtation, j'aboutis à vous proposer :

EXCLUS DES BIENFAITS PLANETAIRE



Si le formatage religieux fait tout pour persuader l’homme, un des dépendants terrestres, qu’il est fait à l’image du dieu créateur responsable de l’organisation du cosmos, c’est pour faire admettre des élites se garantissant une vie utopique par l’intermédiaire de la maitrise des foules.

Ces élites aveuglées dans leur domination impunie, passant pour naturelle, ont cultivé et utilisé tous les savoirs, dont le médical, jusqu’à convaincre d’une nécessité de sélection génétique les citoyens les plus timorés. Toujours dans l’obsession de tout contrôler, ils ont fait exterminer des peuplades en quête du vol de leur territoire, et ont fabriqué des famines et des gens rachitiques par privation de nourriture.

Sinon, pour faire peser leurs sauvetages des situations moralement et physiquement impossibles qu’ils imposent, afin de disposer de créatures orgueilleusement infériorisées, ils éditèrent des contes de chance et créèrent le loto pour financer leurs guerres. Par exemple, lorsqu’elles avaient du mal à recruter les marins, elles achetaient le service d’un soignant qui étudiait leurs maladies.

Pour qu’ils se fassent une raison capable d’étouffer leur personnalité tout en cultivant la leur, il est raconté aux pauvres que l’orgueil n’est pas bon, interdit par la religion, afin qu’ils ne soient pas sauvegardé par l’amour-propre, pas rebutés par l’éclipse du souci de soi. L’orgueil est une valeur nocive pour travailler pour autrui à de faibles gages, des deux sous abandonnant à la misère des frusques laides éclipsant sa réelle personnalité, et contraignant à vivre de l’abonnement à la malbouffe et au toit mauvais.

La ballade des humiliés inspira les messes religieuses ainsi que les comportements des représentants de sociétés castiques, saisis d’une peur paranoïaque des spoliés les plaçant dans une appréhension fonctionnelle des peuples, résultante des mobiles de leur fonctionnement meurtrier et voleur d’avant et d’après moyen-âge.



Car les sociétés sont résolues d’être castiques, que leur identité soit élitiste, avant de se percevoir et de s’organiser tribales. Par exemple, la France est une marque de fabrique aristocrate programmée pour faire vivre de la terre dans des domaines des anoblies, et des châteaux dans une hystérie domaniale. Tout s’est construit avec la sueur populaire sacrifiée en vivant leur enfer au bénéfice de leurs maitres. Ces lieux de sacrifices pour une architecture sont aussi des lieux de visites pour les étrangers à la recherche d’une lumière particulière qui stimulent le commerce, considérant ce pays plein de châteaux qui fait des arches de sa cruauté, comme une curiosité spéciale de l’arrogance universelle.
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MessageSujet: Re: creations de Diogène   creations de Diogène - Page 3 EmptyJeu 07 Nov 2013, 14:11

L’histoire des modes dont l’inventeur est l’albinos, une espèce d’hominidé plus ou moins déficitaire en mélanine vivant en zone froide ou tempéré nécessitant des défenses, inventèrent la mise en scène des sacrifices menant à la mise à sac de la planète en dévalorisant tout ce qui n’était pas riche ou rose en prétendant à la santé.

L’occident est le morceau de planète dont sont issus les plus inconsistants vivant en communauté. Les gens ne peuvent pas y construire simplement leur maison pour prendre possession de sa part de planète, ils ont imposé la militarisation et la cité policée, c’est-à-dire la solitude et la décimation sur auto esclavage en vue de s’emparer des richesses et des territoires d’autres peuples, renonçant ainsi à la méditation, culture de l’humanité.

Karl Marx, père de la psychiatrie occidentale, a posé dans le capital, que l’esprit occidental ne survivait pas à sa solitude et à ses obsessions de puissance sur son destin. L’homme, aveugle et sourd au bizarre, ne tolérant qu’une banalité de somnambule supporte la télé, radio et journaux des prêtres en échange d’un langage transparent à la police des pensées : la convention de pérorer même quand il n’y a rien à dire ... L’alcool lui servant d’instinct grégaire ou de prétexte à une radicalité hasardeuse mais complaisante …

Marx vivait à l’époque de l’esclavage, mais ses écrits publiés n’en font pas mention, puisqu’il voulait décrire une mécanique destructrice du jugement des européens, en décrivant les conditions de vie des locaux, qui devaient penser leur existence depuis les employés d’usine qu’ils étaient à partir de cinq ans, abreuvés de liqueur pour déstresser l’enfant qui mourait vers quinze ans, au mieux, à la vingtaine …

Dans ces conditions, toutes les aberrations morales se cultivaient chez les condamnés ; d’ailleurs, le pauvre était traité tout au long de sa vie comme les chasseurs traitent les singes, appelés « vilains » … Le racisme étant une des perversions des malheureux : une obsession de vouloir faire du narcissisme à peu de frais !

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