Les riens de papier, les miens.

Si je laissais tomber mes poèmes sur des mouchoirs foulés par des pieds inconnus au moins ils vivraient mieux qu'enfermés dans mon ventre.

Si j'écrivais des poèmes sur les volets, les filles guetteraient mon reveil

Au soir, elles viendraient les lire à l'interieur...

(@rotko mes volets sont toujours fermés )


Un conte cruel (et cette vidéo pour la jeunesse)


A l’idéal, crever les rêves, les yeux.
Il y a bien nos enfants-morts entre nous.
Il y a bien nos corps-enfants avec nous.
L’inspiration, l’expiation de nos fous.
Tu sais, l’autre nous.

Tu sais, l’outre émonde.
La danse, la littérature de nos rondes.
Il y a bien nos murs-adultes contre nous.
Il y a bien nos adultes-durs parmis nous.
A l’idéal, crever les peaux, les je.

Entrée des plumes, sortie des corps de la pute.


Te faire rire sur mes lèvres.
Jamais un regard, toujours baissé.

T’écouter raconter tes yeux noirs.
Jamais une caresse, toujours frémir.

Te faire pleurer dans ma bouche.
Jamais un baiser, toujours baisée.

T’endendre gémir sous mes jets.
Jamais un mot, toujours tes soupirs.

Titre énigmatique. Un rapport avec le monde des cabarets?

Citation :

T’écouter raconter tes yeux noirs.

Très très joli, nos yeux ont tellement plus de choses à dire que nos bouches...