Le bon usage de la voiture

Denis Baupin, Tout voiture, no future, chez L'Archipel



Denis Baupin rappelle les nuisances provoquées par l'usage excessif de l'automobile, qui consomme beaucoup et qui asphyxie les villes.

La recherche de solutions de substitution est une nécessité : face au poison de la pollution, aux risques de cancer, au dérèglement climatique et à la diminution des sources d'énergie fossile, il est indispensable de réagir vite.

Denis Baupin stigmatise les lobbies automobiles et l'imagerie du paraître associée à l'automobile.

Dur combat !

Elle asphyxie la ville mais aussi la campagne, même si cela se voit moins, à la campagne chaque foyer a plusieurs voitures et fait beaucoup de km.

Evidemment cela s'explique par l'éloignement, le manque de transport en commun, mais il y a aussi une question de comportement.

Développer le covoiturage, la marche à pied, le vélo, sont des bons plans.

Ici dans une petite ville perdue dans la campagne, chacun amenait son enfant à l'école en voiture, pour changer ce comportement, une association de parents a organisé des accompagnements à pied pour l'école, les parents se relaient et il y a des arrêts pour ce ramassage scolaire piétonnier !

On voit de plus en plus d'actions de ce type, c'est très bien mais pourquoi cela me semble toujours une goutte d'eau dans l'océan ? ...

Denis beaupin maire adjoint de Paris.

Citation :

. La pratique [ du velo] a progressivement augmenté, d’abord chez des publics déjà sensibilisés. Aujourd’hui, avec de nouveaux outils tels que les libres-services de vélos à Lyon et, cet été, à Paris, le vélo franchit une nouvelle étape. Facile d’utilisation, il devient synonyme d’une nouvelle façon de se déplacer en ville, et participe ainsi à une évolution positive de la ville.

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Un des obstacles, parmi d'autres, à l'utilisation du vélo : "le sentiment de régresser socialement" !! (sic).

rotko a écrit:

Un des obstacles, parmi d'autres, à l'utilisation du vélo : "le sentiment de régresser socialement" !! (sic).

les gens sont dingues ...

L'obstacle qui me semble être réel, en ville comme à la campagne, c'est la sécurité !

J'ai fait des dizaines de km enfant et ado et je ne les laisserai pas faire aux enfants/ados maintenant, c'est ça mon problème.

veste fluo jaune + casque si tu veux + bonne éducation routière + bras écarteur arrière. Les accompagner plusieurs fois et ensuite les laisser s'envoler bien choisir aussi l'itinéraire.

Citation :

À Lyon, il y a eu une hausse de l’usage de la bicyclette depuis l’arrivée de Vélo’v, et pas de hausse de l’accidentologie

Denis Beaupin.

Les accidents des deux roues, c'est surtout les 2 RM (motorisés). Et le soir, la nuit....

Utopie a écrit:

L'obstacle qui me semble être réel, en ville comme à la campagne, c'est la sécurité !

Des amis à moi n'utilisent pas le vélo en ville pour cette raison. Mais comme le dit rotko, je ne pense pas que ce soit si dangereux ! Sans doute une forme de peur, c'est vrai qu'un vélo face à une voiture ne pèse pas grand-chose...

Demain samedi 2 juin, fête du vélo.

Les vélos sont très maniables et un cycliste averti anticipe frequemment les bourdes des automobilistes, si bien qu'il evite beaucoup d'ennuis. Il prend aussi des libertés avec les ronds-points à l'anglaise : en roulant sur le trottoir, on n'emprunte pas ces lieux très dangereux.

Mais alors on devient dangereux

Ces immenses ronds points sont souvent à la periphérie des villes et il ya rarement des pietons sur les trottoirs.
Pour les autres ronds points à l'anglaise et passages dangereux, le principe des cyclistes organisés notamment pour un "code de la rue" - et non l'actuel code de la route où ils sont ignorés, est "la protection du plus vulnérable", ici le piéton.

extrait de "Les Mandarins" Simone De Beauvoir 1954]

Citation :

[...] Henri sourit à Anne :

- Ca a son charme, la bicyclette. En un sens, c’est même mieux que l’auto.

On allait moins vite ; mais les odeurs d’herbe, de bruyère, de sapin, la douceur ou la fraîcheur du vent vous pénétraient jusqu’aux os ; et le paysage était beaucoup plus qu’un décor : on le conquérait morceau par morceau, de vive force ; dans la fatigue des montées, dans la gaieté des descentes, on en épousait tous les accidents, on le vivait au lieu de le regarder comme un spectacle.

Et ce qu’Henri découvrait avec satisfaction ce premier jour, c’est que cette vie suffisait à vous remplir : quel silence sous son crâne ! Les montagnes, les prairies, les forêts se chargeaient d’exister à sa place.

Je marche 25 minutes tous les jours de la semaine, au petit matin, pour aller à la gare, prendre mon train pour Luxembourg-ville.
Un peu plus d'une heure entre le moment où je quitte ma maison et celui où j'arrive au boulot, à 30 km de chez moi. Certains jours, avec les embouteillages, ce trajet prend plus de temps en voiture.
En 1 heure, j'ai donc le temps de faire de l'exercice et de lire.

Je favorise le co-voiturage pour de longues distances ou le train, mais avant tout le vélo, pourquoi ne prévoit-on pas plus des pistes cyclables, les gens enfourcheraient plus volontiers leurs bicycles pour de "courtes" distances et petites courses, la Hollande et les pays scandinaves nous donnent l'exemple.
Souvent je marche pour faire mes courses, poste, banque, boulanger, médecin etc..
Il y aurait moins de gens malades, vive l'excercice, car l'air vivifie!

Comme j'habite à cinq minutes du travail, j'y vais à pieds, quel que soit le temps (bon, je n'habite pas au Groenland non plus). Du coup, j'arrive à faire durer le plein à peu près deux mois. Mais ça ne fait pas de moi une écolo active pour autant (à ma grande honte), c'est juste... une question de circonstances!

Le vélocipède à la fin du 19ème siècle.

L’aventurier navigateur Henry de Monfreid (1879-1974) à donné à la littérature moderne de nombreux romans ( plus de la cinquantaine) où il relate avec force détails ses aventures de trafiquant, de pêcheur de perles, de pourvoyeur de hachich, d’aventurier toujours en perpétuel danger.
Moins connus sont les dix volumes de « L’envers de l’aventure », écrits sur le tard, où l’auteur raconte ses origines, son enfance à Leucate et ses débuts dans la vie, avant le grand départ « Pour une vie nouvelle. Là-bas, très loin, dans cette Afrique où tout s’oublie…. »
On y retrouve le style alerte et précis, parfois ironique, parfois empreint de tendresse, lorsqu’il évoque sa mère, mais toujours lucide et énergique devant les embûches de la vie.
C’est en pensant à un certain «  cycliste et lecteur », qui pédale allègrement dans toutes les rubriques de notre Forum, en maillot orange, (il se reconnaîtra certainement !) que j'ai noté, au passage, ces savoureux passages où il est question des rapports entre cyclistes et autochtones en cette fin du 19ème siècle sur les routes menant vers la Cerdagne en pays catalan.
Henry de Monfreid, le futur aventurier navigateur, qui avait17 ans à l’époque, et son père sont partis pour une longue randonnée qui doit les mener à Llansa en territoire espagnol.
<< Sur la route, en rase campagne, le cycliste était l’ennemi contre lequel on avait le droit non seulement de se défendre, mais le devoir d’attaquer. Les charretiers refusaient de prendre leur droite pour contraindre le malheureux cycliste à doubler sur l’étroit passage entre le fossé et la longue fille des chevaux : à cet instant précis, un « «bio ! » énergique faisait mettre en travers celui de tête, ce qui envoyait généralement le cycliste se ramasser dans un champ !..
<<Dans les villages, le garde champêtre,(…) se tenait embusqué pour surgir et verbaliser en vertu de l’arrêté interdisant de traverser la commune, autrement que sur ses jambes ou en voiture dûment traînée par un cheval. Il fallait bien protéger les poules, les enfants, et tout ce qui, d’ordinaire s’installe chez soi sur la route….. >> En plus, il était impensable qu’un « lancipète » puisse être du pays (catalan) ! Ce ne pouvait être qu’un étranger ! Sur qui on lâchait les chiens avec un malin plaisir.
Monfreid rapporte aussi qu ‘un nouveau procédé de freinage était préconisé par la revue du Touring-Club, pour les fortes déclivités : <<Dans une longue descente où l’usage continu du frein est impossible, on attache à quelques mètres de corde, un volumineux fagot de branchages qui, traînant sur le sol (c’est-à-dire dans la poussière, car en ce temps-là, les routes n’étaient pas asphaltées) retient la machine >>
Le procédé est excellent pour le cycliste mais n’était pas sans inconvénient pour les piétons rencontrés, à cause des nuages de poussière soulevés par ce balai, particulièrement sur les routes d’Espagne !

P.S. C’est à Port-la-Nouvelle qu’en 1970, j’ai eu le plaisir de rencontrer Henry de Monfreid. Chez le libraire qu’il démarchait pour présenter son dernier ouvrage à épisodes : « L’envers de l’Aventure » Il a su me convaincre, sans trop de mal, d’ acheter le premier volume et de m’inscrire pour recevoir la suite.
Il avait alors 90 ans, sec comme un sarment de vigne, et avec un bagout de commis-voyageur. Je n’ai jamais regretté la dépense ! Ni oublié l’entrevue !

Si les publicités pour voitures respectaient les directives européennes, elles mentionneraient les emissions de CO2,

ce qui donnerait des publicités du type



Ce qui signifie qu'actuellement 99 % des publicités automobiles imprimées seraient illégales !

Citation :

Lettre ouverte à Monsieur Nicolas SARKOZY,

L'« agité du bocal » écrit à l'« agité du Mondial »...

http://koleos.tv/

Monsieur le Président de la République Française,

En vous rendant au Mondial de l'automobile, vous vous êtes efforcé de participer à ce grand concert de louanges accompagnant la communication des constructeurs automobiles vantant les mérites de voitures dites « vertes ».

Une fois encore, vous avez été pris à partie directement par quelques militants écologiques que vous avez qualifiés d' « agités du bocal ». Cette suffisance avec laquelle vous avez l'habitude de caractériser la moindre opposition, -hier, « le pauvre con », aujourd'hui « l'agité du bocal », demain quel nom d'oiseau ?-, dénote une incapacité à accepter le moindre débat contradictoire, signe d'une grande fragilité politique.

Malgré un service d'ordre impressionnant dénotant manifestement une certaine appréhension de côtoyer ces « agités du bocal », vous n'avez pu vous soustraire totalement aux débats et questions que nous vous posons depuis plusieurs mois.

La politique est une chose trop sérieuse pour la réduire à une succession d'annonces incohérentes. Or, l'aide apportée aux constructeurs pour développer les voitures « vertes » ne peut décemment cacher le compromis que vous êtes en train de négocier avec l'Allemagne et qui aura pour effet de réduire à néant une réglementation européenne qui visait à limiter significativement les rejets de CO2 des voitures particulières.

« L'écologie est une chose sérieuse », avez-vous dit à l'occasion de cette visite surmédiatisée. Nous ne pouvons que souscrire à cette assertion et c'est la raison pour laquelle nous contestons la manière que vous avez de réduire la protection de l'environnement à un simple succédané communicationnel. Pour répondre à la crise climatique, l'ensemble des acteurs politiques, économiques et associatifs devront trouver des solutions cohérentes et inscrites dans la durée.

Les millions d'agités du bocal que constituent le peuple français constatent, jour après jour, que la multiplication d'annonces ponctuelles et contradictoires ne fait pas une politique cohérente. Une fois encore, nous déplorons que l'aide de 400 millions d'euros versée au monde de l'automobile pour imaginer la voiture de demain n'ait pas été versée au développement de modes de déplacement alternatifs qui répondraient ici et maintenant à la crise climatique.

Pire, verser 400 millions d'euros dans le seul but d'écouler la surproduction électronucléaire tout en acceptant de réduire à néant le projet de règlement européen « automobile et CO2 » relève de l'exercice d'équilibriste. Cette future « atomobile » relouera demain aux déchets nucléaires, quant celle d'aujourd'hui continuera à rejeter massivement des gaz à effet de serre.

Avec le sang froid légendaire qui vous caractérise. vous avez donc préféré l'insulte et le ton méprisant à tout débat contradictoire. Cette habitude qui consiste à vous dérober à tout échange et vous enfermer dans cette fausse proximité condescendante ne dupe plus personne et le temps viendra où l'incohérence de votre politique éclatera au grand jour. Gageons qu'à ce moment là, vous accepterez enfin d'évoquer rationnellement un dossier qui mérite mieux qu'une agitation présidentielle.

Vous remerciant de l'attention que vous avez bien voulu porter au présent courrier, nous vous présentons nos salutations agitées mais néanmoins écologiques.

L'agité du bocal

source : velorution.

De grosses berlines incendiées à Berlin et Hambourg, la police allemande parle d'action politique

La police allemande a révélé cette semaine la multiplication d'actions visant des voitures de standing. Plus de 200 véhicules ont déjà été incendiés cette année en Allemagne, en majorité des Mercedes et des BMW, mais aussi des Volkswagen. Et pour la police, la plupart de ces incendies ont une origine politique
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