Richard Serra, sculptures au grand palais

Citation :

Les sculptures de Richard Serra atteignent souvent des dimensions impressionnantes et sont littéralement « vécues » par le visiteur qui y pénètre et y circule en modifiant de manière vertigineuse son rapport à l'espace.

Ellipses, courbes, torsions voluptueuses, mais aussi verticales ambitieuses et lignes de fuite aériennes sont autant de formes que Richard Serra explore dans son travail selon des perspectives inédites et spectaculaires.

Monumenta du 7 mai au 15 juin 2008

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sculptures de bilbao.

Serra, Vortex.

Pour apprécier les sculptures de Serra, il faut comme le préconise l'artiste se mettre dans l'axe central et déambuler pour ressentir l'effet des volumes dans l'immense nef du grand Palais. L'oeuvre composée de cinq plaques énormes d'acier s'intitule"promenade", ce qui veut tout dire.

A-t-elle un message ? demande l'auteur, et il renvoie la question au spectateur.

D'un côté vous pouvez imaginer d'en bas que vous êtes semblalble au promeneur dans la cité de verre de Paul Auster, dont l'itineraire était à lui seul la signification.

D'en haut, vous pouvez penser que les oeuvres humaines, même gigantesques sont dérisoires (surtout après le 11 septembre) et qu'à leurs pieds l'humain est un insecte insignifiant.

Les plaques sont légèrement décalées, comme non stables, et ces inclinations peuvent suggérer une fragilité, un équilibre précaire.

Ces oeuvres sont tonifiantes car elles renouvellent le regard du spectateur et l'interrogent.

C'est pourquoi des philosophes comme Pascal Dusapin, des neuro -ph (?) comme jean pierre changeux réflechissent sur nos perceptions et les trajets neuronaux, à propos de l'oeuvre de Serra.

D'autres artistes, comme philippe Glass ou Michel Butor, ont certainement des choses à nous dire et des oeuvres à créer.

Serra fait partie de ces artistes qui créent un univers (et non un objet à regarder dans une vitrine ou contre un mur) avec des compétences technologiques et artistiques multiples, comme jadis Leonard de Vinci : des créateurs.

la nef du grand palais et les sculptures de Serra.

Citation :

« Ma sculpture au Grand Palais est une extension de cette promenade dans la ville. Je veux susciter un autre regard sur l'espace et l'architecture du Grand Palais, mais aussi sur cette ville à la beauté glorieuse et intacte. »

l'une des courbes de Clara, l'autre parenthèse lui est symetrique d'où le nom de clara clara, du nom de son épouse.




Clara Clara, Richard Serra, 1983, actuellement au jardin des Tuileries à Paris,

rotko a écrit:

Citation :

« Ma sculpture au Grand Palais est une extension de cette promenade dans la ville. Je veux susciter un autre regard sur l'espace et l'architecture du Grand Palais, mais aussi sur cette ville à la beauté glorieuse et intacte. »

C'est plutôt réussi, je retrouve admirative cette nef ... et ensuite je regarde ses scupltures !
Ca donne envie d'un retour à Paris

Citation :

Ce dialogue riche entre l’architecture de fer et de verre du Grand Palais et l’élégance du geste de ce très grand sculpteur, invite à revenir plusieurs fois sur ses pas, à varier et à créer ses itinéraires à l’infini. Il n’y a qu’à voir comment les enfants s’approprient les lieux.

dit rue 89 qui insiste avec raison sur une visite dynamique, ambulatoire.

C'est le mouvement du visiteur qui permet de goûter ce "paysage" crée par Serra.

Slat une oeuvre du sculpteur américain Richard Serra,. Composée de cinq plaques d'acier de près de 20 tonnes chacune et d'une hauteur de 11 mètres, est de retour, depuis le 15 décembre, au carrefour de la Folie, au pied de la Grande Arche de la Défense.

Richard Serra défend l'idée d'un spectateur dynamique, et confie au Monde :

Il faut voir SLAT comme

Citation :

"un parallélogramme qui, lorsqu'on le pénètre, se transforme pour donner la sensation d'un espace triangulaire. Elle s'ouvre et se ferme à mesure de la marche".