Anecdotes et citations
Rossini avait pleuré trois fois dans sa vie : lors de la chute de son premier opéra, au cours d'une promenade en bateau lorsqu'une dinde truffée tomba malencontreusement à l'eau, et enfin, lorsqu'il entendit pour la première fois Paganini.
Dans l'Interdiction, Balzac écrivit à propos d'un peintre : " [Il] a dans son pinceau ce que Paganini avait dans son archet, une puissance magnétiquement communicative".
Schubert dit de lui : "Dans l'adagio de Paganini, j'entendis le chant des Anges. On ne verra jamais personne comme lui".
Liszt : "Quel homme ! Quel violon ! Quel artiste ! Quelle souffrance, quelle angoisse, quels tourments ces quatre cordes peuvent exprimer !"
Suite au premier concert de Paganini à Paris en 1831, le prix des entrées doubla, et, Ludwig Boerne déclara : "Ce fut un enthousiasme divin, diabolique, je n'ai jamais vu ou entendu quelque chose de semblable de toute ma vie. Tous les gens sont devenus fous."
François Castil-Blaze : "Vendez tous ce que vous possédez, bradez tout, mais allez l'entendre. C'est le plus impressionnant, le plus surprenant, le plus merveilleux, le plus miraculeux, [...], le plus inattendu des phénomènes jamais survenus."
En 1831, Castil-Blaze parla de Paganini en ces termes : " Cinq pieds, cinq pouces, taille de dragon, visage long et pâle, fortement caractérisé, bien avantagé au nez, oeil d'aigle, cheveux noirs, longs et bouclés. Les prunelles, étincelantes de verve et de génie, voyagent dans l'orbite de ses yeux".
Spohr le qualifia de sorcier : "On dit que c'est un véritable sorcier car il tire de son violon des sons jamais entendus avant lui"