Arvo Pärt, Da Pacem Domine

Superbe !!!

Effectivement un croisement entre Guillaume de Machaux et la musique répétitive. Une sérenité incroyable dans ce morceau a capella. Beau et reposant.

c'est aussi mon avis pour passio qui est le récit de l'evangile de saint jean.

A priori j'aurais eu du mal en écoutant "à l'aveugle" de définir la periode de composition. Ce n'est pas une musique spectaculaire mais de recueillement.

La prise de son est excellente avec un echo de hautes voûtes où la musique se répand naturellement.

Je vais ecouter miserere par les mêmes interprètes :

the hilliard ensemble et l'orchestre beethovenhalle de Bonn CD ECM.

J'aime bien Arvo Pärt, c'est très particulier, très mystique comme musique.

Si quelque insomnie vous guette, laissez-vous hypnotiser par ces variations de couleurs sur le délicat et mystique Da pacem.

Nous sommes en train de l'apprendre. Ca semble si simple !

Découvrir Arvo Pärt : une idée pour une future écoute commune ?

Für Alina est une œuvre pour piano écrite en 1976. Elle marque un tournant crucial dans les compositions de Pärt et est considérée comme l'œuvre fondatrice du style tintinnabuli associé à la musique minimaliste.

Autant la découvrir à travers une très belle chorégraphie de Mats Ek, interprétée par Sylvie Guillem and Niklas Ek en 1995 :

Arvo Pärt est un compositeur estonien né en 1935. Il est souvent associé au mouvement de musique minimaliste qui s'est formé à partir des années 1960.

Dans l'œuvre du compositeur estonien Arvo Pärt, le silence occupe une place prépondérante : « Parce que le silence est toujours plus parfait que la musique. Il faut seulement apprendre à l'entendre. » Le caractère incantatoire, archaïsant et dépouillé de sa musique – qui fait abstraction des courants modernistes du xxe siècle et marque un retour aux sources de la tonalité – explique l'engouement qu'elle suscite auprès d'un public qui dépasse largement l'auditoire de la musique « classique ». (Encyclopædia Universalis)

Après ses études au Conservatoire de Tallinn, Arvo Pärt travaille comme ingénieur puis directeur du son à la radio d'état estonienne. Il compose alors une cinquantaine de musiques de film. Il explore peu à peu le sérialisme dodécaphonique .

La musique dodécaphonique a été imaginée par Arnold Schönberg (compositeur autrichien, 1874-1951), puis par ses élèves Alban Berg et Anton von Webern, dans le but d'établir une « démocratie » sonore, c'est-à-dire de définir les bases d'un langage où la « tyrannie de la dominante et le diktat de la tonalité » ne s'exerceraient plus. Elle utilise les 12 notes de la gamme chromatique, composée de 12 demi-tons de tailles équivalentes, contrairement à l'échelle diatonique, composée de 5 tons et 2 demi-tons, ce qui permet une possibilité multiple mais complexe de tonalités (on dit « en ré majeur », en « si bémol », coincé ou pas, etc). Avec le dodécaphonisme, exit les tonalités et la musique tempérée de J.S. Bach.

La musique sérielle consiste quant à elle en une succession rigoureusement préétablie et invariable de sons appelée série.

Pärt compose ainsi, en 1960, son Nekrolog, œuvre pour orchestre qu'il dédie aux victimes du fascisme.

Merci Luca ! pour l'instant j'ai le Te deum avec un orchestre esthonien, dirigé par Tonu Kaljuste, chez ECM.

oui, j'ecoute le Te deum, Silouan Song et Berliner messe. Ces oeuvres allient une grande délicatesse (essentiellement de voix de femmes)pour ensuite montrer beaucoup de force. Les solistes et choeurs restent assez traditionnels m'a-t-il semblé, alors que la musique emprunte des voies plus modernes par instants..

j'ai aussi emprunté tabula Rasa, orchestre de chambre de lithuanie direction Saulus Sondeckis.

Silouans Song est une œuvre pour orchestre à cordes du compositeur estonien Arvo Pärt, associé au mouvement de musique minimaliste. Elle a été composée en 1991


Pärt est un fervent religieux et qu'il fait partie de l'église orthodoxe et de la tradition hésichaste (courant de la paix intérieure, de la tranquillité, de l'imperturbabilité). Les techniques de compositions qu'il a adoptées ne sont pour lui qu'un moyen d'exprimer sa profonde spiritualité, de communiquer avec le sentiment religieux.

Il compare sa musique à la lumière blanche (qui constitue la somme de toutes les couleurs ) et au prisme, l'intelligence, la sensibilité de l'auditeur. Pour lui, le silence est aussi expressif que les notes elles-mêmes.

analyse du magnificat et lien pour écouter le Stabat Mater.