Matilde Asensi - [Espagne]

Bonsoir, je viens d’arriver et je fais ma première contribution. Comme je suis espagnole et je ne lis pas beaucoup en français je vous parlerais des livres et auteurs en langue espagnole


Matilde Asensi: écrivain Espagnole
Matilde Asensi c’est une des écrivains actuels qui ont plus des succès.

Elle a publié son premier roman en 1999 “ El salón de ámbar”, qui a été traduit en plusieurs langues. A continuation elle a publié son second roman, “Iacobus” (2000), qui a été parmi les livres plus vendus en Espagne, puis elle à écrit « El último catón » (2001) qui est le plus élaboré.

Matilde Asensi dans tous ses livres suive le même patron et dans tous se trouve :

- Il y a toujours information qui faut chercher ou cacher, s`il est possible, sera sur Internet, mais si non, à travers d’autres moyens.
- Le secret
- Les personnages qui sont spécialisés en quelque chose et qui font une double vie.
- Il y a un voyage à faire qui sera une aventure réservée seulement aux initiés qui trouveront la façon de s`en sortir et de continuer, grâce à l`intelligence et après avoir résolu les énigmes et sauter les obstacles
- La trame est un voyage initiatique ou les personnages finissent transformés á la fin du voyage.
- Il y a toujours une organisation secrète qui a des obscurs intérêts ou bien une culture ou civilisation parallèle
- C`est sont des romans type « Le code Da Vinci » mais 100 fois mieux écrite, où les personnages sont beaucoup plus profonds et élaborés et la trame est beaucoup plus complexe que celle de Dan Brown.


Moi, le premier livre de Asensi que j' ai lu c`était “El origen perdido" (L’origine perdue) puis j`ai acheté tous ses livres, Elle n`est pas Cervantes, mais ses livres sont aceptables et je les aime bien sans être des grandes oevres se laissent lire trés bien.

L'ORIGINE PERDUE

C`est l`histoire d’un hacker activiste qui est devenu riche avec une entreprise de hadward, il a tout un édifice qui communique avec le ressort subterrain de Barcelone, et dans un vieux wagon de train situé dans une ancienne gare de métro il a installé toute une centrale informatique ou il fait une activité secrète avec quelques amis et qui consiste en chercher d’information. Mais son frère après avoir lu quelques textes en langue aymara rentre dans un état catatonique et c`est en faisant des recherches sur ce texte qu’Arnau Queralt et ses amis commencent un voyage vers l`Amérique pour trouver un remède pour la maladie de son frère et ils visiteront les ruines de Tiwanacu. Et la forêt de l’Amazonie pour suivre les traits de l`ancienne civilisation Aymara perdue et ils connaîtront le pouvoir des mots. Le voyage est une sorte des voyages initiatique et quand ils seront de retour ils ne seront plus les mêmes.

Bienvenue à toi, Caracol, et merci d'ouvrir nos horizons de lecture. J'aimerais avoir ton avis sur le livre suivant
Javier Cercas, Les soldats de Salamine, Actes Sud.

Vers un passé ressuscité et réconcilié ?

Dans "cette histoire avec des faits, des personnages réels, [ce] récit
réel", Cercas expose d'abord son intention d'enquêter sur la vie de Sanchez Majas, un des principaux instigateurs fascistes de la guerre d'Espagne. Toutparticulièrement un épisode : Sanchez échappe à ses "exécuteurs"républicains, et se réfugie dans la forêt, où des déserteurs - républicains,lui sauvent la vie.

Vient ensuite le récit de cet épisode, reconstitué par l'enquêteur.
Toutefois, mécontent de ce "récit bancal", l'enquêteur poursuit ses
investigations, pour découvrir les motivations d'un protagoniste républicain
au rôle décisif.
Difficile, reconnaît l'auteur, de s'intéresser à Sanchez Mazas, sans
entrer dans un débat idéologique. Pouvait-il être à la fois un bon écrivain
et un phalangiste responsable du déclenchement d'une guerre aussi cruelle ?
D'une certaine manière, Cercas élude le problème. Il reconnaît un mérite
relatif à cet écrivain récemment exhumé, mais le dédouane de ses
responsabilités politiques. Il aurait, malgré un poste de ministre sous
Franco, été vite déçu par l'évolution d'un régime qu'il n'a pas accompagné.
Et l'homme, tel qu'en lui-même ? cette "personne exécrable" (sic, p
19)apparait dans le récit comme vulnérable et pitoyable sans ses lunettes,
mais aussi capable de discuter avec des républicains, respectueux de la
parole donnée, et reconnaissant.

Si Cercas s'interroge sur la notion de "héros", c'est pourtant un autre
personnage qu'il choisit, sans tomber dans le dithyrambe, mais avec une
approche qui suscite une vive sympathie.

On aurait donc affaire, avec "les soldats de Salamine", à une oeuvre de réconciliation, soucieuse de refermer les plaies en douceur, sans pour autant nier des préférences républicaines.
Le livre est intéressant, pose plus de questions qu'il n'en résout, mais sa
lecture peut décourager dans les 50 premières pages qui se repère mal dans le contexte historique et les personnages.

Des hésitations, voire des contradictions (exécuter ou non Mazas ? p.217 et 219), font que le récitpeut déconcerter. Mais l'intérêt de l'enquête et l'originalité de la démarche d'écriture justifient le succès actuel de cette oeuvre.

Bonsoir Rotko

Je suis désolée mais je n’ai pas lu Soldats de Salamine. Tout ce qui parle de la Guerre Civile, m`en résulte toujours très triste et douloureux et je ne m’y approche pas facilement. Peut être un jour je lirai ce livre, mais par le moment je préfère plutôt oublier le passé ce qui est difficile.

Dernièrement, j`ai l'impression que beaucoup des fantômes se sont réveillés en Espagne et depuis presque 30 ans de démocratie, je commence à avoir peur de nouveau, peur à réveiller trop des passions qui étaient en dormis dans le temps et qu´il vaut mieux laisser comme ça. Je n'aime pas de tout entendre de nouveau les mêmes choses qui se disaient juste avant la Guerre et je n’aime pas comme certains secteurs ne se résignent pas à vivre en démocratie. Parfois j`ai l`impression que tout peut recommencer. C'est peut être pour cette raison que je n'ai pas envie de lire Soldats de Salamine. Ni rien qui peut me rappeler la Guerre :cry:

Bonne fin de semaine à toi Rotko

pas de problème ! j'ai lu ce livre par hasard, et j'ai entendu sur lui divers echos. bref ! je tente d'ouvrir une autre porte, tu la trouveras vite fait :-)

verifie ton adresse électronique dans ton "profil" en haut de la page, apres "accueil", "portail"[groupes] profil :
apparemment elle serait incomplète, si bien que nestor, l'emetteur, voit tous les courriers à toi adressés, revenir dans sa boite à lettres

Effectivement j’ai fait une erreur, mais je ne trouve pas le moyen de lui corriger.
Je t`ai envoyais un MP pour te dire où est l'erreur qui n`est qu'un "a"qui devrait être un"o".
Merci beaucoup

Super caracol!...Tu connais mon amour de la langue espagnole et je serai très heureuse d'être bien conseillée dans mes lectures!

Rotko, j'ai lu "Les soldats de Salamine" de Javier Cercas...mais je n'en ai qu'un souvenir très vague...
On devrait toujours conserver les commentaires de livres que l'on peut poster sur le Net...avec tous ces forums qui disparaissent...ou dont nous disparaissons!

Coline écrivait :

Citation :

Quand j'ai choisi ce livre, il y a quelque temps à la librairie, c'était parce qu'il parlait d'Espagne bien sûr....Et aussi parce que j'avais entendu parler de l'histoire de cet homme, cofondateur de la Phalange qui, à la fin de la guerre civile de 1936, est épargné par un soldat républicain.

J'avais un peu peur de tomber sur un récit par trop masculin, mais je n'ai pas été décue du tout par cette magnifique et bouleversante histoire...

rotko a écrit:

Coline écrivait :

Citation :

Quand j'ai choisi ce livre, il y a quelque temps à la librairie, c'était parce qu'il parlait d'Espagne bien sûr....Et aussi parce que j'avais entendu parler de l'histoire de cet homme, cofondateur de la Phalange qui, à la fin de la guerre civile de 1936, est épargné par un soldat républicain.

J'avais un peu peur de tomber sur un récit par trop masculin, mais je n'ai pas été décue du tout par cette magnifique et bouleversante histoire...

Non!...Je rêve!...Tu avais ça dans tes tiroirs? Tu conserves tout Rotko?...C'est génial!
Merci de l'avoir retrouvé pour moi...

Caracol a choisi pour signature: Vive sin prisa!...(Vis sans te presser!)...

Salut Coline
Merci beaucoup pour ton acueil.
Et merci pour traduire ma signature que je mettrais inmediatement en français aussi

Connais-tu Matilde Asensi? Aimes-tu ses livres?


Sur Soldads de Salamine...

Je viens de lire que l`écrivan Rafael Sanchez Ferlosio, ( prix Cervantes ) est le fils de Sáchez Mazas, precisement.
Je viens de l'aprendre. Est-ce que vous étiez au courrent? Comment est possible qu' un grand écrivant, poéte etc etc comme se dit qui était Sánchez Mazas, soit passé discretement tout ce temps quand il avait un fils si connu et qui pourrait trés bien parler de son père? C`est au moins courieux que Sanchez Mazas ne soit pas connu pour la plus part des espanols.

On s'éloigne de Matilde Asensi mais on reste dans la littérature espagnole...
A propos des "Soldats de Salamine":
http://www.monde-diplomatique.fr/2003/01/BENSOUSSAN/9865

Merci beaucoup Coline

C`est un beau article.

Dis-moi, toi qui as lis le livre, il y a beaucoup des passages violents? C`est un livre qui fait mal au coeur?
Je sens curiosité pour lui, mais je n`ai pas envie de suffrir trop.

Comme je l'ai exprimé, je craignais que ce récit soit trop virilement guerrier...Tu peux être rassurée, il ne l'est pas...mais il reste bien sûr la violence du contexte de cette époque-là...
Je ne peux pas, sans doute, imaginer ce que peut faire naître en toi l'évocation des camps d'Argelès, des huit années de combat contre la barbarie fasciste.
Ce que je retiens,moi, c'est la figure de ce soldat héroïque et anonyme, magnifiquement humain, qui sauve de la mort l'écrivain Rafaël Sanchez Mazas (un des fondateurs de la Phalange). Le découvrant derrière un buisson, son fusil pointé dans sa direction, le soldat dit à ses supérieurs: "Par ici, il n'y a personne!"

Merci Coline.


Je l'ai vu dans la bibliotheque municipale et comme il n' est pas une nouveauté sûrement il est disponible. J' irais jeter un coup d`oeil, un de ces jours, sûrement.

Je viens de lire « Soldats de Salamine »
J’ai beaucoup aimé, sur tout le dernier chapitre, l`histoire de Miralles, m’a beaucoup touché, j’ai même pleuré un peu quand il raconte l’histoire de ses amis soldats morts et l`oublie absolue de tous, sur tout, l`oublie de son propre pays, l’Espagne qui n’a jamais remercié ni mis à une seule rue le nom d’aucun soldat républicain.

Il faut dire que le premier chapitre du livre m’a été un peu lourde, mais le deuxième se fait beaucoup plus intéressant et la dernière est superbe ! On ne peut pas laisser de lire jusqu’à la fin.

En tout cas je ne suis pas tout à fait de ton avis Rotko

« On aurait donc affaire, avec "les soldats de Salamine", à une oeuvre de réconciliation, soucieuse de refermer les plaies en douceur, sans pour autant nier des préférences républicaines.
Le livre est intéressant, pose plus de questions qu'il n'en résout, mais sa
lecture peut décourager dans les 50 premières pages qui se repère mal dans le contexte historique et les personnages. »

Il ne me semble pas une œuvre de réconciliation, je vois plutôt un hômage aux républicains et un esaye de les inmortaliser, mais les falangistes ne sont pas trés bien traités ( ils le meritent , biensûr) le propre auteur le dit dans le livre.
C`est un livre pour la mémoire, pour empêcher que les morts soient deux fois morts, une pour la guerre et l`autre pour l`oublie.

Un livre qui porte un autre regard sur les républicains tout différent de ce que les fascistes ont voulu nous faire croire ça tous.

C`est un livre qui reconnaît tout ce que nous devons, nous les Espagnols mais aussi vous le Français, aux républicains espagnols.

Un livre qui fait justice, en somme, à tous ces républicains qui ont donné leur vie et ont lutté pour la liberté et les valeurs démocratiques.

Hola Caracol!
contente de te retrouver et de constater que tes premiers échanges t'aient amenée à lire ce livre "que tu as aimé" dis-tu...
J'ai cherché vainement un livre de Matide Asensi...Mais je ne désespère pas de trouver...

coline a écrit:

J'ai cherché vainement un livre de Matide Asensi...Mais je ne désespère pas de trouver...

Sur Amazonne tu as plusieurs livres de Asensi.
Iacobus, Le salon d'ambre, et Le dernier caton ( en Français ) et El Origen perdido, en espagnol.

(Como la dirección completa es kolométrica, te pongo solamente la dirección de Amazone, para que el foro no se deforme. Allí puedes escribir en la casilla, " Recherche rapide ", el nombre de la autora ( Matilde Asensi ) y encotrarás todos sus libros)

http://www.amazon.fr/exec/obidos/tg/browse/-/405320/402-2865104-7544916

Il y a aussi d' autres sites:
Le salon d'ambre
http://www.evene.fr/livres/livre/matilde-asensi-le-salon-d-ambre-13756.php

Si tu decides de lire Matilde Asensi, tu ne seras pas déçue et tu vas bien aimer.
...


Merci à vous deux pour les comentaires de Soldados de Salamina qui ont reveillé ma curiosité pour le livre. Maintenant je oublirai jamais Miralles

Coline besinos

Muchas gracias caracol por estas indicaciones. Yo se que puedo comprar asi los libros de Matilde Asensi pero prefereria comprarlos en une libreria...leer una o dos paginas y decidir...
Besitos para ti tambien.
Sabes que swallow esta en Andalucia?...Viva Espana en Grain-de-Sel!

¡ah, claro! ¡Que tonta soy!
no había pensado que estabas buscando sus libros en las librerías y no en la red.
¡Ya me estrañaba a mi que no hubieras encontrado nada!

¿Que swallow esta en Andalucia?

Lo siento Coline, no sé de que me hablas. ¿ Que es o quién es swallow ? Debo de tener el día tonto :cyclops:

Swallow participa en este foro!...Ve a ver en la rubrica "Litterature française"....Pascal Quignard.

Coline :

Citation :

Viva Espana en Grain-de-Sel!

ole ! bon ! faut quej'apprenne l'espagnol, alors

¡ Ay. sí. sí .. .ya lo he visto !

Bueno, me alegro de ver a otro español por aquí.


Rotko, j' avais pensé que tu parlais espagnol comme Coline. Peut etre parce que tu as lis beaucoups des auteurs de langue espagnole.

J'ai lu aussi quelques livres chinois mais pas ds le texte

rotko a écrit:

ole ! bon ! faut que j'apprenne l'espagnol, alors

: OLE!...Oui, pas mal pour un début!