Mark Z. Danielewski

A paraître fin Aôut

Mark Z. Danielewski, O révolutions chez Denoël



un livre de 360 pages avec sur chaque page 360 mots et qu'il faut tourner à 360° pour le lire par les deux bouts !

En effet à l'endroit, c'est le recit de Sam, dans l'autre sens, le récit de Hailey. Les deux jeunes ados racontent leur traversée de l'Amerique en voiture et leurs contacts avec les adultes.

Ce livre, O Revolutions, a suscité des commentaires très élogieux sur france-culture qui avait déjà apprécié La maison des feuilles paru chez Denoël en 2002.

Citation :

Johnny Errand, jeune tatoueur de Los Angeles et grand amateur de strip-tease, découvre un manuscrit écrit par un aveugle : il s'agit d'un essai sur un film qu'a tourné un photographe célèbre sur la maison de Virginie où il vient d'emménager avec sa famille, une maison plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur et que le photogaphe tente d'explorer.

A la fois jeu de piste, roman fantastique et essai faussement académique, "La maison des feuilles" est aussi le récit baroque et éclaté de la dérive mentale d'un homme déchiré.

(Traduit de l'américain par Claro).

J'ai commencé La maison des feuilles il y a quelques jours. C'est un texte fascinant. S'il a l'air très expérimental (il suffit de le feuilleter pour constater la mise en page incroyable, la variété des polices etc.), il l'est finalement moins à la lecture. Cette histoire d'une maison plus grande de l'intérieur que de l'extérieur est aussi accrocheuse qu'un bon Stephen King. O Révolutions est semble-t-il moins accessible. Il est conseillé de lire le livre 8 pages par 8 pour chaque histoire menée parallèlement à l'autre. Sans compter qu'il faut constamment retourner le livre pour lire du texte à l'envers, c'est un bon exercice pour simuler la folie dans le métro Mais je tenterai l'expérience un jour!

Losfeld
http://aucarrefouretrange.blogspot.com/

rotko disait à propos du tunnel de glass

Citation :

devant 700 pages présentées comme Ardues et irritantes, j'ai détourné le regard

Moi ça me fait cela avec "la maison des feuilles" de Marc Z Danielewski, impossible de m'y "jeter" c'est agaçant je trouve, il fait aussi dans les 700 pages écrites petit dans tous les sens

marie chevalier a écrit:

Moi ça me fait cela avec "la maison des feuilles" de Marc Z Danielewski, impossible de m'y "jeter" c'est agaçant je trouve, il fait aussi dans les 700 pages écrites petit dans tous les sens

Ce livre a l'air rebutant mais sa lecture s'avère plus facile que prévue, et passionnante pour moi mais chacun ses goûts

Dans la librairie où je travaille il part au compte gouttes, même avec un mot coup de coeur et sur une table plutôt visible mais je doute que Joyce ait vendu des dizaines de milliers d'exemplaires d'Ulysse à sa sortie, ça ne l'empêche pas d'être aujourd'hui en Folio.
Le temps jugera

Losfeld
http://aucarrefouretrange.blogspot.com/

Avec Revolutions, la lecture devient ardue, et je serais heureux d'avoir la vie d'un eventuel lecteur.

l'éditeur conseille de lire huit pages d'un côté (récit de haley) et huit pages de l'autre (récit de Sam)

Mais les difficultés sont nombreuses, pas seulement pour tourner le livre !

les deux narrateurs ne facilitent pas l'entrée dans le récit par des évocations générales dont l'interêt pour l'histoire ne me paraît pas évident.

je dirais aussi que les deux récits sont en aymptote, si bien qu'on ne voit pas clairement, au moins dans les premières pages, ce qui les différencie.

A gauche une colonne récapitule les principaux évènements de la journée, comme pour un bulletin d'infos.

en dessous, en petites lettres, le récit de l'autre.

j'ai besoin de l' encouragement d'un lecteur plus avancé sinon je laisse tomber

rotko a écrit:

d'avoir la vie d'un eventuel lecteur.

ça devient dangereux par ici

beau lapsus en effet