Réalisé par Baltasar Kormakur, Avec Ingvar Eggert Sigurðsson, Ágústa Eva Erlendsdóttir, Björn Hlynur Haraldsson
J’ai vu et aimé le film jar city d’après le livre d’indridason. Ce n’est pas un film fait pour réjouir, et on le voit dès les premières images avec la douleur de parents devant leur enfant malade.
Le film est noir, avec des échantillons humains assez repoussants qui font souffrir autrui. Je dirais que le mal existe, et que le cinéaste l’a rencontré dans la cité des jarres (pas lu).
Souvent les paysage est filmé d’en haut, comme d’un avion à basse altitude, et on voit toute une région balayée par des vents mauvais, agressée par une mer rageuse, rongée par de marais insalubres et puants. Ce n’est pas gratuit.
La société est aussi gangrenée. Protestantisme d’Elendur qui lit des passages de la bible pour éloigner le mal de ceux qu’il aime. Or précisément sa fille vit mal, tombe dans « le péché ».
Oui j’ai vu des intentions(sans doute religieuses) implicites dans ce film où les fautes de parents rejaillissent sur leurs enfants, causant leur maladie et leur mort, entraînant le cycle du malheur.
Le film m’a plu pour l’acuité des regards douloureux sur les êtres et sur le monde.