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| | Shohei Inamura | |
| | Auteur | Message |
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rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Shohei Inamura Mar 30 Mai 2006, 11:22 | |
| Ce cinéaste japonais de premier ordre avait été récompensé de deux palmes d'or à Cannes pour L'Anguille et pour La Ballade de Narayama son film le plus connu. Une légende japonaise, celle du mont Obasute, décrit le tragique abandon d'une vieille femme que son fils transporte sur son dos jusqu'au lieu solitaire où elle attendra la mort. Reprise par le grand écrivain Shichiro Fukazawa, cette légende a donné lieu à l’adaptation de Shohei Inamura sous le titre, "La Ballade de Narayama"1983.
Autres films: Le désir volé (1958), Le désir inassouvi (1958), Cochons et cuirassés (1961), L'appel au meurtre (1964), Kuragejima (1968), Kurayuki San (1975), La vengeance qui est la mienne (1979) Pluie noire (1989)est film éprouvant : il se déroule sous les retombées de la bombe atomique. | |
| | | queenieinlove pilier
Nombre de messages : 682 Localisation : Black Hole Date d'inscription : 30/05/2006
| Sujet: Re: Shohei Inamura Jeu 01 Juin 2006, 12:17 | |
| J'ai adoré l'anguille, et ai d'ailleurs le dvd chez moi. Je m'aperçois que je ne connais aucun de ses autres films (même pas de nom). Pour moi l'anguille est un film très troublant : violent et doux, sombre et léger, dramatique et plein d'espoir... j'aime beaucoup ce cinéma tout en finesse. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Shohei Imamura: L'anguille Lun 16 Oct 2006, 06:30 | |
| L'ANGUILLE (1997) Réalisateur: Shohei Imamura Japon. Palme d'Or Cannes troisieme film présenté sur le thème du japon dans ma contrée. Je l'ai vu avec plaisir. Il me semble composite : le debut est dramatique. un pêcheur découvre que sa femme s'adonne à des joies lubriques - que le mariage reprouve avec autrui, quand il part taquiner le goujon l'anguille. La fin devient une comédie avec personnages grimacants et bagarres générales. Mais ça se termine bien, même pour l'anguille ! cette anguille est là dès le debut : on l'attend avec le pecheur qui pêche et sa femme, qui en fait autant. Elle est en prison avec le meurtrier, qui fait d'elle la confidente sourde et muette de ses états d'âme. Elle est dans un aquarium quand il retourne à la vie civile, en liberté conditionnelle. Il ya donc, dans cette presence constante, "anguille sous roche" Voici une étude, en forme de dissertation, qui vous dira le dernier mot. une drôle d'anguille selon Sigmund | |
| | | queenieinlove pilier
Nombre de messages : 682 Localisation : Black Hole Date d'inscription : 30/05/2006
| Sujet: Re: Shohei Inamura Lun 16 Oct 2006, 07:35 | |
| ce film est superbe. Vu il y a pas mal de temps sur Arte, je l'ai rajouté à ma dvdthèque il y a peu. Emouvant, sombre, palpitant. J'ai adoré. (et pour une de ces rares fois où je suis d'accord avec la palme d'or de cannes, il est bon de le souligner :o ) | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Shohei Inamura Lun 16 Oct 2006, 09:47 | |
| j'y ai pris du plaisir (à le voir !) mais l'emotion.... oui j'etais content, mais pas ému. Alors cette anguille ? des fois ça marche, d'autre fois... ce n'est pas la pêche (miraculeuse) ! on peut en faire des jeux de mots sur ce film | |
| | | troglodyte pilier
Nombre de messages : 1058 Age : 54 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 25/01/2006
| Sujet: Re: Shohei Inamura Lun 16 Oct 2006, 19:51 | |
| Il est aussi dans ma dévédéthèque ; il est plaisant, assez calme malgré quelques scènes animées. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Shohei Inamura Lun 16 Oct 2006, 20:10 | |
| j'aime bien la musique assez répétitive, et les scènes aquatiques : celle du petit jour avec la brume, du soir qui tombe, de nuit. Celle de midi avec des rives pleines de fleurs sont splendides, éclatantes de couleurs. Le symbole de l'impuissance sexuelle est traité sous toutes les coutures. ça se soigne, paraît-il, mais les récits que j'ai entendus sont à frémir d'horreur : "injections intracaverneuses". paraîtrait que ces pratiques disparaitraient au profit des comprimés de Viagra. Les comedies finales mettaient un peu de baume sur l'atmosphère pesante qui s'installait avec les rapports du coiffeur-ancien meurtrier et de son "employée". Des passages oniriques -cauchemardesques, entourent les conversations entre le personnage principal et son anguille. Un film riche et inattendu. | |
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| Sujet: Re: Shohei Inamura | |
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| | | | Shohei Inamura | |
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