Rosie pilier
Nombre de messages : 316 Date d'inscription : 19/01/2010
| Sujet: Le dernier vol - adaptation de Lancaster Mer 01 Sep 2010, 06:57 | |
| Le Dernier vol est adapté du roman de Lancaster, oeuvre du journaliste et écrivain français Sylvain Estibal publiée en 2003 Le dernier vol a des allures de grand classique, mêlant affiche glamour, film d'aventure et romance exacerbée. Allures, c'est justement le mot : le film de Dridi est caractérisé par une envie permanente de bien faire, qui ne se traduit malheureusement que par une succession d'images belles mais plates. Source écranlarge. Attention, sommets glamour dans le cinéma français : après Sophie Marceau et Christophe Lambert autour d'une chaise roulante (L'Homme de chevet), voici Guillaume Canet et Marion Cotillard en proie au climat aride du Sahara. Lui incarne un soldat français, anticolonialiste dès les années 1930, défendant âprement les nomades contre son capitaine bien coiffé. Elle débarque, aviatrice au brushing impeccable, à la recherche de l'homme de sa vie (« Bill ! », comme elle le criera bruyamment dans l'immensité saharienne), tombé en avion. Rebelle, le soldat Canet désobéit aux ordres et l'accompagne : ensemble, ils testeront leurs limites dans une croisade ensablée, désespérée et, il faut bien le reconnaître, désespérante.
L'intrigue sentimentale est pauvre : on ne connaît pas Bill, on se contrefiche que sa dulcinée le retrouve, le trompe ou devienne éleveuse de chameaux. Le contexte politique - le conflit Touareg et armée française - n'est pas mieux exploité. Loin de son film précédent, Khamsa, chronique sociale vivante, Karim Dridi s'ensevelit sous les clichés du « grand film de désert » : les sabots des bêtes foulant les dunes immaculées, le sable collant aux visages en sueur... Il nous inflige des dialogues pontifiants : « Votre désir d'aimer est plus fort que votre amour », assène le déserteur à l'aviatrice, avant que l'épuisement ne le fasse heureusement taire. Le Dernier Vol n'inspire jamais une once de l'émotion mélo mais grandiose qu'Anthony Minghella insufflait à son Patient anglais. Source TeleramaMon avis ? Se référer à la critique ci-dessus ! Les images sont magnifiques, mais l'histoire "glamour" est à dormir debout. C'est long parce que c'est mou en plus d'être plat. Rien de passionnant ! Je n'ai pas pu regarder plus d'une demie heure. Je n'ai pas accroché du tout. Je suis passée au film suivant ! | |
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