Frères Dardenne: L'Enfant + Lorna

Jean-Pierre et Luc Dardenne, L'Enfant.

Sonia vient d'accoucher et tente de retrouver Bruno, ce grand adolescent qui vit de trafics et de combines. Le duo d'amants-copains, avec ses jeux, et ses moments de tendresse, éclate quand Bruno décide de faire du fric en vendant l'enfant.
On sent bien que les frères Dardenne veulent donner une bonne image de Bruno, malgré ses défauts et son irresponsabilité. Ils y réussissent à peu près si le spectateur n'est pas taraudé par l'immaturité de ce jeune homme. Ses mésaventures montrent qu'il peut faire son apprentissage.
Episodes de la vie désinvolte et précaire sur fonds sonore d'une ville moderne livrée aux voitures.
J'ai vu le film avec intérêt, sans être totalement séduit.

on parle beaucoup du film des frères Dardennes, actuellement à Cannes avec Le silence de Lorna".
histoire d'une émigrée albanaise, objet d'une machination ourdie par un maffieux avec dans le rôle principal, la jeune actrice Arta Dobroshi, originaire du Kosovo, digne du prix d'interprétation.

le synopsis :

Citation :

Contre rémunération, Lorna fait un mariage blanc avec un Belge, ce qui lui confère la nationalité de son époux.

Celui-ci est un drogué qui tente de décrocher.
Le mafieux italien qui tire les ficelles veut se débarrasser du junkie afin que Lorna épouse un mafieux russe prêt à payer pour devenir belge...

Le film sortira sur les ecrans vers le 10 septembre. C'est un plaisir d'entendre les frères (France-culture, tout arrive ce mardi 20 mai) parler de leurs façon de filmer, cette exigence de répétitions, même avant le film, pour bien cerner les comportements humains et les rendre sensibles aux spectateurs.

Voila des gens qui aiment tourner des films et qui ne cachent pas leur bonheur, leurs exigences de vouloir pousser plus loin leurs explorations. On voit aussi leur souci de chercher et de former les interprètes.

Ici l'argent dont il est question au début du film avec de petites sommes, c'est un regard sur le capitalisme qui prend l'homme comme marchandise.

Citation :

Le film le silence de Lorna sortira sur les ecrans vers le 10 septembre.

Pas du tout ! c'est pour le mercredi 27 août.

l'avis général :

Citation :

Vraie révélation du film, la jeune Arta Dobroshi faisait partie des favorites pour le prix d'interprétation à Cannes
Bien que primé par le jury cannois présidé par Sean Penn, le scénario pâtit de retournements de situations parfois peu crédibles à l'écran, voués à dramatiser artificiellement un film qui curieusement, n'émeut pas vraiment.

c'est la seconde moitié qui nuirait à la première

le viens de voir le silence de Lorna, mais on aurait pu parler, à mon avis, des silences des frères Dardenne.

Car dans ce film à l'atmosphère sombre, rien n'est clair dans les combines en cours.

L'actrice principale occupe bien l'écran, c'est un fait, le camé aussi, mais de là à comprendre les paroles de Lorna, les 2/3 me sont passées hors d'atteinte du conduit auditif

je ressors donc un peu frustré de cette séance, et si je refléchis aux actions des personnages, à leurs comportements, je reste sur ma faim : les billets circulent à flots, on devine pourquoi, mais la circulation des vêtements ? et la prétendue grossesse de Lorna ?

Avez-vous vu ce film ?

Je ne l'ai pas (encore?) vu, il est dans la liste de mes rattrapages cinématographiques (sûrement encore plus longue que mes lectures à venir, enfin).
Je réagis juste car j'avais vu L'Enfant à sa sortie, et l'avais beaucoup apprécié, et bien que mes souvenirs en restent assez vagues, j'ai à ce plaisir d'avoir vu de bons acteurs dans un scénario charmant et des plans magnifiques un manque qui s'y mélange, cette sensation de rester sur sa faim, quoi est en fait certainement la même que tu as ressentie avec Le Silence de Lorna...

Sur ma liste du festival Télérama avec Home. On en reparlera donc certainement.

Citation :

On en reparlera donc certainement.

Tant mieux, ça permettra de tirer au clair certaines impressions et critères de spectateur

Firenze parle aussi de

Citation :

cette sensation de rester sur sa faim,

point interessant :
- est-ce que cela vient du regard des frères Dardenne sur leurs personnages,

- ou du nôtre, qui ne comprend pas des gens différents de nous, qui vivent dans d'autres circonstances, et adoptent des comportements qui nous restent opaques ?

Citation :

dans ce film à l'atmosphère sombre, rien n'est clair dans les combines en cours.

L'actrice principale occupe bien l'écran, c'est un fait, le camé aussi, mais de là à comprendre les paroles de Lorna, les 2/3 me sont passées hors d'atteinte du conduit auditif

j'ai eu la même impression hier soir en regardant le silence de Lorna sur Arte. Je ne voyais pas où elle voulait en venir, sans cesse sollicitée par des partenaires aux intentions opposées.

Son camé de mari est à la fois touchant et horripilant, mais de là à envisager froidement son élimination...

j'ai éteint au bout d'une heure de projection.

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Placé dans un foyer, Cyril refuse d’admettre que son père l’a abandonné sans laisser d’adresse. Pour s’en assurer, il échappe à la vigilance de ses éducateurs et retourne dans son appartement. Sur place, le voilà forcé de constater que son père a disparu. Or l’enfant ne se résigne pas et continue à croire que celui-ci n’aurait pu partir sans lui laisser son vélo.

Admiré par l'Express, boudé par d'autres journaux, il faudra faire votre opinion par vous-même.