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 Tirtiaux , Pitié pour le mal

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2 participants
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Bachy Pierre
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Bachy Pierre


Nombre de messages : 103
Date d'inscription : 05/01/2006

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MessageSujet: Tirtiaux , Pitié pour le mal   Tirtiaux , Pitié pour le mal EmptySam 17 Fév 2007, 07:20

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Tirtiaux , Pitié pour le mal Tirtia10



Bernard Tirtiaux, Pitié pour le mal, chez JC Lattès.

Le narrateur, Abel, appartient à une famille de neuf enfants. Des liens très forts l’unissent à son frère aîné Mutien. La vie de celui-ci a évolué aux antipodes de la sienne.

Elle s’est placée sous le signe de l’excès. Instable, généreux, libertaire, son frère a été de tous les combats…qu’ils fussent sportifs, scientifiques ou humanitaires. En perpétuelle mouvance, cet aventurier dans l’âme a chassé le kangourou en Australie, s’est porté volontaire en Algérie lors du séisme de 1954…

Abel vient de quitter l’état monastique et, alors que ses frères et sœurs décident de se séparer des biens de Mutien, il récupère l’héritage sentimental du frère, à savoir ses lettres et autres documents intimes. Ceux-ci le replongent dans l’épisode de son enfance qui a contribué à nouer des liens très forts entre les deux jeunes garçons.

Abel Fauconnet, dit Belo, a 8 ans en 1944. Mutien, le frère inséparable, rebelle, chef de bande et conquérant, en a 13 à la même époque. Ce dernier décide à l’insu de leur mère de partir en septembre 44 sur les traces de Gaillard de Graux, un superbe Alezan doré, fleuron de la ferme, qui était la fierté de ce père tué par les soldats allemands en répression à des violences perpétrées par des anonymes contre l’armée d’occupation.

Le fier brabançon est réquisitionné par des soldats qui retournent en 1944 en détachement disparate dans leurs foyers. Toucher à leur cheval, c’est toucher à l’honneur de la famille et les deux gamins ne peuvent rester sans réaction face à ce vol !

Leur escapade prend, cependant, un tour tout à fait inattendu car ils sont amenés à côtoyer plus qu’ils ne l’imaginaient ces Allemands en fuite. Ils font ainsi la connaissance de Gunther Sütterlin, un militaire plus âgé que les autres, sculpteur de figurines, qui a décidé de les soutenir dans leur croisade enfantine. Mais alors qu’Abel accepte la main qui lui est tendue, Mutien reste rétif à toute compromission avec ce qui reste à ses yeux un ennemi. Peu à peu, ses dernières résistances tombent et les deux enfants se rapprochent du groupe de soldats avec lesquels ils vont frayer de plus en plus. Se pose alors la question du pardon ou, aux yeux de l’Allemand, celle de la pitié.

Passer d’un univers à un autre représente un beau défi pour un écrivain. Bernard Tirtiaux a pris ce risque et réussit la mutation. C’est déjà une bonne raison pour lire ce livre. En un prologue, un épilogue et trente-six chapitres assez courts, il narre une randonnée d’un genre un peu particulier, qui nous entraîne du Brabant wallon à Heidelberg, en passant par les Ardennes, le Luxembourg, Koblenz, Frankfurt, Darmstadt, Kaiserslautern, Mayence, Mannheim... Un itinéraire qui est aussi celui de la déroute allemande.

Le lecteur découvre ainsi des hommes confrontés à la défaite, ravagés physiquement ou moralement par ce qu’ils ont vécu, inquiets de retrouver les leurs. Ils montrent plus leur visage d’homme que leur cuirasse de soldat. De sorte qu’entre les deux enfants et ces hommes revenus de tout, les animosités guerrières cèdent la place à un début de complicité qui va aller croissant. Bernard Tirtiaux isole dans la conflagration de 1940-1945 une histoire inattendue qui a permis aux protagonistes de substituer la vigilance à la haine.

http://users.skynet.be/pierre.bachy/tirtiaux_bernard_pitiepourlemal.html
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Wivi
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Wivi


Nombre de messages : 99
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Date d'inscription : 13/11/2009

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MessageSujet: Re: Tirtiaux , Pitié pour le mal   Tirtiaux , Pitié pour le mal EmptyJeu 19 Nov 2009, 16:50

Je n'ai pas lu ce livre-là. Par contre, j'ai lu Le passeur de Lumière. Très beau livre bien que je n'ai pas du tout apprécié sa façon d'écrire. Il utilise le présent et le passé composé. Dans un roman historique, ce choix de mode et de temps m'a paru quelque peu ... étrange. Enfin bref. Cela n'enlève rien à la qualité de l'oeuvre. On en apprend beaucoup sur les 13e et 14e siècles (époque des croisades et de l'apparition des gothiques) ainsi que sur me métier des verriers. Ce livre, m'a permis, entre autres, d'apprécier les l'art des vitraux. Mais en plus d'être un livre historique, c'est aussi un livre poétique, une véritable ode à la lumière. Je ne peux que vous conseiller de lire ce livre ^^
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