Paul Féval

Au fil de nos lectures.....
Nous découvrons souvent, au fil de nos lectures, des passages qui attirent notre attention par une tournure poétique, amusante, lyrique, attendrissante, loufoque, parfois égrillarde, osée, choquante, voire révoltante. Ce qui ajoute de l'intérêt à ces "découvertes" c'est de pouvoir en parler et partager nos points de vue avec "les autres" du Forum... Je dis bien partager et non point imposer car toute discussion n'est enrichissante que dans la courtoisie et le respect de l'autre.
Par exemple:
Retrouvé par hasard, j'ai feuilleté l'inoubliable roman de Paul Féval (1816-1887) "Le Bossu ou le petit Parisien" autrement dit le chevalier Lagardère. Repris par le plaisir que j'avais connu lors de sa découverte il y a....bien longtemps, je l'ai feuilleté longuement. Tout le monde connaît ce roman et les films qui s'en sont inspiré.
Un passage m'a paru assez curieux pour que je le rapporte. C'est la représentation de l'Espagne du 17ème siècle par ce romancier du 19ème:
<<...cette belle et noble terre d'Espagne, étalaIt sa misère orgueilleuse sous les splendides éblouissements de son ciel (...) Cette chevaleresque race des vainqueurs du Maure est déchue en ce moment. De toute leurs anciennes et illustres qualités, ils n'ont guère gardé que leur orgueil de comédie, drapé dans des lambeaux..>>.
Et voici la recette de "L'olla podrida" que l'on servait parfois dans les meilleures auberges:
<< Ces olla podridas de la Castille sont des mets qu'on se procurerait difficilement dans le reste de l'Europe. Il faut pour les faire, un jarret de porc, un peu de cuir de boeuf, la moitié d'un corne de chèvre morte de maladie, des tiges de choux, des épluchures de rave, une souris de terre et un boisseau et demi de gousses d'ail.>>
Sans commentaires !.....
Pour la petite histoire, apprenez que « Le Bossu » à paru en feuilleton, dansle journal « Le Siècle » du 07 mai au 15 août 1857.

Aristarque a écrit:

Nous découvrons souvent, au fil de nos lectures, des passages qui attirent notre attention par une tournure poétique, amusante, lyrique, attendrissante, loufoque, parfois égrillarde, osée, choquante, voire révoltante.

Ce n'est pas moi qui vais te contredire, Aristarque.
Je souscris entièrement.

Il me semble avoir vu des détails sur l'olla podrida dans Gil blas de Lesage, mais je n'aipas le temps de chercher maintenant.
Toujours est-il que pour l'inattendu, ce livre n'en manque pas, ni pour les protagonistes , ni pour les lecteurs.