Chloé Delaume

Chloé Delaume, le cri du sablier, Farrago éditions Léon Sheer, ou chez Folio.



Les aventures d'une parole.

L'écriture est rétrospective car elle suit le trajet d'une mémoire traumatisée et malheureuse. On ne dévoilera pas l'action ; toujours est-il que l'enfant sort aphasique d'un drame, recueillant ce qu'on dit d'elle, cherchant dans les bribes de la parole des autres ce qui pourrait être sa personnalité et sa voix.

Au départ il y avait déjà eu la parole imposée par sa mère et les mots inoubliables - car menaçants, du père.

Pour lire ce livre, il faut franchir l'obstacle des premières pages, et ECOUTER. Car Chloé ne dit pas ce qu'elle a vécu dans un récit pathétique ou révolté. Elle ne peut pas le dire. Mais elle tente de dégager sa voix d'un chaos, sans tomber dans le langage trop clair de la contrainte qu'elle a connu dans son enfance.

Aussi est-ce au lecteur de faire l'effort, de dégager les mots authentiques des clichés du langage ordinaire. On y parvient assez aisément. Alors, même si certains passages restent hermétiques, on sera sensible à une prose qui se transforme en chant, qui se nourrit des images et de la musique des mots.

Pour l'enfant dont on ne prononce jamais le nom, pour qui « n'était pas désiré du tout » - et même refusé, au diable le dictionnaire : La comptine veut exorciser la douleur.

Citation :

"L'appartement est grand et pourtant de ses ongles enneigés de carences l'enfant gratte petit chiot les résidus collés encastrés on dirait qui se refusent toujours à intégrer moutons nébuleuse de poussières. L'enfant gratte petit chiot il n'y a rien à faire qu'à gratter tout le jour qu'à gratter toute la nuit peut-être jusqu'à dimanche car l'enfant est punie. L'enfant rongée remords par la faute accomplie est séquestrée en niche car l'expiation n'est saine qu'oxydée de carbone. Puisque le sale embryon résista extraction puisque l'oeuf refusa alors d'être étouffé cadavrons au placard l'erreur originelle."

Un entretien avec l’auteur :

http://www.fluctuat.net/livres/interview/delaume.htm

j'ai lu ce livre il y a quelques temps, un peu par hasard, il m'a laissé un souvenir très intense. Une écriture qui creuse le coeur, qui bouleverse les sens habituels de l'écriture.
Je ne me suis encore penchée sur aucun de ses autres ouvrages, quelqu'un les connaît-ils ?

aujourd'hui dimanche 3, une piece de theatre Transhumance de Chloé Delaume. Je n'ai pas trop suivi : trop de personnages, ensemble decousu. 2 heures de diffusion; tout se passe dans un hopital psychiatrique.
MARDI sur france culture le mardi de 21h à 22h
Le cri du sablier de Chloé Delaume, je copie ce qui est sur le site de france-culture :

Citation :

Adaptation radiophonique et musique originale de Sophie Couronne

Ni pathos ni complaisance dans ce récit d’une réminiscence, d’une remontée dans le temps pour faire voler en éclat le trauma de l'enfance. Mais une recherche passionnée de la langue, la plus juste possible, pour dire l'indicible. Une langue singulière, débordante d'inventions et de rythmes, où les mots se fracassent en un style lapidaire d'où jaillit une poésie fulgurante. La mise en musique s'impose d'elle-même, tant la musicalité de la langue est originale, à la fois d'un classicisme épuré (des alexandrins s'entremêlent tout au long du récit) et d'une modernité de musique électro du 21ème siècle.

Réalisation : Jacques Taroni
Interprétation : Garance Clavel

et voilà que je m'attele à

Les mouflettes d'Atropos

Son premier roman

Citation :

Les Mouflettes d’Atropos est un roman expérimental qui tente de retracer le parcours chaotique d’une jeune femme via une multitude de voix, registres de langue et procédés stylistiques. Le rapport à la jalousie, à la douleur, à la violence, au corps féminin et à l’expérience prostitutionnelle en sont les axes majeurs.

Le discours y est endophasique et volontairement schizoïde ; le ton oscille entre potacherie et poésie ; les clins d’oeil à Queneau répondent aux citations Valérie Solanas.

Premier roman, ce livre est également un premier contact avec la pratique de l’autofiction.

Citation :

C'est tellement. Tellement déconcertant. Tout ce dégoût de lui. Cette gerbe de sa chair. Ces frissons d'angoisse qui m'égorgent. Ce fumet avarisé qui me ligature les végétations. Cette désublimation perpétuelle. Il n'était plus qu'humain. Putain. PLUS QU'HUMAIN VOUS ENTENDEZ. Oui. Et nous savons aussi. C'est ça la trace de l'impur. Ce corps qui se vidange. Qui se dessèche. Cette enveloppe dégonflée sale baudruche de sa substance. Si rien. Si déshydratée de beauté qu'elle tranche dès qu'on l'effleure. Un roc aigu et pourtant lissé en miroir. Psyché pour Narcisse écorchés qui chancellent sous le crash de leurs échos cornus. C'est là qu'est le vrai drame de l'adultère. Il n'est pas l'ectoplasme qui sourit à Feydeau. Il n'est pas romanesque. Ne prend pas l'Hirondelle quand bien même au printemps. Il est dans ce miroir déformant et coupant. Dans cette perte de soi. Dans ce corps DANS CE CORPS. Radié par le partage RADIE PAR LE PARTAGE. Trouver trouver trouver trouver LE PHARMAKOS"

les inrocks avaient peint un portrait d'elle en 2001 plutôt bien fait je trouve

Je viens de lire un article la concernant dans La Quinzaine Littéraire.
C'est à propos de son dernier livre "J'habite dans la télévision".

Elle y décide d'une expérience: regarder le petit écran, "la fenêtre des fenêtres" du matin au soir.
Un récit dossier de 27 pièces où elle consigne réactions et réflexions, espérant "comprendre quand et comment mon cerveau soudainement s'offre enfin disponible."
Le résultat est impressionnant: boulimie, apathie, adhésion au discoursénoncé sans recul critique.
Beaucoup d'humour.
Le spectateur moyen , dit-elle, " s'adonne à un court décervelage pour laver les souillures de l'alliénation diurne."

Conclusion de La Quinzaine:
A la place de la télévision, préférons un moment de lecture avec Chloé Delaume.

j'avais déja entendu parler de cette entreprise qui n'a pas entrainé beaucoup d'éloges ; on reprochait à l'auteur d'enfoncer des portes ouvertes.
Ce dont se plaignait Chloé delaume dans le giron de quennie. Elle se sont rencontrées ? pardi, dans le récit evolutif N°2

son écriture est vraiment impressionnante, j'ai d'ailleurs lu une partie du livre à voix haute tellement son style est sonore. ça claque dans les oreilles. Je pense à Novarina, à Bataille, à Koltès, à Colas - je pense théâtre contemporain et langue bien vivante qui creuse dans la chair.

Pensées d'une prostituée qui en a parfois plein la chatte :silent: surtout quand le client se fait longuet dans ses ébats

Citation :

Quand ça traîne trop je réalise. Il ne faut pas réaliser. Surtout pas. Tout est normal y'a rien à dire tout est normal. Alors. Je quête à en perdre la tête strangulée dans des bras audacieux. Fixation jusqu'aux larmes d'un coin de l'oreiller d'un liseré du drap blanc d'un grain sur la moquette d'une peluche sur la laine d'une lézarde au plafond de la repousse inopinée de ma peau sur les cuticules. Le Graal de la lobotomie. Le doigt du Roi Pêcheur me malaxant la moule. Vulve bleue tuméfiée. Grondement de l'impuissance. Souffle court. Les valves défoncées à grands coups de bélier. Tirez la bobinette et la chevillette chairs à ras. Morceaux de bronches qui volettent en éclats. Ces petits poings qui cognent le poumon le poumon vous dis-je la mouflette a une voix de tête qu'elle a dure soit dit en passant je l'entends je l'entends vous dis-je impossible de la bâillonner.

j'en rajoute une couche mais je vais finir par tous vous convertir gnak gnak gnak
Je sais qu'ici y'a des fanas d'oulipo, de queneau ou autres alors j'ai pensé à vous en lisant ça.

Citation :

La littérature doit réinventer un langage ?

Oui. Mes lectures fondatrices, ce sont les pataphysiciens et les fins de siècles décadents, l'Oulipo, Queneau, le travail de la langue avec des contraintes… Les Fleurs Bleues est un de mes livres préférés et L'Automne à Pékin m'a passionnée quand j'étais adolescente parce que c'était la première fois de ma vie que j'avais un bouquin que je pouvais relire dix fois de suite de façon différente. C'est vivant, drôle, mouvant. La langue joue en elle-même, pour elle-même, gagne en indépendance et contrebalance un fond qui n'est pas très gai… Pour être plus précis, dans un passage des Mouflettes, j'ai utilisé toutes les définitions qui sont en note de bas de page de poésies de Rimbaud. Ça ne sert à rien mais ça m'a fait rire… C'était un choix venu du hasard (le volume était sur la table) mais je voulais des mots un peu désuets, j'ai pris ces notes de bas de page et je me suis imposée cette contrainte de départ. C'est un exercice stimulant. Je n'ai pas pu rencontrer Perec, je m'arrange comme je peux…

source : zone-litteraire.com

queenieinlove a écrit:

son écriture est vraiment impressionnante, j'ai d'ailleurs lu une partie du livre à voix haute tellement son style est sonore. ça claque dans les oreilles. Je pense à Novarina, à Bataille, à Koltès, à Colas - je pense théâtre contemporain et langue bien vivante qui creuse dans la chair.

En septembre, je l'ai vue aux Correspondances de Manosque. Elle y a lu un extrait de son roman J'habite dans la télévision. C'est une "installation" pour laquelle elle a fait une bande sonore. Elle lisait avec une voix désincarnée, saccadée, la musique était très forte et très envahissante, ça donnait au texte une profondeur et un recul très intéressants. Et je ne trouvais pas qu'elle enfonçait des portes si ouvertes que ça...

ekwerkwe a écrit:

je ne trouvais pas qu'elle enfonçait des portes si ouvertes que ça...

Effectivement, il faut de temps en temps faire des mises au point !

Chloe Delaume se présente comme une "bricoleuse", une "artisane" de l'écriture. Elle choisit d'innover en suivant deux fils : celui de l'autofiction et celui des sujets dits "populaires".

Après la célèbre phrase du directeur de TF1

Citation :

Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible

elle a décidé de s'immerger pendant trois mois dans le bain télévisuel pour voir à quel point le corps pouvait s'imprègner d'un tel régime, coca-cola compris ! Voir les modifications comportementales individuelles et aussi le formatage collectif.

L'auteure - on ne refusera pas ce "e" final à quelqu'un qui insiste sur la sexualisation des propos, aime à provoquer les situations où elle se met pour en tirer des matériaux de vie et donc d'écriture.

C'est plus dérangeant et innovant que de produire des romans dans l'air du temps.

Chloé Delaume - La Dernière fille avant la guerre, chez Naïve

roman qui met en scène le groupe Indochine. Contactée pour ecrire une chanson à l'intention du groupe, l'auteure voit finalement son texte refusé par les demandeurs. L'idée sert pourtant de déclencheur à des souvenirs personnels de son enfance rythmée par ce groupe de rock.

Citation :

Bonsoir. Je m'appelle Chloé et je suis indochinoise depuis 23 ans. J'avais dix ans quand j'ai commencé, c'était dans un camping, l'été de la mort de ma mère. J'ai d'abord écouté en cachette, sur des transistors qui traînaient, pendant des fêtes. Au retour des vacances, je crois que c'était déjà trop tard. Le 45-tours, l'album, les suivants, les maxis, les pirates. Ca a duré comme ça toute mon adolescence. Le réveil sonnait à peine qu'il me fallait ma première chanson. Quelque chose de fort, si possible. Avec beaucoup de synthés dedans.

Ca m'apaisait autant que ça me rendait forte. Comme du ciment qui m'engrossait, affermissant les fondations. Je n'étais qu'un drame iodé, soudain l'épique m'envahissait, pulsations, neurotransmetteurs. C'était devenu vital, plus que les Lexomil

A la nôtre, avec Chloé, le paradis

Chloé Delaume fait partie de mes auteurs préférés actuellement. Je l'ai découverte cet été et depuis je ne peux plus m'en passer. Son univers me plaît et je m'y retrouve beaucoup.

J'aime sa façon de dépeindre la crise identitaire. Son style m'a un peu décontenancée au début mais on l'intègre vite.
Le passage sur la Star'ac dans "j'habite dans la télévision" m'a fait mourir de rire.

En effet, elle fait des essais sonores assez "particuliers"... Ils sont disponibles sur le net pour ceux que ça intéresserait.

Les juins ont tous la même peau :
un petit livre très court ( environ 70 pages) que j'ai abandonné à son premier tiers...

C'est pourtant très beau : une sorte de poème halluciné qui bouscule la langue et vous bouscule. Un cri .
On pénètre dans le monde des morts de Chloé Delaume, de ceux qui lui ont parlé et qui l'empêchaient de vivre, adolescente, et de son « mort principal », ce mort inconnu qui l'a fait naître adulte en la révélant écrivain.

C'est le premier livre de cette auteure que je tente de lire, et malgré son talent indéniable,son narcissisme me gêne.
Sans doute Chloé Delaume a-t-elle vécu quelque chose de très lourd et, au-delà d'un hommage à Boris Vian et à la littérature , ce livre ressemble fortement à une thérapie. Une thérapie qui semble impossible, tant Chloé Delaume apparaît comme le personnage de sa fiction , un personnage enfermé avec ses morts dont la langue tutoie des abîmes.

Et moi, lectrice, spectatrice de ce huis-clos un peu malsain, je me sentais voyeuse...

Je m'appelle Chloé Delaume (1). Je suis un personnage de fiction. J'ai pour principal habitacle un corps féminin daté du 10 mars 1973. Conception franco-libanaise, le néant pour signe particulier. Les locaux étaient insalubres lorsque j'en ai pris possession.

Je m'écris depuis dix ans dans des livres publiés, proposés à la vente, parfois achetés, plus rarement lus. J'y investis temporairement des lieux, des corps, des territoires. Parfois des espaces sociétaux.

Ma pratique est artisanale. 1977, Serge Doubrovsky, sur Fils : « Fiction, d'événements et de faits strictement réels. Si l'on veut, autofiction, d'avoir confié le langage d'une aventure à l'aventure d'un langage en liberté ».

sur son site

(1) nom choisi qui se situe dans la filiation de Boris Vian (Chloé) et d'Antonin Artaud.

Elle publie la règle du Je Collection "Travaux pratiques" du P.U.F

présentation de l'editeur :

L'autofiction serait l'horreur. Le narcissisme, le nombrilisme et la vacuité, son destin. Et si c'était faux ? Et si, loin de représenter le degré zéro de la littérature contemporaine, l'autofiction en incarnait l'excellence ? Depuis les origines de la littérature, c'est vers le Je et sa subversion que les écrivains ont dirigé toutes leurs expériences. De cette subversion, l'autofiction est désormais l'ultime laboratoire : le laboratoire de la déconstruction, de la dissémination, de la prolifération folle des Je.

Spoiler:

et même les titres de chapitres.

Je pense que l'on peut considérer "la règle du Je" comme étant le manifeste de Chloé.

Citation :

et malgré son talent indéniable,son narcissisme me gêne.

Oui, je comprends tout à fait, c'est ce que je pensais au départ, mais j'ai poursuivi mes pérégrinations delaumiennes. Il y a énormément de second degré... Ensuite, le terme autofiction montre qu'il ne faut pas tout prendre comme autobiographique non plus, donc, peut-on réellement parler de narcissisme? Je crois que le fait que le livre soit écrit en "je" implique forcément cette impression, cependant, de nombreux auteurs s'incarnent dans des personnages en utilisant le "il"...est-ce moins narcissique, en tout cas, moins frappant pour le lecteur...
Je crois que l'utilisation du "je" favorise l'identification du lecteur et donc l'assimilation du message. Chloé dit clairement qu'elle veut amener les gens à se détacher des "fictions collectives" ... Elle se met en scène, mais c'est pour dénoncer ce par quoi nous nous laissons influencer. Peut-être est-ce plus frappant dans "j'habite dans la télévision" où elle se prend comme cobaye pour montrer l'influence de la télévision sur notre façon de penser, d'agir. Par ex, "dans ma maison sous terre" traite plus de la fiction collective familiale, à quel point on peut se laisser détruire et influencer par la famille et tout ce que ça implique. Puis on peut aussi s'arrêter sur les considérations d'ordre littéraires qu'elle fait. Le fait qu'elle déclare qu'il faut abandonner la fiction pure pour se cadrer uniquement sur la langue et le travail d'écriture. Offrir des mots pas une "histoire".

Extrait de "la règle du Je":
"Vivre son écriture, ne pas vivre pour écrire. Ecrire non pour décrire, mais bien pour modifier, corriger, façonner, transformer le réel dans lequel s'inscrit sa vie. Pour contrer toute passivité. Puisque. On ne naît pas Je, on le devient."

encredelune a écrit:

Je pense que l'on peut considérer "la règle du Je" comme étant le manifeste de Chloé.

Citation :

et malgré son talent indéniable,son narcissisme me gêne.

Oui, je comprends tout à fait, c'est ce que je pensais au départ, mais j'ai poursuivi mes pérégrinations delaumiennes. Il y a énormément de second degré... Ensuite, le terme autofiction montre qu'il ne faut pas tout prendre comme autobiographique non plus, donc, peut-on réellement parler de narcissisme? Je crois que le fait que le livre soit écrit en "je" implique forcément cette impression, cependant, de nombreux auteurs s'incarnent dans des personnages en utilisant le "il"...est-ce moins narcissique, en tout cas, moins frappant pour le lecteur...
Je crois que l'utilisation du "je" favorise l'identification du lecteur et donc l'assimilation du message. Chloé dit clairement qu'elle veut amener les gens à se détacher des "fictions collectives" ... Elle se met en scène, mais c'est pour dénoncer ce par quoi nous nous laissons influencer. Peut-être est-ce plus frappant dans "j'habite dans la télévision" où elle se prend comme cobaye pour montrer l'influence de la télévision sur notre façon de penser, d'agir. Par ex, "dans ma maison sous terre" traite plus de la fiction collective familiale, à quel point on peut se laisser détruire et influencer par la famille et tout ce que ça implique. Puis on peut aussi s'arrêter sur les considérations d'ordre littéraires qu'elle fait. Le fait qu'elle déclare qu'il faut abandonner la fiction pure pour se cadrer uniquement sur la langue et le travail d'écriture. Offrir des mots pas une "histoire".

Il faudra que je refasse une tentative , vous m'avez convaincue !

Pour faire ton choix, et comprendre un peu mieux sa vision, ses objectifs dans chaque livre, je te conseille de lire un texte qu'elle a rédigé et qui s'appelle "S'écrire, mode d'emploi" et qui est disponible sur internet... avec un peu de recherche, tu devrais le trouver aisément...

Ravie de t'avoir redonné l'envie de faire un essai, n'hésite pas à me faire part de tes impressions...

encredelune a écrit:

Pour faire ton choix, et comprendre un peu mieux sa vision, ses objectifs dans chaque livre, je te conseille de lire un texte qu'elle a rédigé et qui s'appelle "S'écrire, mode d'emploi" et qui est disponible sur internet... avec un peu de recherche, tu devrais le trouver aisément...

Ravie de t'avoir redonné l'envie de faire un essai, n'hésite pas à me faire part de tes impressions...

Merci de m'avoir signalé ce texte disponible sur le site de Chloé Delaume :
http://www.chloedelaume.net/ressources/divers/standalone_id1/cersiy.pdf

Je t'en prie

Pour encredelune (ouais jpeux pas envoyer de mp... et jvois pas pourquoi...) :

Thierry Bellefroid reçoit Chloé pour parler de "La règle du Je" dans son émission de La Deux, deuxième chaîne de la télévision belge RTBF, demain mardi 4 mai, à 22h45. En podcast ensuite pendant toute la semaine.

http://www.rtbf.be/ladeux/programme-tv/detail_mille-feuilles?uid=47590795668&idshedule=639db385e1d566f964f38b0cbf922d80

On m'a signalé Le Cri du Sablier comme étant à lire...
Vais craquer je pense !

Chloé Delaume, auteur du "Cri du Sablier" et de "Certainement pas" lance la collection "Extraction" aux éditions Joca Seria.

L'objectif : "faire sortir la littérature de son carcan traditionnel, tirer la poésie hors de ses codes ; Pour cette littérature experimentale, elle recherche et repère de jeunes auteurs qui courent le risque d'une nouvelle écriture.

Parmi eux :

Patrick Bouvet. Son dernier livre Open space est paru dans la collection extraction des éditions Joca Seria.

Judith Mayer . Son premier roman, Un mobile paraît chez Joca Seria dans la collection extraction en août 2011.

Émilie Notéris . Elle a publié Séquoiadrome dans la collection extraction chez Joca Seria en 2011.

Guillaume Lebrun l'auteur en 2011 d'un premier livre aux éditions Joca Seria dans la collection extraction : Quelque chose de l'ordre de l'espèce.