Peter Carrey, Ma vie d’imposteur, Plon.
Faux et usage de faux.
Sarah, la jeune éditrice accepte de suivre à Kuala Lumpur, Slater, un ami de ses parents dont elle attend qu’il dise enfin la vérité sur les rapports qu’il entretenait avec sa mère. Là-bas, elle s’aperçoit que Slater reconnaît un Européen, Chubb, auteur d’une mystification littéraire qui tourne de façon peu banale.
Difficile de s’y retrouver entre les versions contradictoires de Slater et de Chubb, mais le récit permettra de bien connaître leurs rapports.
Cette première partie du roman risque de lasser, mais le récit prend un nouvel élan quand Chubb qui avait inventé un poète imaginaire dont il avait lui-même écrit les œuvres, voit un individu prétendre être ce poète.
S’ensuit une course-poursuite entre Chubb et cet individu qui a pris l’enfant de Chubb en otage.
A la fin du livre, rien n’est encore éclairci, mais chaque personnage a raconté son histoire, de manière captivante.
Mais pour apprécier ce livre, il faut aimer les casse-têtes, et ne pas se laisser rebuter par une traduction qui complique la lecture.
Peter Carey a aussi écrit Au pays des mangas avec mon fils chez HOEBEKE.